Titre : |
L'enfant et l'athlétisme |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
collectif, Auteur |
Editeur : |
Paris: Revue EPS, 1972 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
limites de la compétition la motivation l’activité persévérance les relations |
Index. décimale : |
796.7- Entraînement sportif |
Résumé : |
Ce qui semble primordial, c’est de réussir à déclencher l’investissement de l’enfant. Celui-ci aime
spontanément le jeu et le mouvement mais il faudra quand même réussir à l’intéresser et maintenir son
attention sur l’activité proposée…
Selon DURAND, l’investissement de l’enfant dans une tâche peut dépendre de :
- la motivation
- l’activité : ex, persévérance…
- le contrôle : ex, émotionnel
- les relations : extraverti / introverti
dominance / agressivité pour tâche collective…
sociabilité / coopération
Pour ce qui concerne la motivation, trois grands types d’après DURAND :
- accomplissement
- hédonique, plaisir / jeu
- affiliation (rencontre avec les autres)
- La motivation d’accomplissement correspond chez l’enfant au besoin de grandir, se sentir
progresser, sentir augmenter ses pouvoirs moteurs, devenir autonome… L’enfant a besoin de sentir qu’il
est acteur de ses propres progrès.
D’où l’importance de lui proposer des tâches où il peut être en réussite mais au prix d’un effort, de
plusieurs essais = décalage optimal.
D’où l’intérêt également de proposer une activité signifiante où l’enfant se mobilise par rapport à un but
concret, adapté à un niveau d’habileté dans la perspective d’un dépassement. (Voir notions d’effort
consenti et d’habileté perçue)
- Intérêt aussi de la connaissance du résultat :
L’enfant tâtonne pour trouver la réponse, il a besoin d’être guidé pour ne pas rester en échec…
« A travers une compétence, l’enfant va chercher à constituer une image de soi clairement définie qui va
lui permettre de trouver son identité par rapport aux autres »
- limites de la compétition :
Il peut y avoir renforcement de la motivation si associé à compétence
2
Par contre, baisse si écart trop important et échec…
Et problème de gestion des émotions (stress, conflits…)
En effet, le rapport aux règles n’est pas stable chez l’enfant :
- à 5 ans, non conscience, triche d’une façon non délibérée
- à 8-9 ans, ambivalence : comprend mais triche si permet d’être efficace
- à 11-12 ans : règle admise et réprouv |
L'enfant et l'athlétisme [texte imprimé] / collectif, Auteur . - [S.l.] : Paris: Revue EPS, 1972, [s.d.]. Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
limites de la compétition la motivation l’activité persévérance les relations |
Index. décimale : |
796.7- Entraînement sportif |
Résumé : |
Ce qui semble primordial, c’est de réussir à déclencher l’investissement de l’enfant. Celui-ci aime
spontanément le jeu et le mouvement mais il faudra quand même réussir à l’intéresser et maintenir son
attention sur l’activité proposée…
Selon DURAND, l’investissement de l’enfant dans une tâche peut dépendre de :
- la motivation
- l’activité : ex, persévérance…
- le contrôle : ex, émotionnel
- les relations : extraverti / introverti
dominance / agressivité pour tâche collective…
sociabilité / coopération
Pour ce qui concerne la motivation, trois grands types d’après DURAND :
- accomplissement
- hédonique, plaisir / jeu
- affiliation (rencontre avec les autres)
- La motivation d’accomplissement correspond chez l’enfant au besoin de grandir, se sentir
progresser, sentir augmenter ses pouvoirs moteurs, devenir autonome… L’enfant a besoin de sentir qu’il
est acteur de ses propres progrès.
D’où l’importance de lui proposer des tâches où il peut être en réussite mais au prix d’un effort, de
plusieurs essais = décalage optimal.
D’où l’intérêt également de proposer une activité signifiante où l’enfant se mobilise par rapport à un but
concret, adapté à un niveau d’habileté dans la perspective d’un dépassement. (Voir notions d’effort
consenti et d’habileté perçue)
- Intérêt aussi de la connaissance du résultat :
L’enfant tâtonne pour trouver la réponse, il a besoin d’être guidé pour ne pas rester en échec…
« A travers une compétence, l’enfant va chercher à constituer une image de soi clairement définie qui va
lui permettre de trouver son identité par rapport aux autres »
- limites de la compétition :
Il peut y avoir renforcement de la motivation si associé à compétence
2
Par contre, baisse si écart trop important et échec…
Et problème de gestion des émotions (stress, conflits…)
En effet, le rapport aux règles n’est pas stable chez l’enfant :
- à 5 ans, non conscience, triche d’une façon non délibérée
- à 8-9 ans, ambivalence : comprend mais triche si permet d’être efficace
- à 11-12 ans : règle admise et réprouv |
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