Titre : |
50 bonnes pratiques pour enseigner les APA : formation initiale, formation continue |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Grégory Ninot (1970-....), Auteur ; Magali Partyka, Auteur |
Editeur : |
Paris : Éd. "Revue EPS" |
Année de publication : |
DL 2007 |
Collection : |
Dossiers EPS (Paris), ISSN 0756-2136 num. 73 |
Importance : |
1 vol. (77 p.) |
Présentation : |
graph. |
Format : |
30 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-86713-342-8 |
Prix : |
17 EUR |
Note générale : |
APA = activités physiques adaptées
Bibliogr. p. 73-75. Notes bibliogr. et webliogr. Index |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Thérapeutique par l'exercice Étude et enseignement France Professeurs d'éducation physique et sportive Formation |
Index. décimale : |
372- l'Enseignement en EPS |
Résumé : |
Extrait
Extrait de l'introduction :
L'enseignement des activités physiques adaptées (APA) est un métier relativement récent, alors que sa pratique est millénaire. Toutes les civilisations ont tenté de prévenir les maladies et de les soigner selon l'état de leurs connaissances. Cette profession, à l'interface souvent conflictuelle entre éducation et soin, bénéficie désormais d'une vague médiatique qui souligne les bénéfices pour la santé et la qualité de vie, sans oublier les économies de santé, d'une pratique corporelle adaptée et régulière, quelles que soient les capacités du participant. Citons par exemple le Plan broncho-pneumopathie chronique obstructive (PBPCO) 2005-2010, le Programme national nutrition santé (PNNS) ou le dispositif «Bien vieillir». Si les sociétés médicales, se fondant sur des études randomisées et contrôlées, établissent des recommandations unanimement positives sur les bienfaits de l'activité physique sur la santé (American Collège of Sports Medicine, 2001 ; synthèse de l'INSERM ; Sociétés de nutrition ; Sociétés médicales contre une maladie chronique ; Société d'experts en gérontologie ; Haut Comité de la santé publique ; OMS, 2002), rien n'est défini concernant sa mise en place concrète, sa pérennisation et son adaptation aux personnes les plus fragiles. Règne pour l'instant le précepte du «il n'y a qu'à» ou «il faut que» sans que l'enseignement des APA soit clairement et précisément défini.
La notion d'activités physiques adaptées (APA) est apparue dans les années 1970 au Québec (congrès de l'Université de Québec à Trois-Rivières, 1973) et a été officialisée lors du congrès de 1977 (Simard, 1987). C'est une profession de santé fondée sur l'enseignement qui utilise l'ensemble des activités physiques et sportives à des fins de prévention, de réhabilitation (ou de réadaptation), de post-réhabilitation, de rééducation, d'éducation ou d'insertion sociale auprès de personnes en situation de handicap et/ou vieillissantes. Le secteur professionnel des APA dépasse largement le domaine du handicap, limité par le grand public à quelques personnes se déplaçant en fauteuil roulant ou présentant un déficit sensoriel. Il couvre une large population qui s'étend des personnes malades chroniques aux personnes âgées de plus de 55 ans, en passant par toute forme temporaire ou permanente de handicap et toute situation à risque sanitaire ou social (surcharge pondérale, échec scolaire, violence...). |
50 bonnes pratiques pour enseigner les APA : formation initiale, formation continue [texte imprimé] / Grégory Ninot (1970-....), Auteur ; Magali Partyka, Auteur . - Paris : Éd. "Revue EPS", DL 2007 . - 1 vol. (77 p.) : graph. ; 30 cm. - ( Dossiers EPS (Paris), ISSN 0756-2136; 73) . ISBN : 978-2-86713-342-8 : 17 EUR APA = activités physiques adaptées
Bibliogr. p. 73-75. Notes bibliogr. et webliogr. Index Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Thérapeutique par l'exercice Étude et enseignement France Professeurs d'éducation physique et sportive Formation |
Index. décimale : |
372- l'Enseignement en EPS |
Résumé : |
Extrait
Extrait de l'introduction :
L'enseignement des activités physiques adaptées (APA) est un métier relativement récent, alors que sa pratique est millénaire. Toutes les civilisations ont tenté de prévenir les maladies et de les soigner selon l'état de leurs connaissances. Cette profession, à l'interface souvent conflictuelle entre éducation et soin, bénéficie désormais d'une vague médiatique qui souligne les bénéfices pour la santé et la qualité de vie, sans oublier les économies de santé, d'une pratique corporelle adaptée et régulière, quelles que soient les capacités du participant. Citons par exemple le Plan broncho-pneumopathie chronique obstructive (PBPCO) 2005-2010, le Programme national nutrition santé (PNNS) ou le dispositif «Bien vieillir». Si les sociétés médicales, se fondant sur des études randomisées et contrôlées, établissent des recommandations unanimement positives sur les bienfaits de l'activité physique sur la santé (American Collège of Sports Medicine, 2001 ; synthèse de l'INSERM ; Sociétés de nutrition ; Sociétés médicales contre une maladie chronique ; Société d'experts en gérontologie ; Haut Comité de la santé publique ; OMS, 2002), rien n'est défini concernant sa mise en place concrète, sa pérennisation et son adaptation aux personnes les plus fragiles. Règne pour l'instant le précepte du «il n'y a qu'à» ou «il faut que» sans que l'enseignement des APA soit clairement et précisément défini.
La notion d'activités physiques adaptées (APA) est apparue dans les années 1970 au Québec (congrès de l'Université de Québec à Trois-Rivières, 1973) et a été officialisée lors du congrès de 1977 (Simard, 1987). C'est une profession de santé fondée sur l'enseignement qui utilise l'ensemble des activités physiques et sportives à des fins de prévention, de réhabilitation (ou de réadaptation), de post-réhabilitation, de rééducation, d'éducation ou d'insertion sociale auprès de personnes en situation de handicap et/ou vieillissantes. Le secteur professionnel des APA dépasse largement le domaine du handicap, limité par le grand public à quelques personnes se déplaçant en fauteuil roulant ou présentant un déficit sensoriel. Il couvre une large population qui s'étend des personnes malades chroniques aux personnes âgées de plus de 55 ans, en passant par toute forme temporaire ou permanente de handicap et toute situation à risque sanitaire ou social (surcharge pondérale, échec scolaire, violence...). |
|  |