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L'être Humain / Hugues Gounelle
Titre : L'être Humain : Comportements Et Etapes De La Vie T2 Type de document : texte imprimé Auteurs : Hugues Gounelle, Auteur Editeur : Alger: Enap Année de publication : 1990 Importance : 207 p Format : 21x25cm Langues : Français (fre) Mots-clés : Comportements Etapes De La Vie L'être Humain l'enfance la jeunesse la veilleisse Index. décimale : 610- Sciences médicales Résumé : Naissance : constitue un traumatisme psychobiologique : une adaptation biologique marquée par
l'augmentation du volume du poumon, de l'élévation de la tension artérielle, du tonus musculaire et
l'acquisition de nouveaux schémas de comportement dans le domaine de la nutrition, du sommeil et
de l'activité générale. Le bébé ne possède pas de mécanisme déterminé de ses comportements
futurs, il est seulement muni de la capacité d'apprendre d'autrui les comportements les mieux
adaptés. Il n'a aucune relation avec les objets et les humains qui l’entourent : il s'agit d'une étape
"préobjectale" et se confond avec le milieu et ne font qu'un.
➢ Sur le plan physiologique : le nourrisson est sensible à la lumière, le champ de vision est à
45°, rien ne prouve qu'il perçoive les couleurs, les sons sont perçus dans leur intensité et leurs
rythmes, l'odorat, le goût, le contact, la température, la douleur et la sensibilité kinesthésique
semble exister chez le nouveau-né.
➢ Sur le plan émotionnel : le nourrisson ressent le déplaisir (exemple : la faim), les parents
apaisent cette tension désagréable pour donner la quiétude et non le plaisir
• Petite enfance (0-2 ans) :
➢ Même si l'enfant ne reconnait pas sa mère durant les premiers mois, la relation avec elle
assure sa sécurité de base. Son acte nourricier, son contact physique, la chaleur et la manière
dont elle le prend sont les seuls biens de l'enfant avec le monde environnant.
➢ À trois mois, l'enfant sourit à une figure habituelle et à six mois, il commence à reconnaitre
sa mère et pleurer devant l'étranger. La communication est basée sur quatre plans, pour
manifester ses besoins, ce n'est que vers 12 mois que le langage apparait avec quatre
premiers mots puis s'enrichit sur le plan lexical et syntaxique : il a appris beaucoup de mots
et peut construire une phrase. Seulement jusqu'à trois ans, l'enfant parle pour lui-même, ce
langage est dit égocentrique, il parle avec les autres mais ne parle pas aux autres. Le langage
socialisé, qui s'adresse aux autres, est caractérisé par l'adaptation à l’interlocuteur : il apparait
que vers quatre ans. La formation de l'image du corps est progressive, c'est grâce aux
mouvements et aux expériences que l'enfant aura une idée de la constitution corporelle.
➢ Pour prendre conscience que le pouce qu'il suce ou les pieds qu'il regarde lui appartiennent,
l'enfant doit associer plusieurs expériences, par exemple : les sensations kinesthésiques des
mouvements de ses pieds avec les perceptions visuelles de ceux-ci. Jusqu'à deux ans, l'enfant
arrive à reconnaitre les autres sur une photographie mais ne se reconnait pas lui-même. La
capacité d'imiter certains gestes comme se toucher le nez est un signe de la formation de
l'image corporelle. Cette dernière est le fondement du concept de soi, mais n'est pas la seule.
Le concept de soi dépasse la perception de soi pour atteindre les rôles sociaux, la position par
rapport à l'autorité.
• Enfant de 2 à 5 ans : il apparait chez l'enfant le désir de l'autonomie, de l'indépendance par rapport
aux parents, c'est "l'affirmation par le non". Il est inutile de le raisonner mais de l'accompagner dans
son négativisme. Rapidement, l'enfant revient à de meilleurs sentiments et comprendre qu'il ne peut
sortir dans la rue sans être accompagné. L'amélioration de son vocabulaire lui fera poser plus de
question, c'est le désir de tout connaître et expliquer. Il commence par "qu'est-ce-que c’est ?" et finit
par les "comment" pour lui tout à une explication. Ce n'est que plus tard qu'il accepte le hasard et
l'inexpliqué. Les parents doivent être patients et doivent répondre à toutes les questions.
• Période de latence : cette période est marquée par une sociabilité complète de l'enfant à ce que font
les autres, il devient capable de collaborer activement avec autrui pour effectuer un travail et a
accepté la division selon les capacités de chacun. L'enfant éprouve un sentiment de responsabilité
par rapport aux autres membres du groupe.
Adolescence
Le début de l'adolescence est marqué par des critères physiques, facile à identifier (menstruation chez la
fille, émission de liquide séminal chez le garçon). La fin de l'adolescence peut aller jusqu'à 25 ou 30 ans selon
les critères socio-économiques et culturels.
• Sur le plan psychologique : elle est marquée par des réactions particulières : révolte contre l'autorité,
recherche d'un statut, conflit de la sexualité
• L'adolescent utilise les mécanismes suivants :
➢ Identification : à des amis, des adultes et des stars permet de supplanter l'amour dirigé
initialement aux parents
➢ Intellectualisation : il a peur de cet éveil de désirs et ne pouvant faire face, il s'évade dans le
monde des idées d'où les interminables discussions, les journaux personnels, la tentative de
poésie
➢ Absentéisme : contre ses pulsions, il veut se montrer fort, pour cela il renonce à des choses
très bénignes même un dessert, il lutte contre tous les instincts et désirs : c'est les sacrifices
externes, le renoncement, les élans religieux. Ce mécanisme complète l'intellectualisation.
Maturité
La maturité psychologique s'exprime au niveau affectif, intellectuel et social. C'est un état dynamique qui
évolue avec des progrès et des régressions. Pour Freud, la maturité est caractérisée par l'aptitude à travailler
et à aimer. C'est la capacité d'équilibrer les forces contradictoires émanant d'une part des désirs et instinct
profond et la réalité et les exigences extérieures. Pour Rogers, la maturité s'exprime par l’épanouissement
de l'individu qui ressent et accepte tous les désirs mais en tenant compte de la réalité, par la confiance en
sa personne en tant que juge de sa capacité, au lieu d'une défense permanente contre les désirs et d'un
doute négatif sur sa personne.
Vieillesse
Elle se manifeste de façon progressive et insidieuse qui est difficile d'observer ces premiers effets. Au fond,
l'individu commence à vieillir dès qu'il arrête de grandir, à mesure que l'on avance dans l'âge, certaines de
nos capacités diminuent mais nous acquérons de l'expérience, ce qui rend moins apparent le début de la
vieillesse. Par ailleurs, la vieillesse est un processus individuel :
• Aspect physique : différentes modifications, d'abord l'atrophie de la peau, troubles circulatoires,
fragilité des os, diminution de la force musculaire, déficits sensoriels (vision, audition) qui
s’accompagnent de réactions psychologiques à type de dénégation, de découragement, déprime,
dépendance à l'égard des autres, autodépréciation, des sentiments d'inutilité, de négligence de soins
à la ménopause chez la femme.
• Aspect intellectuel : les tests d'intelligence commencent à diminuer dès l'âge de 24 ans, la créativité
baisse après 45 ans. La vitesse du mouvement et de la coordination baisse également. La perte de la
mémoire de fait récent est la plus significative.
• Aspect social : le sujet se sent inutile et rejeté par l'entourage, son statut social change, les amis
disparaissent. Il devient dépendant de son entourage, rigide dans ses opinions et peu adaptatif à la
nouvelle situation.
• Aspect émotif : le sujet doit s'adapter aux frustrations nouvelles et assumer son nouveau statut.
Certains réagissent par la négation de l'âge et continue à se comporter comme s'ils étaient jeunes,
d'autres se dépriment et se blâment pour ce qu'ils leur arrivent. Parfois, le sujet accepte cette
nouvelle réalité, l'anxiété et l'insécurité existent normalement à cet âge c’est l’approche de la mort,
la moindre maladie est inquiétante.L'être Humain : Comportements Et Etapes De La Vie T2 [texte imprimé] / Hugues Gounelle, Auteur . - [S.l.] : Alger: Enap, 1990 . - 207 p ; 21x25cm.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Comportements Etapes De La Vie L'être Humain l'enfance la jeunesse la veilleisse Index. décimale : 610- Sciences médicales Résumé : Naissance : constitue un traumatisme psychobiologique : une adaptation biologique marquée par
l'augmentation du volume du poumon, de l'élévation de la tension artérielle, du tonus musculaire et
l'acquisition de nouveaux schémas de comportement dans le domaine de la nutrition, du sommeil et
de l'activité générale. Le bébé ne possède pas de mécanisme déterminé de ses comportements
futurs, il est seulement muni de la capacité d'apprendre d'autrui les comportements les mieux
adaptés. Il n'a aucune relation avec les objets et les humains qui l’entourent : il s'agit d'une étape
"préobjectale" et se confond avec le milieu et ne font qu'un.
➢ Sur le plan physiologique : le nourrisson est sensible à la lumière, le champ de vision est à
45°, rien ne prouve qu'il perçoive les couleurs, les sons sont perçus dans leur intensité et leurs
rythmes, l'odorat, le goût, le contact, la température, la douleur et la sensibilité kinesthésique
semble exister chez le nouveau-né.
➢ Sur le plan émotionnel : le nourrisson ressent le déplaisir (exemple : la faim), les parents
apaisent cette tension désagréable pour donner la quiétude et non le plaisir
• Petite enfance (0-2 ans) :
➢ Même si l'enfant ne reconnait pas sa mère durant les premiers mois, la relation avec elle
assure sa sécurité de base. Son acte nourricier, son contact physique, la chaleur et la manière
dont elle le prend sont les seuls biens de l'enfant avec le monde environnant.
➢ À trois mois, l'enfant sourit à une figure habituelle et à six mois, il commence à reconnaitre
sa mère et pleurer devant l'étranger. La communication est basée sur quatre plans, pour
manifester ses besoins, ce n'est que vers 12 mois que le langage apparait avec quatre
premiers mots puis s'enrichit sur le plan lexical et syntaxique : il a appris beaucoup de mots
et peut construire une phrase. Seulement jusqu'à trois ans, l'enfant parle pour lui-même, ce
langage est dit égocentrique, il parle avec les autres mais ne parle pas aux autres. Le langage
socialisé, qui s'adresse aux autres, est caractérisé par l'adaptation à l’interlocuteur : il apparait
que vers quatre ans. La formation de l'image du corps est progressive, c'est grâce aux
mouvements et aux expériences que l'enfant aura une idée de la constitution corporelle.
➢ Pour prendre conscience que le pouce qu'il suce ou les pieds qu'il regarde lui appartiennent,
l'enfant doit associer plusieurs expériences, par exemple : les sensations kinesthésiques des
mouvements de ses pieds avec les perceptions visuelles de ceux-ci. Jusqu'à deux ans, l'enfant
arrive à reconnaitre les autres sur une photographie mais ne se reconnait pas lui-même. La
capacité d'imiter certains gestes comme se toucher le nez est un signe de la formation de
l'image corporelle. Cette dernière est le fondement du concept de soi, mais n'est pas la seule.
Le concept de soi dépasse la perception de soi pour atteindre les rôles sociaux, la position par
rapport à l'autorité.
• Enfant de 2 à 5 ans : il apparait chez l'enfant le désir de l'autonomie, de l'indépendance par rapport
aux parents, c'est "l'affirmation par le non". Il est inutile de le raisonner mais de l'accompagner dans
son négativisme. Rapidement, l'enfant revient à de meilleurs sentiments et comprendre qu'il ne peut
sortir dans la rue sans être accompagné. L'amélioration de son vocabulaire lui fera poser plus de
question, c'est le désir de tout connaître et expliquer. Il commence par "qu'est-ce-que c’est ?" et finit
par les "comment" pour lui tout à une explication. Ce n'est que plus tard qu'il accepte le hasard et
l'inexpliqué. Les parents doivent être patients et doivent répondre à toutes les questions.
• Période de latence : cette période est marquée par une sociabilité complète de l'enfant à ce que font
les autres, il devient capable de collaborer activement avec autrui pour effectuer un travail et a
accepté la division selon les capacités de chacun. L'enfant éprouve un sentiment de responsabilité
par rapport aux autres membres du groupe.
Adolescence
Le début de l'adolescence est marqué par des critères physiques, facile à identifier (menstruation chez la
fille, émission de liquide séminal chez le garçon). La fin de l'adolescence peut aller jusqu'à 25 ou 30 ans selon
les critères socio-économiques et culturels.
• Sur le plan psychologique : elle est marquée par des réactions particulières : révolte contre l'autorité,
recherche d'un statut, conflit de la sexualité
• L'adolescent utilise les mécanismes suivants :
➢ Identification : à des amis, des adultes et des stars permet de supplanter l'amour dirigé
initialement aux parents
➢ Intellectualisation : il a peur de cet éveil de désirs et ne pouvant faire face, il s'évade dans le
monde des idées d'où les interminables discussions, les journaux personnels, la tentative de
poésie
➢ Absentéisme : contre ses pulsions, il veut se montrer fort, pour cela il renonce à des choses
très bénignes même un dessert, il lutte contre tous les instincts et désirs : c'est les sacrifices
externes, le renoncement, les élans religieux. Ce mécanisme complète l'intellectualisation.
Maturité
La maturité psychologique s'exprime au niveau affectif, intellectuel et social. C'est un état dynamique qui
évolue avec des progrès et des régressions. Pour Freud, la maturité est caractérisée par l'aptitude à travailler
et à aimer. C'est la capacité d'équilibrer les forces contradictoires émanant d'une part des désirs et instinct
profond et la réalité et les exigences extérieures. Pour Rogers, la maturité s'exprime par l’épanouissement
de l'individu qui ressent et accepte tous les désirs mais en tenant compte de la réalité, par la confiance en
sa personne en tant que juge de sa capacité, au lieu d'une défense permanente contre les désirs et d'un
doute négatif sur sa personne.
Vieillesse
Elle se manifeste de façon progressive et insidieuse qui est difficile d'observer ces premiers effets. Au fond,
l'individu commence à vieillir dès qu'il arrête de grandir, à mesure que l'on avance dans l'âge, certaines de
nos capacités diminuent mais nous acquérons de l'expérience, ce qui rend moins apparent le début de la
vieillesse. Par ailleurs, la vieillesse est un processus individuel :
• Aspect physique : différentes modifications, d'abord l'atrophie de la peau, troubles circulatoires,
fragilité des os, diminution de la force musculaire, déficits sensoriels (vision, audition) qui
s’accompagnent de réactions psychologiques à type de dénégation, de découragement, déprime,
dépendance à l'égard des autres, autodépréciation, des sentiments d'inutilité, de négligence de soins
à la ménopause chez la femme.
• Aspect intellectuel : les tests d'intelligence commencent à diminuer dès l'âge de 24 ans, la créativité
baisse après 45 ans. La vitesse du mouvement et de la coordination baisse également. La perte de la
mémoire de fait récent est la plus significative.
• Aspect social : le sujet se sent inutile et rejeté par l'entourage, son statut social change, les amis
disparaissent. Il devient dépendant de son entourage, rigide dans ses opinions et peu adaptatif à la
nouvelle situation.
• Aspect émotif : le sujet doit s'adapter aux frustrations nouvelles et assumer son nouveau statut.
Certains réagissent par la négation de l'âge et continue à se comporter comme s'ils étaient jeunes,
d'autres se dépriment et se blâment pour ce qu'ils leur arrivent. Parfois, le sujet accepte cette
nouvelle réalité, l'anxiété et l'insécurité existent normalement à cet âge c’est l’approche de la mort,
la moindre maladie est inquiétante.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité EPSE-1142 610-22.1 Ouvrage Institut d’Éducation Physique et Sportive Médecine/Biologie/Biochimie Exclu du prêt EPSE-1775 610-22.2 Ouvrage Institut d’Éducation Physique et Sportive Médecine/Biologie/Biochimie Disponible