Titre : |
Volley-ball au masculin : comparaison des différents entraînements d'équipes du top niveau |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Paul Boudart, Auteur |
Editeur : |
Paris : Chiron |
Année de publication : |
impr. 2008 |
Collection : |
Sports pratique, ISSN 1622-7220 |
Importance : |
1 vol. (175 p.) |
Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7027-1223-8 |
Prix : |
19 EUR |
Note générale : |
Titre de couv. et titre de dos : "Le volley-ball au masculin" |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Entraînement sportif volley-bal plan de jeux apprentissage physiologie psychologie éffort physique blessures préparation du joueur compétition |
Index. décimale : |
796.7- Entraînement sportif |
Résumé : |
Présentation de l'éditeur
L'auteur a étudié, sur une période couvrant plusieurs années consécutives, les entraînements et les méthodes de travail de coaches de quelques équipes de volley-ball du top niveau et de l'international. L'intérêt de cette observation réside dans le fait de comparer, de mettre en place un entraînement type fait d'esprit d'analyse mais aussi de créativité et d'adaptation entièrement voué à l'équipe dirigée par un entraîneur qui cherche avant tout la performance et le bien-être de ses joueurs.
Voici, ci-dessous présentées, les grandes parties de cet ouvrage :
° La préparation physique de l'équipe.
° Palmarès des entraîneurs examinés : Daniele Bagnoli, Bruno Bagnoli, Laurent Tillie, Philippe Blain, Marcelo Fronckowiak, Claudio Gewehr, Jan Debrandt, Domniek Baeyens.
° Analyse comparative et Appréciations.
Extrait
La préparation physique de l'équipe
Monsieur Albert Daffe, secrétaire émérite de la fédération belge et entraîneur de l'équipe pro d'Yvoir, a conforté mon idée concernant l'efficacité d'un scooting face à un super joueur du top. Toutes les analyses préalables, et tous les systèmes de jeu mis en action face à un tel joueur tiendront-ils la route ?
La marque de fabrique de bons joueurs n'est-elle pas justement de déjouer avec intelligence les pièges technico-tactiques, mis en place par l'adversaire ? N'est-ce pas l'aspect psychologique lié à l'aspect physique qui peut éventuellement faire échec à un moment donné d'une saison, d'une rencontre, d'un point ?
À part quelques exceptions, il faut bien reconnaître que, tactiquement, beaucoup d'équipes se ressemblent. Il n'y a plus de grandes tendances comme on constatait au niveau mondial autour des années 1980-1990. On y voyait globalement des équipes de l'Est impressionnant par leur physique, des équipes sud-américaines très techniques, des équipes japonaises ou américaines excellant en science défensive et une équipe de France rivalisant avec les meilleures grâce à son génie tactique offensif orchestré par un distributeur hors norme.
À l'heure actuelle, stratégiquement, tout s'équilibre, à part quelques nuances. La technique des joueurs du top s'est hyper spécialisée suivant la place qu'ils occupent sur le terrain. Les morphologies sont sélectionnées dès le plus jeune âge et la prépondérance physique fait la différence. Dès lors, il n'est pas étonnant de constater que la préparation physique peut faire la différence chez des joueurs à valeur technique égale.
Cette préparation physique peut être très différente d'une équipe à l'autre. En 2000, en Belgique, il était remarquable de constater que le champion effectuait hebdomadairement trois séances de musculation intensive, deux séances pour le deuxième et une pour le troisième. Tout était, pour ces clubs, une question d'investissement financier.
De là à en déduire que !... Non, évidemment, ce serait simplifier les mérites d'une réussite, car derrière cette préparation physique, il y a également une méthode, une spécificité. Certaines équipes emploient un préparateur physique spécifique, d'autres emploient leur propre entraîneur. Que dire sur un aussi vaste sujet !
On part, pour certaines équipes, avec un travail méthodique scrupuleusement respecté. On charge progressivement au début de la préparation jusqu'au terme de celle-ci et cela avant d'aborder le championnat pendant lequel on respecte scrupuleusement les cycles avec remise en question périodique de la charge maximale.
Chez d'autres, on travaille plutôt de manière régulière du début à la fin avec un petit nombre de séries de 30 à 60 répétitions de la charge maximale, et cela de manière ondulatoire.
Quelques équipes travaillent très lourd dans la préparation pour diminuer progressivement à l'aube de la saison et se contentent d'un entretien régulier à charge moyenne.
D'autres, encore, travaillent en fonction des besoins ou de manière plus souple : 6 à 7 répétitions d'une charge maximale à un entraînement et 5 séries de 10 répétitions à 70 % lors d'un autre. On pourrait être très prolixe à ce sujet, mais maintenant il faut aussi tenir compte de la longueur des saisons et de la répétitivité des confrontations internationales. Et il est parfois sage de pouvoir moduler afin d'éviter les blessures de répétitions d'effort. Il faut tenir compte de la physiologie du joueur et de son aptitude à digérer certains excès physiques. |
Volley-ball au masculin : comparaison des différents entraînements d'équipes du top niveau [texte imprimé] / Paul Boudart, Auteur . - Paris : Chiron, impr. 2008 . - 1 vol. (175 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm. - ( Sports pratique, ISSN 1622-7220) . ISBN : 978-2-7027-1223-8 : 19 EUR Titre de couv. et titre de dos : "Le volley-ball au masculin" Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Entraînement sportif volley-bal plan de jeux apprentissage physiologie psychologie éffort physique blessures préparation du joueur compétition |
Index. décimale : |
796.7- Entraînement sportif |
Résumé : |
Présentation de l'éditeur
L'auteur a étudié, sur une période couvrant plusieurs années consécutives, les entraînements et les méthodes de travail de coaches de quelques équipes de volley-ball du top niveau et de l'international. L'intérêt de cette observation réside dans le fait de comparer, de mettre en place un entraînement type fait d'esprit d'analyse mais aussi de créativité et d'adaptation entièrement voué à l'équipe dirigée par un entraîneur qui cherche avant tout la performance et le bien-être de ses joueurs.
Voici, ci-dessous présentées, les grandes parties de cet ouvrage :
° La préparation physique de l'équipe.
° Palmarès des entraîneurs examinés : Daniele Bagnoli, Bruno Bagnoli, Laurent Tillie, Philippe Blain, Marcelo Fronckowiak, Claudio Gewehr, Jan Debrandt, Domniek Baeyens.
° Analyse comparative et Appréciations.
Extrait
La préparation physique de l'équipe
Monsieur Albert Daffe, secrétaire émérite de la fédération belge et entraîneur de l'équipe pro d'Yvoir, a conforté mon idée concernant l'efficacité d'un scooting face à un super joueur du top. Toutes les analyses préalables, et tous les systèmes de jeu mis en action face à un tel joueur tiendront-ils la route ?
La marque de fabrique de bons joueurs n'est-elle pas justement de déjouer avec intelligence les pièges technico-tactiques, mis en place par l'adversaire ? N'est-ce pas l'aspect psychologique lié à l'aspect physique qui peut éventuellement faire échec à un moment donné d'une saison, d'une rencontre, d'un point ?
À part quelques exceptions, il faut bien reconnaître que, tactiquement, beaucoup d'équipes se ressemblent. Il n'y a plus de grandes tendances comme on constatait au niveau mondial autour des années 1980-1990. On y voyait globalement des équipes de l'Est impressionnant par leur physique, des équipes sud-américaines très techniques, des équipes japonaises ou américaines excellant en science défensive et une équipe de France rivalisant avec les meilleures grâce à son génie tactique offensif orchestré par un distributeur hors norme.
À l'heure actuelle, stratégiquement, tout s'équilibre, à part quelques nuances. La technique des joueurs du top s'est hyper spécialisée suivant la place qu'ils occupent sur le terrain. Les morphologies sont sélectionnées dès le plus jeune âge et la prépondérance physique fait la différence. Dès lors, il n'est pas étonnant de constater que la préparation physique peut faire la différence chez des joueurs à valeur technique égale.
Cette préparation physique peut être très différente d'une équipe à l'autre. En 2000, en Belgique, il était remarquable de constater que le champion effectuait hebdomadairement trois séances de musculation intensive, deux séances pour le deuxième et une pour le troisième. Tout était, pour ces clubs, une question d'investissement financier.
De là à en déduire que !... Non, évidemment, ce serait simplifier les mérites d'une réussite, car derrière cette préparation physique, il y a également une méthode, une spécificité. Certaines équipes emploient un préparateur physique spécifique, d'autres emploient leur propre entraîneur. Que dire sur un aussi vaste sujet !
On part, pour certaines équipes, avec un travail méthodique scrupuleusement respecté. On charge progressivement au début de la préparation jusqu'au terme de celle-ci et cela avant d'aborder le championnat pendant lequel on respecte scrupuleusement les cycles avec remise en question périodique de la charge maximale.
Chez d'autres, on travaille plutôt de manière régulière du début à la fin avec un petit nombre de séries de 30 à 60 répétitions de la charge maximale, et cela de manière ondulatoire.
Quelques équipes travaillent très lourd dans la préparation pour diminuer progressivement à l'aube de la saison et se contentent d'un entretien régulier à charge moyenne.
D'autres, encore, travaillent en fonction des besoins ou de manière plus souple : 6 à 7 répétitions d'une charge maximale à un entraînement et 5 séries de 10 répétitions à 70 % lors d'un autre. On pourrait être très prolixe à ce sujet, mais maintenant il faut aussi tenir compte de la longueur des saisons et de la répétitivité des confrontations internationales. Et il est parfois sage de pouvoir moduler afin d'éviter les blessures de répétitions d'effort. Il faut tenir compte de la physiologie du joueur et de son aptitude à digérer certains excès physiques. |
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