| Titre : |
Respiration pour l'apnée : du débutant à l'expert |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Umberto Pelizzari (1965-....), Auteur ; Lisetta Landoni, Auteur ; Anna Seddone, Auteur |
| Editeur : |
Paris : Amphora |
| Année de publication : |
cop. 2010 |
| Importance : |
1 vol (175 p.) |
| Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
| Format : |
19 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-85180-794-6 |
| Prix : |
22,50 EUR |
| Note générale : |
Bibliogr. p. 175 |
| Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
| Mots-clés : |
Exercices respiratoires Plongée libre les sessions de respiration et de relaxation détendu et souple les yeux fermés la concentration les différents exercices respiratoires L'élasticité de son thorax et de son abdomen les effort apparent. |
| Index. décimale : |
797- Natation/Sports nautiques |
| Résumé : |
Extrait
Extrait de l'introduction de Umberto Pelizzari
PRÂNAYÂMA ET APNÉE :
DE MAYOL À PELIZZARI
Je me souviens comme si c'était hier, du jour où j'ai été invité par Jacques Mayol à passer avec lui quelque temps à l'île d'Elbe ainsi je peux dater, de façon extrêmement précise, ma nouvelle manière de pratiquer l'apnée.
C'était en 1990. Les premiers conseils de Jacques n'étaient pas exactement ceux que j'attendais.
M'ayant vu en action, il déclara que mon approche de l'eau était surtout physique et qu'il manquait le côté mental, fondamental dans l'apnée. Je n'ai pas saisi immédiatement ce que signifiait cette affirmation, mais j'ai commencé à le comprendre quelques semaines après, grâce au temps passé avec Jacques.
En premier lieu, nous plongions sur des fonds qui ne dépassaient pas dix mètres de profondeur... Je vous laisse imaginer combien ce fut frustrant pour moi qui voulais démontrer pouvoir atteindre des profondeurs abyssales.
Les entraînements ne commençaient jamais par des plongées en mer ou des exercices en piscine, mais le contact avec l'eau était toujours précédé par des sessions de respiration et de relaxation.
J'observais Jacques dans sa préparation : il demeurait détendu et souple, les yeux fermés, à chercher la juste concentration et pratiquait les différents exercices respiratoires. L'élasticité de son thorax et de son abdomen était très développée, il les contrôlait sans effort apparent.
J'ai de suite compris qu'une telle souplesse et une telle absence de contraction découlaient d'un entraînement assidu et conscient de la respiration; et je me rendais compte, petit à petit, qu'on m'initiait à un parcours que je n'allais plus jamais abandonner.
Respirant de cette manière, non seulement j'emmagasinais plus d'air, mais en sentant chaque muscle, j'étais forcé de garder un contact constant avec moi-même, et bien qu'il m'était difficile de rester concentré, il en découlait une souplesse et une relaxation d'un niveau particulièrement élevé. C'était la situation idéale pour me préparer à l'apnée. Ainsi, durant les nombreuses plongées peu profondes, l'impatience a laissé place à une plaisante sensation de jouissance : après cette préparation et sans autre objectif, je me fixais sur «ces sensations d'être dans l'eau», simplement immergé. Le contact de la mer sur ma peau, la lumière, le silence, les couleurs, tous les aspects que j'avais seulement observés, pris comme j'étais par la recherche du résultat, étaient maintenant l'unique objectif des immersions et faisaient partie de chaque séance d'apnée.
J'émergeais tranquille et plein de sensations positives qui me donnaient encore plus envie de plonger à nouveau pour les revivre. Entrer dans l'eau était devenu ce que Jacques entendait au début : avant toute chose une expérience de l'esprit et des sens, un bien-être profond. Les techniques qu'il utilisait lui avaient été enseignées par le maître de Prânayâma André Van Lysebeth et il les pratiquait déjà dès les années soixante, à tel point qu'il en avait fait un choix de vie bien précis. Il dédiait en effet des périodes entières durant l'année à l'étude et l'application du yoga en se rendant dans des monastères bouddhistes. Les détails de ses récits me faisaient comprendre le sérieux, la rigueur et l'engagement nécessaires, pour appréhender la discipline dans sa globalité. |
Respiration pour l'apnée : du débutant à l'expert [texte imprimé] / Umberto Pelizzari (1965-....), Auteur ; Lisetta Landoni, Auteur ; Anna Seddone, Auteur . - Paris : Amphora, cop. 2010 . - 1 vol (175 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 19 cm. ISBN : 978-2-85180-794-6 : 22,50 EUR Bibliogr. p. 175 Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
| Mots-clés : |
Exercices respiratoires Plongée libre les sessions de respiration et de relaxation détendu et souple les yeux fermés la concentration les différents exercices respiratoires L'élasticité de son thorax et de son abdomen les effort apparent. |
| Index. décimale : |
797- Natation/Sports nautiques |
| Résumé : |
Extrait
Extrait de l'introduction de Umberto Pelizzari
PRÂNAYÂMA ET APNÉE :
DE MAYOL À PELIZZARI
Je me souviens comme si c'était hier, du jour où j'ai été invité par Jacques Mayol à passer avec lui quelque temps à l'île d'Elbe ainsi je peux dater, de façon extrêmement précise, ma nouvelle manière de pratiquer l'apnée.
C'était en 1990. Les premiers conseils de Jacques n'étaient pas exactement ceux que j'attendais.
M'ayant vu en action, il déclara que mon approche de l'eau était surtout physique et qu'il manquait le côté mental, fondamental dans l'apnée. Je n'ai pas saisi immédiatement ce que signifiait cette affirmation, mais j'ai commencé à le comprendre quelques semaines après, grâce au temps passé avec Jacques.
En premier lieu, nous plongions sur des fonds qui ne dépassaient pas dix mètres de profondeur... Je vous laisse imaginer combien ce fut frustrant pour moi qui voulais démontrer pouvoir atteindre des profondeurs abyssales.
Les entraînements ne commençaient jamais par des plongées en mer ou des exercices en piscine, mais le contact avec l'eau était toujours précédé par des sessions de respiration et de relaxation.
J'observais Jacques dans sa préparation : il demeurait détendu et souple, les yeux fermés, à chercher la juste concentration et pratiquait les différents exercices respiratoires. L'élasticité de son thorax et de son abdomen était très développée, il les contrôlait sans effort apparent.
J'ai de suite compris qu'une telle souplesse et une telle absence de contraction découlaient d'un entraînement assidu et conscient de la respiration; et je me rendais compte, petit à petit, qu'on m'initiait à un parcours que je n'allais plus jamais abandonner.
Respirant de cette manière, non seulement j'emmagasinais plus d'air, mais en sentant chaque muscle, j'étais forcé de garder un contact constant avec moi-même, et bien qu'il m'était difficile de rester concentré, il en découlait une souplesse et une relaxation d'un niveau particulièrement élevé. C'était la situation idéale pour me préparer à l'apnée. Ainsi, durant les nombreuses plongées peu profondes, l'impatience a laissé place à une plaisante sensation de jouissance : après cette préparation et sans autre objectif, je me fixais sur «ces sensations d'être dans l'eau», simplement immergé. Le contact de la mer sur ma peau, la lumière, le silence, les couleurs, tous les aspects que j'avais seulement observés, pris comme j'étais par la recherche du résultat, étaient maintenant l'unique objectif des immersions et faisaient partie de chaque séance d'apnée.
J'émergeais tranquille et plein de sensations positives qui me donnaient encore plus envie de plonger à nouveau pour les revivre. Entrer dans l'eau était devenu ce que Jacques entendait au début : avant toute chose une expérience de l'esprit et des sens, un bien-être profond. Les techniques qu'il utilisait lui avaient été enseignées par le maître de Prânayâma André Van Lysebeth et il les pratiquait déjà dès les années soixante, à tel point qu'il en avait fait un choix de vie bien précis. Il dédiait en effet des périodes entières durant l'année à l'étude et l'application du yoga en se rendant dans des monastères bouddhistes. Les détails de ses récits me faisaient comprendre le sérieux, la rigueur et l'engagement nécessaires, pour appréhender la discipline dans sa globalité. |
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