| Titre : |
Puissance et performance en cyclisme |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Fred Grappe, Auteur ; William BERTUCCI, Auteur ; Bertrand BARRON, Michael GEORGES, Auteur |
| Editeur : |
Bruxelles : De Boeck |
| Année de publication : |
DL 2012 |
| Collection : |
Sciences et pratique du sport, ISSN 1373-0193 |
| Importance : |
1 vol. (364 p.) |
| Présentation : |
ill. en noir et en coul., graph., couv. ill. en coul. |
| Format : |
27 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-8041-5949-8 |
| Prix : |
39,50 EUR |
| Note générale : |
La couv. porte en plus : "s'entraîner avec des capteurs de puissance"
Index |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
cyclisme modèle holistique puissance mesure-temps validité capteur de puissance performance dépense énergétique rendement mécanique entraînementexercice effort neuroplasticité potenciel physique critique tests d'évaluation fréquence cardiaque puissance mécanique mouvement bicyclette la résistance aérodynamique Le travail mécanique |
| Index. décimale : |
798.2- Equitation/Syclisme |
| Résumé : |
Pour se déplacer le cycliste doit développer un certain niveau de
puissance. La production de puissance résulte d un processus assez complexe
qui répond à la mise en action de différents systèmes fonctionnels qui
travaillent tous en synergie afin de répondre à la demande de l exercice.
Chaque fois que le cycliste fourni un certain niveau de puissance, un
système intégré met en place une régulation spécifique pour faire en sorte
de s adapter au niveau de puissance requis. Il sollicite les mécanismes
physiologique, biomécanique et psychologique du sportif à différents niveaux
en l obligeant à mettre en place des stratégies d'adaptation et de gestion
de l effort. Cela amène à considérer que le cycliste est un système intégré
qui fonctionne comme un tout selon un modèle holistique. Cet ouvrage
souhaite mettre en lumière le fonctionnement intégré du cycliste en tant que
producteur de puissance mécanique.
ExtraitModèle holistique du cycliste comme source de puissance
développéeFred
Grappe
1. La production de la puissance mécanique, un modèle
complexeLorsqu'un sportif est en activité, on considère qu'il réalise un
exercice. L'exercice induit la mobilisation des différents segments du corps
selon des niveaux de force et de vitesse variables pour produire un
mouvement. Au final, le mouvement dans sa globalité génère la production
d'une puissance mécanique (Pméca, W) qui permet au sportif de se déplacer.
En d'autres termes, chaque fois qu'un sportif effectue un exercice, ce
dernier induit un certain niveau de Pméca. Celle-ci résulte de l'application
de certains niveaux de force et de vitesse gestuelle sur un objet (pédales,
guidon, bâtons, pagaies, sol, etc.) dans un milieu donné (l'eau en natation,
l'air pour les autres disciplines).
La recherche de la Pméca au cours d'un geste sportif a fait l'objet de
nombreux travaux dans les années 1980 [Bosco et coll., 1983 ; Williams et
Cavanagh, 1983 ; Aleshinsky, 1986 ; Lakomy, 1986 ; Van Ingen Schenau et
Cavanagh, 1990 ; Kaneko 1990]. Les chercheurs ont montré diverses approches
intéressantes pour calculer la Pméca dans différents sports mais aucun des
modèles proposés n'a fourni une théorie générale satisfaisante applicable au
calcul et à la mesure de la Pméca. Toute la difficulté réside principalement
dans le fait que la Pméca produite par le sportif pour se déplacer résulte
d'une combinaison et d'une association de forces internes et externes qu'il
doit préalablement vaincre pour produire un mouvement.
Par exemple, pour se déplacer sur sa bicyclette, un cycliste doit produire
des mouvements coordonnés de ses membres inférieurs et supérieurs et des
mouvements de torsion du tronc. Pour que la locomotion soit réalisable, il
est nécessaire que les principaux muscles qui interviennent dans la
réalisation du mouvement effectuent un travail mécanique. Dans le domaine de
la biomécanique, on distingue habituellement deux types de travail mécanique
réalisés par l'Homme : le travail interne qui correspond au travail réalisé
par le système musculaire pour assurer la mobilisation des segments et le
travail externe (interaction entre le corps et le milieu environnant : sol,
air, eau) qui correspond au travail des forces telles que la pesanteur, les
forces de réaction du support, les forces de frottement au sol, la
résistance aérodynamique. Le travail mécanique total accompli par les
muscles représente ainsi la somme des travaux interne et externe.
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Puissance et performance en cyclisme [texte imprimé] / Fred Grappe, Auteur ; William BERTUCCI, Auteur ; Bertrand BARRON, Michael GEORGES, Auteur . - Bruxelles : De Boeck, DL 2012 . - 1 vol. (364 p.) : ill. en noir et en coul., graph., couv. ill. en coul. ; 27 cm. - ( Sciences et pratique du sport, ISSN 1373-0193) . ISBN : 978-2-8041-5949-8 : 39,50 EUR La couv. porte en plus : "s'entraîner avec des capteurs de puissance"
Index Langues : Français ( fre)
| Mots-clés : |
cyclisme modèle holistique puissance mesure-temps validité capteur de puissance performance dépense énergétique rendement mécanique entraînementexercice effort neuroplasticité potenciel physique critique tests d'évaluation fréquence cardiaque puissance mécanique mouvement bicyclette la résistance aérodynamique Le travail mécanique |
| Index. décimale : |
798.2- Equitation/Syclisme |
| Résumé : |
Pour se déplacer le cycliste doit développer un certain niveau de
puissance. La production de puissance résulte d un processus assez complexe
qui répond à la mise en action de différents systèmes fonctionnels qui
travaillent tous en synergie afin de répondre à la demande de l exercice.
Chaque fois que le cycliste fourni un certain niveau de puissance, un
système intégré met en place une régulation spécifique pour faire en sorte
de s adapter au niveau de puissance requis. Il sollicite les mécanismes
physiologique, biomécanique et psychologique du sportif à différents niveaux
en l obligeant à mettre en place des stratégies d'adaptation et de gestion
de l effort. Cela amène à considérer que le cycliste est un système intégré
qui fonctionne comme un tout selon un modèle holistique. Cet ouvrage
souhaite mettre en lumière le fonctionnement intégré du cycliste en tant que
producteur de puissance mécanique.
ExtraitModèle holistique du cycliste comme source de puissance
développéeFred
Grappe
1. La production de la puissance mécanique, un modèle
complexeLorsqu'un sportif est en activité, on considère qu'il réalise un
exercice. L'exercice induit la mobilisation des différents segments du corps
selon des niveaux de force et de vitesse variables pour produire un
mouvement. Au final, le mouvement dans sa globalité génère la production
d'une puissance mécanique (Pméca, W) qui permet au sportif de se déplacer.
En d'autres termes, chaque fois qu'un sportif effectue un exercice, ce
dernier induit un certain niveau de Pméca. Celle-ci résulte de l'application
de certains niveaux de force et de vitesse gestuelle sur un objet (pédales,
guidon, bâtons, pagaies, sol, etc.) dans un milieu donné (l'eau en natation,
l'air pour les autres disciplines).
La recherche de la Pméca au cours d'un geste sportif a fait l'objet de
nombreux travaux dans les années 1980 [Bosco et coll., 1983 ; Williams et
Cavanagh, 1983 ; Aleshinsky, 1986 ; Lakomy, 1986 ; Van Ingen Schenau et
Cavanagh, 1990 ; Kaneko 1990]. Les chercheurs ont montré diverses approches
intéressantes pour calculer la Pméca dans différents sports mais aucun des
modèles proposés n'a fourni une théorie générale satisfaisante applicable au
calcul et à la mesure de la Pméca. Toute la difficulté réside principalement
dans le fait que la Pméca produite par le sportif pour se déplacer résulte
d'une combinaison et d'une association de forces internes et externes qu'il
doit préalablement vaincre pour produire un mouvement.
Par exemple, pour se déplacer sur sa bicyclette, un cycliste doit produire
des mouvements coordonnés de ses membres inférieurs et supérieurs et des
mouvements de torsion du tronc. Pour que la locomotion soit réalisable, il
est nécessaire que les principaux muscles qui interviennent dans la
réalisation du mouvement effectuent un travail mécanique. Dans le domaine de
la biomécanique, on distingue habituellement deux types de travail mécanique
réalisés par l'Homme : le travail interne qui correspond au travail réalisé
par le système musculaire pour assurer la mobilisation des segments et le
travail externe (interaction entre le corps et le milieu environnant : sol,
air, eau) qui correspond au travail des forces telles que la pesanteur, les
forces de réaction du support, les forces de frottement au sol, la
résistance aérodynamique. Le travail mécanique total accompli par les
muscles représente ainsi la somme des travaux interne et externe.
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