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Le projet urbain participatif / Philippe Verdier
Titre : Le projet urbain participatif : apprendre à faire la ville avec ses habitants Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Verdier (1944-....), Auteur Editeur : Gap : Y. Michel Année de publication : DL 2009 Autre Editeur : Paris : Adels-Revue "Territoires" Collection : Société civile (Gap), ISSN 1957-9209 Importance : 1 vol. (264 p.) Présentation : ill., couv. ill Format : 21 x 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-913492-69-1 Prix : 24,50 EUR Note générale : Éditeur : Co-éditions Yves Michel et Adels (1 septembre 2009)
Langue : Français
Broché : 264 pages
ISBN-10 : 291349269X
ISBN-13 : 978-2913492691
Poids de l'article : 600 g
Dimensions : 22.6 x 1.6 x 20.9 cmLangues : Français (fre) Mots-clés : Espace villages villes production de la ville projet urbain Index. décimale : 710 Urbanism Résumé : Philippe VERDIER
Préface de Jean-Pierre Gautry, Président de la Société Française des Urbanistes
Le projet urbain participatif
Apprendre à faire la ville avec ses habitants
Élus locaux, militants associatifs, urbanistes, sociologues et intervenants sociaux, architectes, paysagistes, aménageurs et habitants... Tous, nous pensons être les maillons essentiels pour construire la ville, la comprendre, la faire vivre, l'embellir, la dessiner... Tous, nous avons un jour partagé l'intuition que l'amélioration de notre cadre de vie pouvait être le point de départ d'un mieux être, collectif comme individuel.
Les uns et les autres, nous éprouvons cruellement la difficulté d'une telle ambition : nos efforts se heurtent à l'incompréhension du grand public, à la frilosité de quelques décideurs ou à la persistance de problèmes sociaux lourds. Et pourtant, la ville, notre ville ne se fera pas sans nous !...
Pédagogique et accessible tout en faisant découvrir la complexité des faits et des enjeux, cet ouvrage propose à tous ceux qui s'intéressent à la préparation des projets urbains une double initiation, sociale et spatiale, et une boîte à outils complète pour comprendre ce qu'est la ville et la notion actuelle de projet urbain. Pas à pas, il nous emmène dans la complexité de la construction d'un îlot, d'un quartier, d'une Cité, qui prend réellement en compte la demande sociale en profondeur.
Au fil des pages et des étapes illustrées d'un projet urbain partagé, c'est aussi un point de vue critique qui apparaît sur les conditions de production de la ville, et l'ambition de refuser les facilités des recettes d'imageries urbaines marchandisées au profit d'une démarche de projet à la fois exigeante et proche des gens.
Rarement urbanisme et sociologie se sont complétés avec autant de sens, dessinant au final une philosophie pratique d'action pour la ville, avec ses habitants, présents et à venir.
Philippe Verdier est urbaniste et sociologue. Il a travaillé sur de nombreux projets urbains, souvent dans des quartiers en difficulté. Salarié d'un atelier public d'urbanisme et d'architecture, et responsable d'un cabinet privé d'urbanisme à Orléans, il a initié des générations d'étudiants en urbanisme aux thématiques développées dans cet ouvrage.
Depuis les années 60, de très nombreuses initiatives ont été prises sur le thème de la participation des habitants aux décisions d'urbanisme qui les concernent au premier chef. Cette thématique a aussi fait l'objet d'un très grand nombre de rencontres, de colloques, séminaires, contrats de recherche, etc.
Loin de se restreindre, ce flot d'initiatives, de publications, de textes juridiques continue aujourd'hui à être alimenté.
Ces initiatives multiples ont évolué avec le contexte, depuis l'époque des grands ensembles, des enquêtes-participation, des Groupes d'Action Municipale, de l'habitat groupé autogéré, des ateliers publics, jusqu'aux simulations visuelles qui facilitent les démarches médiatico-festivo-militantes d'aujourd'hui, et jusqu'aux initiatives du législateur prévoyant une obligation de concertation dans de nombreux cas. Dans le même temps, la notion de projet urbain a véritablement pris corps, avec ce qu'elle implique de légitimité d'un travail d'équipe transversal, loin des coups de crayon impérieux des urbanistes démiurges d'autrefois.
Cette multiplication des initiatives de participation comporte un coté rassurant et un autre coté inquiétant.
Le côté rassurant : on a le sentiment que l'écoute des habitants (et la volonté symétrique de ne pas verser dans la technocratie) est une vraie ambition, un souci qui anime fréquemment les décideurs, les concepteurs et les intervenants sociaux. Cela prouve aussi qu'on ne se contente pas des "recettes" élaborées dans le passé, que l'on est toujours en recherche.
Le côté inquiétant : on se demande si toutes les expériences, méthodes et théories développées ont été vraiment cumulatives, si l'on ne réinvente pas l'eau chaude, et s'il y a bien de la rigueur professionnelle à présenter sans cesse de nouvelles expériences de participation, parfois plus destinées à faire parler de sa ville qu'à promouvoir véritablement ses habitants...
Entre assurance d'un intérêt persistant pour le sujet et inquiétude (motrice) sur les contenus de ce que l'on continue le plus souvent à appeler des expériences de participation, ce livre repose sur un postulat : il y a, chez un grand nombre de décideurs, d'élus, de concepteurs, de professionnels du social... et d'habitants, un intérêt pour partager des savoirs en vue de mieux fabriquer du projet urbain réellement "spatial-social".
Biographie de l'auteur
Philippe Verdier est urbaniste et sociologue. Il a travaillé sur de nombreux projets urbains, souvent dans des quartiers en difficulté. Salarié d'un atelier public d'urbanisme et d'architecture, et responsable d'un cabinet privé d'urbanisme à Orléans, il a initié des générations d'étudiants en urbanisme aux thématiques développées dans cet ouvrage.Note de contenu : Notice rédigée d'après la couverture
IndexLe projet urbain participatif : apprendre à faire la ville avec ses habitants [texte imprimé] / Philippe Verdier (1944-....), Auteur . - Gap : Y. Michel : Paris : Adels-Revue "Territoires", DL 2009 . - 1 vol. (264 p.) : ill., couv. ill ; 21 x 23 cm. - (Société civile (Gap), ISSN 1957-9209) .
ISBN : 978-2-913492-69-1 : 24,50 EUR
Éditeur : Co-éditions Yves Michel et Adels (1 septembre 2009)
Langue : Français
Broché : 264 pages
ISBN-10 : 291349269X
ISBN-13 : 978-2913492691
Poids de l'article : 600 g
Dimensions : 22.6 x 1.6 x 20.9 cm
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Espace villages villes production de la ville projet urbain Index. décimale : 710 Urbanism Résumé : Philippe VERDIER
Préface de Jean-Pierre Gautry, Président de la Société Française des Urbanistes
Le projet urbain participatif
Apprendre à faire la ville avec ses habitants
Élus locaux, militants associatifs, urbanistes, sociologues et intervenants sociaux, architectes, paysagistes, aménageurs et habitants... Tous, nous pensons être les maillons essentiels pour construire la ville, la comprendre, la faire vivre, l'embellir, la dessiner... Tous, nous avons un jour partagé l'intuition que l'amélioration de notre cadre de vie pouvait être le point de départ d'un mieux être, collectif comme individuel.
Les uns et les autres, nous éprouvons cruellement la difficulté d'une telle ambition : nos efforts se heurtent à l'incompréhension du grand public, à la frilosité de quelques décideurs ou à la persistance de problèmes sociaux lourds. Et pourtant, la ville, notre ville ne se fera pas sans nous !...
Pédagogique et accessible tout en faisant découvrir la complexité des faits et des enjeux, cet ouvrage propose à tous ceux qui s'intéressent à la préparation des projets urbains une double initiation, sociale et spatiale, et une boîte à outils complète pour comprendre ce qu'est la ville et la notion actuelle de projet urbain. Pas à pas, il nous emmène dans la complexité de la construction d'un îlot, d'un quartier, d'une Cité, qui prend réellement en compte la demande sociale en profondeur.
Au fil des pages et des étapes illustrées d'un projet urbain partagé, c'est aussi un point de vue critique qui apparaît sur les conditions de production de la ville, et l'ambition de refuser les facilités des recettes d'imageries urbaines marchandisées au profit d'une démarche de projet à la fois exigeante et proche des gens.
Rarement urbanisme et sociologie se sont complétés avec autant de sens, dessinant au final une philosophie pratique d'action pour la ville, avec ses habitants, présents et à venir.
Philippe Verdier est urbaniste et sociologue. Il a travaillé sur de nombreux projets urbains, souvent dans des quartiers en difficulté. Salarié d'un atelier public d'urbanisme et d'architecture, et responsable d'un cabinet privé d'urbanisme à Orléans, il a initié des générations d'étudiants en urbanisme aux thématiques développées dans cet ouvrage.
Depuis les années 60, de très nombreuses initiatives ont été prises sur le thème de la participation des habitants aux décisions d'urbanisme qui les concernent au premier chef. Cette thématique a aussi fait l'objet d'un très grand nombre de rencontres, de colloques, séminaires, contrats de recherche, etc.
Loin de se restreindre, ce flot d'initiatives, de publications, de textes juridiques continue aujourd'hui à être alimenté.
Ces initiatives multiples ont évolué avec le contexte, depuis l'époque des grands ensembles, des enquêtes-participation, des Groupes d'Action Municipale, de l'habitat groupé autogéré, des ateliers publics, jusqu'aux simulations visuelles qui facilitent les démarches médiatico-festivo-militantes d'aujourd'hui, et jusqu'aux initiatives du législateur prévoyant une obligation de concertation dans de nombreux cas. Dans le même temps, la notion de projet urbain a véritablement pris corps, avec ce qu'elle implique de légitimité d'un travail d'équipe transversal, loin des coups de crayon impérieux des urbanistes démiurges d'autrefois.
Cette multiplication des initiatives de participation comporte un coté rassurant et un autre coté inquiétant.
Le côté rassurant : on a le sentiment que l'écoute des habitants (et la volonté symétrique de ne pas verser dans la technocratie) est une vraie ambition, un souci qui anime fréquemment les décideurs, les concepteurs et les intervenants sociaux. Cela prouve aussi qu'on ne se contente pas des "recettes" élaborées dans le passé, que l'on est toujours en recherche.
Le côté inquiétant : on se demande si toutes les expériences, méthodes et théories développées ont été vraiment cumulatives, si l'on ne réinvente pas l'eau chaude, et s'il y a bien de la rigueur professionnelle à présenter sans cesse de nouvelles expériences de participation, parfois plus destinées à faire parler de sa ville qu'à promouvoir véritablement ses habitants...
Entre assurance d'un intérêt persistant pour le sujet et inquiétude (motrice) sur les contenus de ce que l'on continue le plus souvent à appeler des expériences de participation, ce livre repose sur un postulat : il y a, chez un grand nombre de décideurs, d'élus, de concepteurs, de professionnels du social... et d'habitants, un intérêt pour partager des savoirs en vue de mieux fabriquer du projet urbain réellement "spatial-social".
Biographie de l'auteur
Philippe Verdier est urbaniste et sociologue. Il a travaillé sur de nombreux projets urbains, souvent dans des quartiers en difficulté. Salarié d'un atelier public d'urbanisme et d'architecture, et responsable d'un cabinet privé d'urbanisme à Orléans, il a initié des générations d'étudiants en urbanisme aux thématiques développées dans cet ouvrage.Note de contenu : Notice rédigée d'après la couverture
IndexRéservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité ST17906 710/15.1 Ouvrage Faculté des Sciences et de la Technologie 700 - Arts, Loisirs et Sports Exclu du prêt ST17907 710/15.2 Ouvrage Faculté des Sciences et de la Technologie 700 - Arts, Loisirs et Sports Disponible Urbanisation sans urbanisme / Bénédicte Grosjean
Titre : Urbanisation sans urbanisme : une histoire de la "ville diffuse" Type de document : texte imprimé Auteurs : Bénédicte Grosjean, Auteur Editeur : Wavre : Mardaga Année de publication : 2010 Importance : 1 vol. (350 p.) Présentation : ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-8047-0046-1 Note générale : Éditeur : MARDAGA PIERRE (25 novembre 2010)
Langue : Français
Broché : 349 pages
ISBN-10 : 2804700461
ISBN-13 : 978-2804700461
Poids de l'article : 962 g
Dimensions : 22.1 x 2 x 24 cmLangues : Français (fre) Mots-clés : territoire ville diffuse urbain réseaux transport collectif villages urbanisation Index. décimale : 710 Urbanism Résumé : L’urbanisme traditionnel peine à appréhender des formes d’urbanisation aujourd’hui largement majoritaires en Europe : les territoires contemporains « d’entre-deux », ni urbains ni ruraux. Ils posent question à ceux qui les analysent, les organisent ou s’y inscrivent. Cet ouvrage tire ses enseignements de l’un des plus représentatifs d’entre eux : la Belgique et le Brabant, ex-province autour de Bruxelles.
Qualifier ce territoire au milieu de l’Europe, laborieuse couture entre les mondes latins, anglo-saxons et germains nécessitait non seulement une analyse critique des notions courantes (du rurbain à la città diffusa) mais aussi une re-lecture, multiscalaire, de l’histoire de sa formation. Basée sur la production d’une cartographie originale, depuis les grandes structures médiévales jusqu’aux formes contemporaines de l’habitat, elle fait apparaître des caractéristiques de polycentralité, de subsidiarité, de maillage, de pouvoir local, de villes en réseau par-delà les territoires, qui ne sont pas sans évoquer des modes de gouvernance en débat aujourd’hui. Ce terrain d’analyse mène ainsi à une réflexion méthodologique particulièrement fertile sur les territoires habités sans densité, renouvelant la manière de les appréhender.
En replaçant la « ville diffuse » dans sa complexité, ses spécificités et sa temporalité longue, cet ouvrage souhaite contribuer à une histoire large de l’urbanisation, irréductible à celle de l’urbanisme, et proposer une vision enrichie de la notion d’urbanité.
Extrait de l'introduction
L'ENTRE-DEUX, UNE IDENTITÉ ?
Ce travail cherche à définir ce qui semble être de prime abord un oxymore : l'urbanisation dispersée. L'urbanisation est en effet, au sens le plus général, la concentration de la population dans les villes, donc a priori l'agglomération. Mais aujourd'hui, force est de constater que la proportion des territoires que l'on peut encore nommer "ville" -ou "campagne" - avec quelque assurance, est extrêmement faible. Si les définitions officielles de la géographie administrative restent encore souvent cantonnées dans ces catégories tranchées, de nombreuses études urbaines en revanche, qu'elles soient menées par des économistes, des géographes, des historiens ou des urbanistes, regorgent de nouveaux concepts pour approcher ce qui n'est "ni rural, ni urbain".
Pour questionner cet état d'entre-deux territorial, une notion précise et un terrain particulier ont fait l'objet des analyses présentées ici : la "ville diffuse" et le territoire belge. La première a été conçue en 1990 pour définir le territoire entre Padoue, Mestre et Treviso ; le second a été accepté en 1830 comme état-tampon entre la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Angleterre. Que devient-on, avec une telle définition par défaut ?
D'un côté, la notion de "ville diffuse" s'est largement répandue, avec des usages variés et dans des sens parfois très différents, pour qualifier tant Johannesburg que Patelin-les-Bains, la Randstad ou la ville générique ; sa source était pourtant très précise et mérite que l'on y revienne, pour en comprendre la spécificité. De l'autre, aucun nouveau mot n'a été inventé, ni en Belgique, ni pour la Belgique. On y utilise ceux des autres pays pour se qualifier soi-même : la littérature locale décrit du "rurbain" et du "péri-urbain"' à la française, une Zwischenstadt comme dans la Ruhr, une Randstad à la hollandaise, du spraw comme en Amérique, et bien sûr, de la città diffusa comme dans le Veneto.
Examiner l'un avec l'autre - La Belgique est-elle une "ville diffuse" ? - doit dès lors permettre de les clarifier tout deux mais surtout, de s'interroger sur la manière dont on appréhende un territoire, une simple région habitée, dont Y identité n'est pas définie en amont - un état sans nation préalable. Ses caractères spatiaux seront-ils assez distinctifs pour dépasser le melting-pot culturel ? Curieuse hypothèse pour un territoire régulièrement présenté comme le plus "plat", banal et générique d'Europe ; un pays sur lequel on a écrit : «It 's a land of laissez-faire, where the cacophonie juxtaposition of designs delivers surprise after surprise, where an intense poetry lurks side by side with a nauseating banality [...]. This incredibly chaotic urban landscape seems to lack any coherence whatsoever».
Il est certain qu'une part importante des critiques relatives aux territoires "ni ruraux ni urbains" porte sur leur aspect chaotique, non structuré et par là, inintelligible. Mais s'ils sont, comme Bernardo Secchi l'a écrit, «souvent compris en relation à l'absence : absence d'ordre, d'homogénéité, d'infrastructure, de projet [...], dans les territoires de la dispersion, c'est principalement à sa propre absence que l'urbaniste se voit confronté».
Revue de presse
Un ouvrage pluridisciplinaire, qui, grâce aux outils de l'histoire, de la géographie et de l'architecture, définit avec précision ces espaces jusque-là inclassables, quelque part entre le rural et l'urbain. --Ecologik, n°22
Bénédicte Grosjean apporte une profondeur historique bienvenue aux discussions sur la périurbanisation, la rurbanisation, ou la ville diffuse, et il sera à l'avenir difficile de ne pas faire référence à ses travaux. --Études foncières, n°153
La recherche est charpentée par un travail tout à fait original de cadrage de la réalité bâtie, qui alterne les échelles locale et territoriale. La pertinence de ce travail d'histoire urbanistique est de s'approprier précisément les outils urbanistiques de description du territoire et de rester dans l'observation factuelle, dégagée de tout déterminisme historique. --Géry Leloutre, A+, n°229
Biographie de l'auteur
Ingénieure architecte (UCLouvain) et Docteur en urbanisme (co-tutelle avec l’Université de Paris VIII), Bénédicte Grosjean est aujourd’hui enseignante titulaire à l’École nationale supérieure d’Architecture de Strasbourg, domaine « ville et territoire », Chargée de cours à la Faculté d’Architecture de l’UCLouvain (LOCI) et chercheuse au laboratoire de l’IPRAUS (ENSA Paris-Belleville). Son doctorat a obtenu en France le Prix de la Thèse sur la Ville 2007 (APERAU, CERTU, CFDU et PUCA).Note de contenu : annexes
bibliog.
indexUrbanisation sans urbanisme : une histoire de la "ville diffuse" [texte imprimé] / Bénédicte Grosjean, Auteur . - Wavre : Mardaga, 2010 . - 1 vol. (350 p.) : ill. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-8047-0046-1
Éditeur : MARDAGA PIERRE (25 novembre 2010)
Langue : Français
Broché : 349 pages
ISBN-10 : 2804700461
ISBN-13 : 978-2804700461
Poids de l'article : 962 g
Dimensions : 22.1 x 2 x 24 cm
Langues : Français (fre)
Mots-clés : territoire ville diffuse urbain réseaux transport collectif villages urbanisation Index. décimale : 710 Urbanism Résumé : L’urbanisme traditionnel peine à appréhender des formes d’urbanisation aujourd’hui largement majoritaires en Europe : les territoires contemporains « d’entre-deux », ni urbains ni ruraux. Ils posent question à ceux qui les analysent, les organisent ou s’y inscrivent. Cet ouvrage tire ses enseignements de l’un des plus représentatifs d’entre eux : la Belgique et le Brabant, ex-province autour de Bruxelles.
Qualifier ce territoire au milieu de l’Europe, laborieuse couture entre les mondes latins, anglo-saxons et germains nécessitait non seulement une analyse critique des notions courantes (du rurbain à la città diffusa) mais aussi une re-lecture, multiscalaire, de l’histoire de sa formation. Basée sur la production d’une cartographie originale, depuis les grandes structures médiévales jusqu’aux formes contemporaines de l’habitat, elle fait apparaître des caractéristiques de polycentralité, de subsidiarité, de maillage, de pouvoir local, de villes en réseau par-delà les territoires, qui ne sont pas sans évoquer des modes de gouvernance en débat aujourd’hui. Ce terrain d’analyse mène ainsi à une réflexion méthodologique particulièrement fertile sur les territoires habités sans densité, renouvelant la manière de les appréhender.
En replaçant la « ville diffuse » dans sa complexité, ses spécificités et sa temporalité longue, cet ouvrage souhaite contribuer à une histoire large de l’urbanisation, irréductible à celle de l’urbanisme, et proposer une vision enrichie de la notion d’urbanité.
Extrait de l'introduction
L'ENTRE-DEUX, UNE IDENTITÉ ?
Ce travail cherche à définir ce qui semble être de prime abord un oxymore : l'urbanisation dispersée. L'urbanisation est en effet, au sens le plus général, la concentration de la population dans les villes, donc a priori l'agglomération. Mais aujourd'hui, force est de constater que la proportion des territoires que l'on peut encore nommer "ville" -ou "campagne" - avec quelque assurance, est extrêmement faible. Si les définitions officielles de la géographie administrative restent encore souvent cantonnées dans ces catégories tranchées, de nombreuses études urbaines en revanche, qu'elles soient menées par des économistes, des géographes, des historiens ou des urbanistes, regorgent de nouveaux concepts pour approcher ce qui n'est "ni rural, ni urbain".
Pour questionner cet état d'entre-deux territorial, une notion précise et un terrain particulier ont fait l'objet des analyses présentées ici : la "ville diffuse" et le territoire belge. La première a été conçue en 1990 pour définir le territoire entre Padoue, Mestre et Treviso ; le second a été accepté en 1830 comme état-tampon entre la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Angleterre. Que devient-on, avec une telle définition par défaut ?
D'un côté, la notion de "ville diffuse" s'est largement répandue, avec des usages variés et dans des sens parfois très différents, pour qualifier tant Johannesburg que Patelin-les-Bains, la Randstad ou la ville générique ; sa source était pourtant très précise et mérite que l'on y revienne, pour en comprendre la spécificité. De l'autre, aucun nouveau mot n'a été inventé, ni en Belgique, ni pour la Belgique. On y utilise ceux des autres pays pour se qualifier soi-même : la littérature locale décrit du "rurbain" et du "péri-urbain"' à la française, une Zwischenstadt comme dans la Ruhr, une Randstad à la hollandaise, du spraw comme en Amérique, et bien sûr, de la città diffusa comme dans le Veneto.
Examiner l'un avec l'autre - La Belgique est-elle une "ville diffuse" ? - doit dès lors permettre de les clarifier tout deux mais surtout, de s'interroger sur la manière dont on appréhende un territoire, une simple région habitée, dont Y identité n'est pas définie en amont - un état sans nation préalable. Ses caractères spatiaux seront-ils assez distinctifs pour dépasser le melting-pot culturel ? Curieuse hypothèse pour un territoire régulièrement présenté comme le plus "plat", banal et générique d'Europe ; un pays sur lequel on a écrit : «It 's a land of laissez-faire, where the cacophonie juxtaposition of designs delivers surprise after surprise, where an intense poetry lurks side by side with a nauseating banality [...]. This incredibly chaotic urban landscape seems to lack any coherence whatsoever».
Il est certain qu'une part importante des critiques relatives aux territoires "ni ruraux ni urbains" porte sur leur aspect chaotique, non structuré et par là, inintelligible. Mais s'ils sont, comme Bernardo Secchi l'a écrit, «souvent compris en relation à l'absence : absence d'ordre, d'homogénéité, d'infrastructure, de projet [...], dans les territoires de la dispersion, c'est principalement à sa propre absence que l'urbaniste se voit confronté».
Revue de presse
Un ouvrage pluridisciplinaire, qui, grâce aux outils de l'histoire, de la géographie et de l'architecture, définit avec précision ces espaces jusque-là inclassables, quelque part entre le rural et l'urbain. --Ecologik, n°22
Bénédicte Grosjean apporte une profondeur historique bienvenue aux discussions sur la périurbanisation, la rurbanisation, ou la ville diffuse, et il sera à l'avenir difficile de ne pas faire référence à ses travaux. --Études foncières, n°153
La recherche est charpentée par un travail tout à fait original de cadrage de la réalité bâtie, qui alterne les échelles locale et territoriale. La pertinence de ce travail d'histoire urbanistique est de s'approprier précisément les outils urbanistiques de description du territoire et de rester dans l'observation factuelle, dégagée de tout déterminisme historique. --Géry Leloutre, A+, n°229
Biographie de l'auteur
Ingénieure architecte (UCLouvain) et Docteur en urbanisme (co-tutelle avec l’Université de Paris VIII), Bénédicte Grosjean est aujourd’hui enseignante titulaire à l’École nationale supérieure d’Architecture de Strasbourg, domaine « ville et territoire », Chargée de cours à la Faculté d’Architecture de l’UCLouvain (LOCI) et chercheuse au laboratoire de l’IPRAUS (ENSA Paris-Belleville). Son doctorat a obtenu en France le Prix de la Thèse sur la Ville 2007 (APERAU, CERTU, CFDU et PUCA).Note de contenu : annexes
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité ST18316 710/87.1 Ouvrage Faculté des Sciences et de la Technologie 700 - Arts, Loisirs et Sports Exclu du prêt ST18317 710/87.2 Ouvrage Faculté des Sciences et de la Technologie 700 - Arts, Loisirs et Sports Disponible