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Karaté / Roger Paschy
Titre : Karaté : technique et efficacité Type de document : texte imprimé Auteurs : Roger Paschy, Auteur Editeur : Paris : Chiron Année de publication : 1976 Importance : 75 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7027-0251-2 Prix : 30 F Langues : Français (fre) Mots-clés : jeux de combat la pratique arts martiaux entraînement corps respiration intentions Index. décimale : 796.8- Sports de combat Résumé : Développer son sixième sens, connaître l’adversaire, le deviner, prévoir son mouvement avant qu’il ne frappe, agir avant lui… Pour en arriver là, il faut oser dépasser certaines limites.
Parfois, il m’arrive de m’éloigner du but recherché sans même m’ apercevoir de mon erreur. En karaté, il faut à chaque instant savoir prendre du recul, revenir aux sources des choses. Non pas pour s’immobiliser, non pas pour se contempler, mais pour mieux avancer sans erreur possible. Quand on étudie la vie des grands maîtres comme Funakoshi ou Kano, on s’aperçoit qu’ils ont rénové les arts martiaux en gardant leur sens fondamental. C’est pour cette raison que je veux baser mon travail, mes efforts, mes recherches sur l’aspect traditionnel du karaté.
Bien des gens abordent superficiellement le problème et classent les pratiquants de karaté en deux catégories : les sportifs et les mystiques. Pour eux, seuls les sportifs recherchent l’efficacité, les autres pratiquent le karaté comme des gens qui vont à l’église. Cette conception simpliste est complètement erronée puisqu’elle ignore le vrai sens du budo.
Si on pense au samouraï du passé, il vivait dans un danger permanent. Pour lui, posséder une certaine force et une certaine technique n’était qu’un point de départ, ce n’était pas suffisant. Sa vie était un combat continu… qu’il prenne le thé ou marche dans une ruelle, il devait être prêt à défendre sa vie, à vaincre un ou plusieurs adversaires. Il était hors de question pour lui de considérer la pratique des arts martiaux comme un entraînement sportif, le combat comme une compétition avec arbitre et public. Le samouraï devait atteindre l’efficacité au-delà de toute technique. C’est pour cela qu’il cultivait essentiellement son instinct, son sixième sens.
Développer un sixième sens, connaître l’adversaire ne sont pas des choses faciles à acquérir. En karaté, on ne peut atteindre l’esprit sans passer par le corps, vaincre l’adversaire sans se vaincre soi-même.
Il faut se vaincre soi-même, et le corps et les sentiments. D’abord le corps : il faut le « casser » et lui enlever toute résistance, puis le modeler, le former. Un entraînement extrêmement dur est nécessaire. Il faut éviter la facilité, rechercher la difficulté, aller au-delà de ses limites. C’est à ce moment-là que nous nous connaissons vraiment, et que nos sentiments apparaissent (haine, violence, paresse, impatience …). Les vaincre sera alors d’une extrême facilité. A travers l’effort, nous arriverons à une connaissance approfondie de nous-même. Puis à une harmonie avec ce qui nous entoure, y compris le silence. Dans ce silence, nous percevrons l’adversaire, sa présence, son corps sa respiration, ses intentions. Cet adversaire essaiera de rompre notre harmonie. Un instant s’écoulera entre sa décision et son mouvement. C’est pendant cet intervalle de temps, si minime soit-il, que nous agirons.
En karaté, le combat commence dès que nous apercevons la présence agressive de l’adversaire, et il se termine dès le début de son mouvement. C’est là l’efficacité absolue du karaté.Karaté : technique et efficacité [texte imprimé] / Roger Paschy, Auteur . - Paris : Chiron, 1976 . - 75 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-7027-0251-2 : 30 F
Langues : Français (fre)
Mots-clés : jeux de combat la pratique arts martiaux entraînement corps respiration intentions Index. décimale : 796.8- Sports de combat Résumé : Développer son sixième sens, connaître l’adversaire, le deviner, prévoir son mouvement avant qu’il ne frappe, agir avant lui… Pour en arriver là, il faut oser dépasser certaines limites.
Parfois, il m’arrive de m’éloigner du but recherché sans même m’ apercevoir de mon erreur. En karaté, il faut à chaque instant savoir prendre du recul, revenir aux sources des choses. Non pas pour s’immobiliser, non pas pour se contempler, mais pour mieux avancer sans erreur possible. Quand on étudie la vie des grands maîtres comme Funakoshi ou Kano, on s’aperçoit qu’ils ont rénové les arts martiaux en gardant leur sens fondamental. C’est pour cette raison que je veux baser mon travail, mes efforts, mes recherches sur l’aspect traditionnel du karaté.
Bien des gens abordent superficiellement le problème et classent les pratiquants de karaté en deux catégories : les sportifs et les mystiques. Pour eux, seuls les sportifs recherchent l’efficacité, les autres pratiquent le karaté comme des gens qui vont à l’église. Cette conception simpliste est complètement erronée puisqu’elle ignore le vrai sens du budo.
Si on pense au samouraï du passé, il vivait dans un danger permanent. Pour lui, posséder une certaine force et une certaine technique n’était qu’un point de départ, ce n’était pas suffisant. Sa vie était un combat continu… qu’il prenne le thé ou marche dans une ruelle, il devait être prêt à défendre sa vie, à vaincre un ou plusieurs adversaires. Il était hors de question pour lui de considérer la pratique des arts martiaux comme un entraînement sportif, le combat comme une compétition avec arbitre et public. Le samouraï devait atteindre l’efficacité au-delà de toute technique. C’est pour cela qu’il cultivait essentiellement son instinct, son sixième sens.
Développer un sixième sens, connaître l’adversaire ne sont pas des choses faciles à acquérir. En karaté, on ne peut atteindre l’esprit sans passer par le corps, vaincre l’adversaire sans se vaincre soi-même.
Il faut se vaincre soi-même, et le corps et les sentiments. D’abord le corps : il faut le « casser » et lui enlever toute résistance, puis le modeler, le former. Un entraînement extrêmement dur est nécessaire. Il faut éviter la facilité, rechercher la difficulté, aller au-delà de ses limites. C’est à ce moment-là que nous nous connaissons vraiment, et que nos sentiments apparaissent (haine, violence, paresse, impatience …). Les vaincre sera alors d’une extrême facilité. A travers l’effort, nous arriverons à une connaissance approfondie de nous-même. Puis à une harmonie avec ce qui nous entoure, y compris le silence. Dans ce silence, nous percevrons l’adversaire, sa présence, son corps sa respiration, ses intentions. Cet adversaire essaiera de rompre notre harmonie. Un instant s’écoulera entre sa décision et son mouvement. C’est pendant cet intervalle de temps, si minime soit-il, que nous agirons.
En karaté, le combat commence dès que nous apercevons la présence agressive de l’adversaire, et il se termine dès le début de son mouvement. C’est là l’efficacité absolue du karaté.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité IEPS-14695 796.8-87.1 Ouvrage Institut d’Éducation Physique et Sportive Sports de combat Exclu du prêt IEPS-14696 796.8-87.2 Ouvrage Institut d’Éducation Physique et Sportive Sports de combat Disponible