الفهرس الالي لمكتبة معهد التربية البدنية و الرياضية
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L'excellence corporelle / Jacques Defrance
Titre : L'excellence corporelle : La formation des activités physiques et sportives modernes, 1770-1914 Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Defrance (1948-....), Auteur ; Centre de recherche ERMES, Editeur scientifique Editeur : Rennes : Presses universitaires de Rennes Année de publication : DL 1987 Autre Editeur : Paris : ERMES Collection : Collection Cultures corporelles, ISSN 0993-474X num. 1 Importance : 1 vol. (207 p.) Présentation : ill., couv. ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86847-008-9 Prix : 120 F Langues : Français (fre) Mots-clés : l’instrumentalisation du corps la forme" esthétique sanitaire et sportive l’exercice physique l’entorse les vertus physiologiques l’effort psychiques Index. décimale : 796.7- Entraînement sportif Résumé : onjuguée aux promesses de l’oralité, l’instrumentalisation du corps commande une "mise en forme" esthétique, sanitaire et sportive. Cette modélisation suppose, non seulement une connaissance de soi – coeur, articulations, muscles, entre autres –, mais une appropriation par l’individu des finalités de l’exercice physique. L’entretien de soi devient sculpture de soi. Le loisir, le jeu, le défoulement, n’omettent pas les vertus physiologiques ou psychiques de l’effort. Là encore, le scientisme guette, en particulier dans le sport de haut niveau, dévoué à l’éminence médicale. La médecine instille vérités et prescriptions là où règne le culte du corps et celui du mouvement. Le sport devient jeu sérieux. Il compte ses "accros", drogués à l’exercice, ses esthètes, soucieux de leur image, ses prodiges, dont la carrière précoce suppose des cadences infernales, ses vétérans, public nouvellement captif des fédérations.
L’incitation à "bouger" pour notre santé traverse les médias. L’activisme sportif est de mise et labellise l’image sociale. Il faut absolument faire du sport, comme certains font du chiffre. Mais cette euphorie motrice a aussi ses revers. L’interrogation sur le bien être, qui traverse l’histoire du sport – et celle des gymnastiques et de l’éducation physique –, rencontre aussi l’obsession de la performance et du dépassement de soi. Les temps sont aux records, au risque, à l’extrême. Par ailleurs, cette intimité si spécifique qui consiste à "écouter" son corps, cette hypersensibilité à soi, implique aussi l’automatisme, l’habitude, et interroge sur le rapport liberté/servitude.
Qu’appelle-t-on "excellence corporelle" ? Est-ce la poursuite d’un bien, d’un bien-être, d’un équilibre, d’une juste mesure au sens où les Grecs l’entendaient ? Ou est-ce la quête d’une performance, c’est-à-dire d’un mieux, d’un dépassement de soi, au risque d’un excès, d’un déséquilibre ? Depuis toujours, l’histoire des pratiques corporelles nourrit cette ambivalence. Les gymnastiques de l’Antiquité initièrent les finalités pédagogique et médicale de l’effort physique, quand l’exploit olympique et militaire était vanté par Homère ou Pindare. L’équilibre est exceptionnel, savant, fragile. Aujourd’hui encore, l’éducation physique se confronte au sport, leurs projets s’opposent ou se lient, s’incluent l’un l’autre, dans le système scolaire, par exemple, qui le nomme EPS. Dans une société axée sur l’idéologie de la performance – entreprise, école, sport –, l’entretien de soi côtoie le dépassement de soi. Les définir suppose de penser la limite et le dépassement de la limite, quand le glissement, souvent, s’opère de l’un à l’autre, inhérent à l’effort.L'excellence corporelle : La formation des activités physiques et sportives modernes, 1770-1914 [texte imprimé] / Jacques Defrance (1948-....), Auteur ; Centre de recherche ERMES, Editeur scientifique . - Rennes : Presses universitaires de Rennes : Paris : ERMES, DL 1987 . - 1 vol. (207 p.) : ill., couv. ill. ; 24 cm. - (Collection Cultures corporelles, ISSN 0993-474X; 1) .
ISBN : 978-2-86847-008-9 : 120 F
Langues : Français (fre)
Mots-clés : l’instrumentalisation du corps la forme" esthétique sanitaire et sportive l’exercice physique l’entorse les vertus physiologiques l’effort psychiques Index. décimale : 796.7- Entraînement sportif Résumé : onjuguée aux promesses de l’oralité, l’instrumentalisation du corps commande une "mise en forme" esthétique, sanitaire et sportive. Cette modélisation suppose, non seulement une connaissance de soi – coeur, articulations, muscles, entre autres –, mais une appropriation par l’individu des finalités de l’exercice physique. L’entretien de soi devient sculpture de soi. Le loisir, le jeu, le défoulement, n’omettent pas les vertus physiologiques ou psychiques de l’effort. Là encore, le scientisme guette, en particulier dans le sport de haut niveau, dévoué à l’éminence médicale. La médecine instille vérités et prescriptions là où règne le culte du corps et celui du mouvement. Le sport devient jeu sérieux. Il compte ses "accros", drogués à l’exercice, ses esthètes, soucieux de leur image, ses prodiges, dont la carrière précoce suppose des cadences infernales, ses vétérans, public nouvellement captif des fédérations.
L’incitation à "bouger" pour notre santé traverse les médias. L’activisme sportif est de mise et labellise l’image sociale. Il faut absolument faire du sport, comme certains font du chiffre. Mais cette euphorie motrice a aussi ses revers. L’interrogation sur le bien être, qui traverse l’histoire du sport – et celle des gymnastiques et de l’éducation physique –, rencontre aussi l’obsession de la performance et du dépassement de soi. Les temps sont aux records, au risque, à l’extrême. Par ailleurs, cette intimité si spécifique qui consiste à "écouter" son corps, cette hypersensibilité à soi, implique aussi l’automatisme, l’habitude, et interroge sur le rapport liberté/servitude.
Qu’appelle-t-on "excellence corporelle" ? Est-ce la poursuite d’un bien, d’un bien-être, d’un équilibre, d’une juste mesure au sens où les Grecs l’entendaient ? Ou est-ce la quête d’une performance, c’est-à-dire d’un mieux, d’un dépassement de soi, au risque d’un excès, d’un déséquilibre ? Depuis toujours, l’histoire des pratiques corporelles nourrit cette ambivalence. Les gymnastiques de l’Antiquité initièrent les finalités pédagogique et médicale de l’effort physique, quand l’exploit olympique et militaire était vanté par Homère ou Pindare. L’équilibre est exceptionnel, savant, fragile. Aujourd’hui encore, l’éducation physique se confronte au sport, leurs projets s’opposent ou se lient, s’incluent l’un l’autre, dans le système scolaire, par exemple, qui le nomme EPS. Dans une société axée sur l’idéologie de la performance – entreprise, école, sport –, l’entretien de soi côtoie le dépassement de soi. Les définir suppose de penser la limite et le dépassement de la limite, quand le glissement, souvent, s’opère de l’un à l’autre, inhérent à l’effort.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité EPSE-6364 796.7-50.01 Ouvrage Institut d’Éducation Physique et Sportive Entraînement/Enseignement sportif Exclu du prêt EPSE-6365 796.7-50.02 Ouvrage Institut d’Éducation Physique et Sportive Entraînement/Enseignement sportif Disponible