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La plongée en apnée / Jacques Henri Corriol
Titre : La plongée en apnée : physiologie et médecine Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Henri Corriol (1920-....), Auteur Mention d'édition : 2e éd. Editeur : Paris : Masson Année de publication : 1996 Importance : VI-154 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-225-85032-5 Note générale : Bibliogr. p. 137-150. Index Langues : Français (fre) Mots-clés : Plongée libre Aspect physiologique Aspect médical l’immersion et des variations de pression hydrostatique l’embarcation disposant de moyen de remonter le plongeur l’hyperventilation prolonge le risque pour un événement anoxique Index. décimale : 612.4- Physiologie du sport Résumé : Ce traité de médecine subaquatique dédié à l’apnée est excellent. Son auteur a une expérience incroyable du sujet et il fait incontestablement preuve d’un grand talent pédagogique pour nous transmettre ses connaissances.
L’historique nous situe bien dans le temps et l’espace les origines de l’apnée (bassin méditerranéen et asie du sud-est)
Ensuite l’auteur rappelle les principes de l’immersion puis évoque la physiopathologie de la plongée en apnée en disséquant l’accidentologie et en proposant des moyens préventifs.
En résumé, on peut retenir que :
l’immersion mobilise d’importants volumes sanguins vers le thorax
la physique de l’immersion « égalise les différences terrestres de perfusion d’organes »
l’hyperventilation prolonge certes la durée de l’apnée en augmentant la réserve alcaline mais précipite le sujet en zone de risque pour un événement anoxique
il existe une très grande variabilité intra et interindividuel de l’hyperventilation
les accidents anoxiques sont le résultats de la conjugaison de la perte de l’alarme acide (du fait d’une hyperventilation préalable) et de la consommation d’oxygène pouvant se majorer par l’effort lié à la remontée ajoutée de la diminution de la pression barométrique à la remontée faisant dramatiquement chuter la pression partielle en oxygène dans le sang et les alvéoles pulmonaires
l’hyperventilation favorise également une vasoconstriction cérébrale sensibilisant le cerveau à la souffrance hypoxique
il faut absolument éviter les plongées en apnées répétées car
l’équilibration du CO2 stocké durant l’apnée sur les tampons mets plus d’une dizaine de minutes à s’équilibrer en surface
l’exposition à un risque d’accident de décompression augmente rapidement (stockage d’azote dissous dans les tissus au fil des plongées couplé à une remontée rapide)
la bradycardie liée à l’apnée est peut être un phénomène de préservation de la consommation de l’oxygène héritée de l’évolution
la bradycardie d’immersion en apnée est déclenchée par l’apnée et l’immersion de la face en eau froide
la bradycardie peut être associée à d’autres phénomènes électrophysiologiques tels que des extrasystoles ventriculaires ou des troubles de conductions pouvant être incriminés dans la genèse de certains accidents (rare mais possible)
la bradycardie du plongeur en apnée est associée à une vasoconstriction musculaire intense
le lactate généré dans le muscle, libéré à la levée de la vasoconstriction musculaire en fin de plongée potentialise la chute du pH et l’augmentation de la PaCO2 du fait des tampons relarguant du CO2
les gastralgies sont un effet de l’immersion et des variations de pression hydrostatique
En conclusion, l’auteur rappelle que l’apnée doit être un sport encadré médicalement. Et il prodigue ses conseils :
il faut limiter l’hyperventilation à 3-4 mouvements respiratoires amples,
il faut limiter la durée de l’apnée à 90 s,
la plongée doit s’effectuer en binôme avec un observateur dans l’embarcation disposant de moyen de remonter le plongeur,
il faut limiter le nombre de plongées par heure : pas plus de 6 – 8 plongées,
il faut savoir réguler ses efforts lors de la remontée,
il faut savoir sortir de l’eau pour se reposer,
il faut limiter l’usage des locoplongeurs qui repoussent les limites.
La plongée en apnée : physiologie et médecine [texte imprimé] / Jacques Henri Corriol (1920-....), Auteur . - 2e éd. . - Paris : Masson, 1996 . - VI-154 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-225-85032-5
Bibliogr. p. 137-150. Index
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Plongée libre Aspect physiologique Aspect médical l’immersion et des variations de pression hydrostatique l’embarcation disposant de moyen de remonter le plongeur l’hyperventilation prolonge le risque pour un événement anoxique Index. décimale : 612.4- Physiologie du sport Résumé : Ce traité de médecine subaquatique dédié à l’apnée est excellent. Son auteur a une expérience incroyable du sujet et il fait incontestablement preuve d’un grand talent pédagogique pour nous transmettre ses connaissances.
L’historique nous situe bien dans le temps et l’espace les origines de l’apnée (bassin méditerranéen et asie du sud-est)
Ensuite l’auteur rappelle les principes de l’immersion puis évoque la physiopathologie de la plongée en apnée en disséquant l’accidentologie et en proposant des moyens préventifs.
En résumé, on peut retenir que :
l’immersion mobilise d’importants volumes sanguins vers le thorax
la physique de l’immersion « égalise les différences terrestres de perfusion d’organes »
l’hyperventilation prolonge certes la durée de l’apnée en augmentant la réserve alcaline mais précipite le sujet en zone de risque pour un événement anoxique
il existe une très grande variabilité intra et interindividuel de l’hyperventilation
les accidents anoxiques sont le résultats de la conjugaison de la perte de l’alarme acide (du fait d’une hyperventilation préalable) et de la consommation d’oxygène pouvant se majorer par l’effort lié à la remontée ajoutée de la diminution de la pression barométrique à la remontée faisant dramatiquement chuter la pression partielle en oxygène dans le sang et les alvéoles pulmonaires
l’hyperventilation favorise également une vasoconstriction cérébrale sensibilisant le cerveau à la souffrance hypoxique
il faut absolument éviter les plongées en apnées répétées car
l’équilibration du CO2 stocké durant l’apnée sur les tampons mets plus d’une dizaine de minutes à s’équilibrer en surface
l’exposition à un risque d’accident de décompression augmente rapidement (stockage d’azote dissous dans les tissus au fil des plongées couplé à une remontée rapide)
la bradycardie liée à l’apnée est peut être un phénomène de préservation de la consommation de l’oxygène héritée de l’évolution
la bradycardie d’immersion en apnée est déclenchée par l’apnée et l’immersion de la face en eau froide
la bradycardie peut être associée à d’autres phénomènes électrophysiologiques tels que des extrasystoles ventriculaires ou des troubles de conductions pouvant être incriminés dans la genèse de certains accidents (rare mais possible)
la bradycardie du plongeur en apnée est associée à une vasoconstriction musculaire intense
le lactate généré dans le muscle, libéré à la levée de la vasoconstriction musculaire en fin de plongée potentialise la chute du pH et l’augmentation de la PaCO2 du fait des tampons relarguant du CO2
les gastralgies sont un effet de l’immersion et des variations de pression hydrostatique
En conclusion, l’auteur rappelle que l’apnée doit être un sport encadré médicalement. Et il prodigue ses conseils :
il faut limiter l’hyperventilation à 3-4 mouvements respiratoires amples,
il faut limiter la durée de l’apnée à 90 s,
la plongée doit s’effectuer en binôme avec un observateur dans l’embarcation disposant de moyen de remonter le plongeur,
il faut limiter le nombre de plongées par heure : pas plus de 6 – 8 plongées,
il faut savoir réguler ses efforts lors de la remontée,
il faut savoir sortir de l’eau pour se reposer,
il faut limiter l’usage des locoplongeurs qui repoussent les limites.
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