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Les environnements froids / Brigitte Van Vliet-Lanoë
Titre : Les environnements froids : glaciaire et périglaciaire ; cours et exercices corrigés ; master sciences de la terre sciences de l'environnement Type de document : texte imprimé Auteurs : Brigitte Van Vliet-Lanoë (1949-....), Auteur Editeur : Paris : Vuibert Année de publication : impr. 2014 Importance : 1 vol. (VIII-408 p.) Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 24 *17cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-311-40001-4 Prix : 43 EUR Note générale : Éditeur : VUIBERT (21 mars 2014)
Langue : : Français
Poche : 416 pages
ISBN-10 : 2311400010
ISBN-13 : 978-2311400014
Poids de l'article : 700 g
Dimensions : 24 x 2.2 x 17 cmLangues : Français (fre) Mots-clés : Quaternaire et l'Holocène Propriétés mécaniques et thermiques froid monde vivant végétation sols avatars de la banquise et la dynamique glacielle monde glaciaire pergélisol dynamique périglaciaire vraie environnement azonal Index. décimale : 577 Écologie -Environnement Résumé : Rédigé à l'attention des étudiants en Master des filières Sciences de la Terre et Sciences de l'Environnement, ce manuel de référence étudie le fonctionnement physique et biologique des milieux froids, passés et présents, prenant notamment en compte l'intégration de la biosphère dans le contexte des changements climatiques.
Il comprend un cours complet, illustré de nombreux documents inédits (schémas, cartes, diagrammes et photographies), des exercices d'applications corrigés ainsi qu'un glossaire de plus de 500 termes spécialisés.
Sommaire :
1. Le Quaternaire et l'Holocène
2. Propriétés mécaniques et thermiques : le froid, une dessiccation orientée
3. Le monde vivant
4. La végétation et les sols
5. Les avatars de la banquise et la dynamique glacielle
6. Le monde glaciaire
7. Le pergélisol, dynamique et extension
8. La dynamique périglaciaire vraie
9. L'environnement azonal et l'évolution paraglaciaire
10. Bilans sédimentaires quaternaires et stratigraphie séquentielle
Conclusion
Corrigés des exercices
Glossaire
Bibliographie
Brigitte Van Vliet-Lanoë, directeur de recherche CNRS, enseigne la géologie en 2e et 3e cycles universitaires à l'Université de Bretagne Occidentale. Elle est une des grandes spécialistes de ce qu'on appelle les environnements froids continentaux et littoraux.
Beaucoup d'ouvrages traitent des glaciations ou du périglaciaire, mais oublient généralement les caractéristiques de l'eau, la substance la plus courante à la surface de notre planète, le sine qua non du gel et, surtout, l'élément majeur du contrôle des échanges thermiques à la surface de notre planète. D'où vient-elle ? Notre planète est la seule du système solaire, à la différence de Vénus, trop chaude, et de Mars, trop froide, à disposer d'eau en quantité importante et dans une gamme de températures proche du point triple, permettant la juxtaposition des trois états courants à sa surface : l'eau liquide, la glace et la vapeur d'eau. Cette eau proviendrait pour l'essentiel du bombardement météoritique de la Terre primitive, au cours des sept cents premiers millions d'années de son existence, probablement essentiellement par des chondrites carbonatées et les comètes, et ce, jusqu'à la stabilisation des océans, il y a environ 3,9 milliards d'années. Une autre source importante, et peut-être primordiale, serait les protons d'origine solaire, se combinant avec l'oxygène des roches pour donner de l'eau. Cet apport de vapeur d'eau a été accompagné par du gaz carbonique et de l'azote. Le reste proviendrait des mêmes sources, mais aurait été acquis progressivement à partir du dégazage de la croûte terrestre via les volcans. La vapeur d'eau et d'autres gaz comme le C02 ont la particularité d'absorber le rayonnement thermique issu de son étoile, le Soleil, et réémis par la surface de la planète. Une partie de ce rayonnement émis, l'infrarouge (IR), est retenue par ces gaz puis rediffusée dans toutes les directions, permettant une élévation modeste de la température de l'atmosphère. C'est ce qui est généralement appelé, à tort d'ailleurs, «l'effet de serre», par analogie avec nos petites constructions en verre. C'est aussi la coexistence de ces gaz, au contact de substrats catalyseurs, qui a permis l'apparition de la vie sous ses différentes formes, notamment dans la phase liquide abondante qui forme les océans.
La Terre est la planète de l'eau sous ses différentes formes : liquide, glace et vapeur. Ces formes vont interférer avec le budget énergétique et ses modulations en fonction, d'une part, de la composition de l'atmosphère et, d'autre part, de l'activité solaire. La composition de notre atmosphère est essentiellement de 78 % d'azote sous forme de NO2, de 21 % d'oxygène sous forme de O2. Le 1 % restant est constitué de gaz traces, dont 0,9 % de gaz rares inertes (argon, hélium, néon), 0,0399 % de dioxyde de carbone (CO2) et des traces de gaz de source anthropique. Avec une valeur qui varie entre 7 et 0,3 %, la vapeur d'eau est le premier gaz à effet de serre de par sa concentration atmosphérique et de par sa capacité d'émission IR. C'est également, avec l'océan, l'enregistreur direct de toute modification de notre budget énergétique.
L'eau sous sa forme liquide est abondante sur Terre : elle correspond à la surface des océans et des lacs. La surface totale couverte par les océans représente à elle seule 71 % du globe, soit 394 millions de km² : c'est de loin le plus grand échangeur thermique de notre planète. Le rayonnement solaire UV, absorbé par la surface des océans, est la principale source d'énergie pour notre climat. L'eau est présente aujourd'hui sur Terre dans diverses proportions : l'eau de mer à elle seule représente 97,5 % du volume, 2,5 % constituent les réserves d'eau douce sous forme de glace (environ 2/3), d'eau liquide et de vapeur d'eau (environ 1/3). En réserves, les glaciers et les neiges éternelles représentent 68 % du volume d'eau douce, les eaux des nappes souterraines 29,9 %, les réserves pédologiques et celles du pergélisol 0,9 %, et les lacs et les rivières seulement 0,3 %.
Lors de l'optimum climatique holocène, il y a 7 000 ans, quelques calottes subsistaient et l'englacement fut à peine inférieur à l'actuel. La part des glaciers et des neiges devait être voisine de 50 %, celle de l'eau non océanique et celle des nappes de 36 %, celle des lacs et rivières de 2 %, celle des réserves pédologiques et du pergélisol de 2 %. Lors du dernier maximum d'englaciation, il y a 25 000 ans, la réserve en eau de mer était réduite à 96 %. Les glaciers représentaient plus de 85 % des 4 % restants, les nappes souterraines 13 %, les lacs et les rivières seulement 0,2 %, le pergélisol et les sols environ 1,8 %.
Actuellement, le bilan de masse entre les différentes phases de la cryosphère et l'océan est en faveur de ce dernier, mais pour une très faible variation : + 50 cm de relèvement du niveau marin si l'on considère la période 1880-2010. Mais elle n'est seulement que de + 25 cm depuis 1803 d'après les données du Permanent Service for Mean Sea Level (PSMSL). C'est très très faible par rapport à la dernière glaciation (- 120 m). Le niveau marin, en période glaciaire, présente en effet des fluctuations rapides, tous les 1 500 ans, de 20 à 40 m en moins de 300 ans, fluctuations non observées pendant l'Holocène. La vitesse de remontée du niveau marin est de 0,3 mm/an depuis 5 000 ans, et la contribution récente des glaciers depuis 1992 n'est in fine que de 0,6 mm/an. La courbe de remontée du niveau marin, ou courbe eustatique est apparemment peu sensible aux variations du climat holocène depuis 5 000 ans. C'est l'enjeu de débats plus médiatiques et politiques que de nature scientifique.
Biographie de l'auteur
Directeur de recherche émérite au CNRS, Brigitte Van Vliet-Lanoë enseigne également la géologie en 3e cycle universitaire à l'Université de Bretagne occidentale. Elle est une des grandes spécialistes des environnements froids.SOMMAIRE:LE QUARTENAIRE ET L'HOLOCéNE-PROPRI2T2S M2CANIQUES ET THERMIQUES:LE FROID,UNE DESSICATION ORIENTéE-LE MONDE VIVANT-LA VéGéTATION ET LES SOLS-LES AVATARS DE LA BANQUISE ET LA DYNAMIQUE GLACIELLE-LE MONDE GLACIAIRE-LE PERGéLISOL,DYNAMIQUE ET EXTENSION-LA DYNAMIQUE PéRIGLACIAIRE VRAIE-L'ENVIRONNEMENT PéRIGLACIAIRE AZONAL ET L'éVOLUTION PARAGLACIAIRE-BILANS SéDIMENTAIRES QUATERNAIRES ET STRATIGRAPHIE SéQUENTIELLENote de contenu : Bibliogr. p. 385-408. Notes bibliogr. et webliogr. Glossaire Les environnements froids : glaciaire et périglaciaire ; cours et exercices corrigés ; master sciences de la terre sciences de l'environnement [texte imprimé] / Brigitte Van Vliet-Lanoë (1949-....), Auteur . - Paris : Vuibert, impr. 2014 . - 1 vol. (VIII-408 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 24 *17cm.
ISBN : 978-2-311-40001-4 : 43 EUR
Éditeur : VUIBERT (21 mars 2014)
Langue : : Français
Poche : 416 pages
ISBN-10 : 2311400010
ISBN-13 : 978-2311400014
Poids de l'article : 700 g
Dimensions : 24 x 2.2 x 17 cm
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Quaternaire et l'Holocène Propriétés mécaniques et thermiques froid monde vivant végétation sols avatars de la banquise et la dynamique glacielle monde glaciaire pergélisol dynamique périglaciaire vraie environnement azonal Index. décimale : 577 Écologie -Environnement Résumé : Rédigé à l'attention des étudiants en Master des filières Sciences de la Terre et Sciences de l'Environnement, ce manuel de référence étudie le fonctionnement physique et biologique des milieux froids, passés et présents, prenant notamment en compte l'intégration de la biosphère dans le contexte des changements climatiques.
Il comprend un cours complet, illustré de nombreux documents inédits (schémas, cartes, diagrammes et photographies), des exercices d'applications corrigés ainsi qu'un glossaire de plus de 500 termes spécialisés.
Sommaire :
1. Le Quaternaire et l'Holocène
2. Propriétés mécaniques et thermiques : le froid, une dessiccation orientée
3. Le monde vivant
4. La végétation et les sols
5. Les avatars de la banquise et la dynamique glacielle
6. Le monde glaciaire
7. Le pergélisol, dynamique et extension
8. La dynamique périglaciaire vraie
9. L'environnement azonal et l'évolution paraglaciaire
10. Bilans sédimentaires quaternaires et stratigraphie séquentielle
Conclusion
Corrigés des exercices
Glossaire
Bibliographie
Brigitte Van Vliet-Lanoë, directeur de recherche CNRS, enseigne la géologie en 2e et 3e cycles universitaires à l'Université de Bretagne Occidentale. Elle est une des grandes spécialistes de ce qu'on appelle les environnements froids continentaux et littoraux.
Beaucoup d'ouvrages traitent des glaciations ou du périglaciaire, mais oublient généralement les caractéristiques de l'eau, la substance la plus courante à la surface de notre planète, le sine qua non du gel et, surtout, l'élément majeur du contrôle des échanges thermiques à la surface de notre planète. D'où vient-elle ? Notre planète est la seule du système solaire, à la différence de Vénus, trop chaude, et de Mars, trop froide, à disposer d'eau en quantité importante et dans une gamme de températures proche du point triple, permettant la juxtaposition des trois états courants à sa surface : l'eau liquide, la glace et la vapeur d'eau. Cette eau proviendrait pour l'essentiel du bombardement météoritique de la Terre primitive, au cours des sept cents premiers millions d'années de son existence, probablement essentiellement par des chondrites carbonatées et les comètes, et ce, jusqu'à la stabilisation des océans, il y a environ 3,9 milliards d'années. Une autre source importante, et peut-être primordiale, serait les protons d'origine solaire, se combinant avec l'oxygène des roches pour donner de l'eau. Cet apport de vapeur d'eau a été accompagné par du gaz carbonique et de l'azote. Le reste proviendrait des mêmes sources, mais aurait été acquis progressivement à partir du dégazage de la croûte terrestre via les volcans. La vapeur d'eau et d'autres gaz comme le C02 ont la particularité d'absorber le rayonnement thermique issu de son étoile, le Soleil, et réémis par la surface de la planète. Une partie de ce rayonnement émis, l'infrarouge (IR), est retenue par ces gaz puis rediffusée dans toutes les directions, permettant une élévation modeste de la température de l'atmosphère. C'est ce qui est généralement appelé, à tort d'ailleurs, «l'effet de serre», par analogie avec nos petites constructions en verre. C'est aussi la coexistence de ces gaz, au contact de substrats catalyseurs, qui a permis l'apparition de la vie sous ses différentes formes, notamment dans la phase liquide abondante qui forme les océans.
La Terre est la planète de l'eau sous ses différentes formes : liquide, glace et vapeur. Ces formes vont interférer avec le budget énergétique et ses modulations en fonction, d'une part, de la composition de l'atmosphère et, d'autre part, de l'activité solaire. La composition de notre atmosphère est essentiellement de 78 % d'azote sous forme de NO2, de 21 % d'oxygène sous forme de O2. Le 1 % restant est constitué de gaz traces, dont 0,9 % de gaz rares inertes (argon, hélium, néon), 0,0399 % de dioxyde de carbone (CO2) et des traces de gaz de source anthropique. Avec une valeur qui varie entre 7 et 0,3 %, la vapeur d'eau est le premier gaz à effet de serre de par sa concentration atmosphérique et de par sa capacité d'émission IR. C'est également, avec l'océan, l'enregistreur direct de toute modification de notre budget énergétique.
L'eau sous sa forme liquide est abondante sur Terre : elle correspond à la surface des océans et des lacs. La surface totale couverte par les océans représente à elle seule 71 % du globe, soit 394 millions de km² : c'est de loin le plus grand échangeur thermique de notre planète. Le rayonnement solaire UV, absorbé par la surface des océans, est la principale source d'énergie pour notre climat. L'eau est présente aujourd'hui sur Terre dans diverses proportions : l'eau de mer à elle seule représente 97,5 % du volume, 2,5 % constituent les réserves d'eau douce sous forme de glace (environ 2/3), d'eau liquide et de vapeur d'eau (environ 1/3). En réserves, les glaciers et les neiges éternelles représentent 68 % du volume d'eau douce, les eaux des nappes souterraines 29,9 %, les réserves pédologiques et celles du pergélisol 0,9 %, et les lacs et les rivières seulement 0,3 %.
Lors de l'optimum climatique holocène, il y a 7 000 ans, quelques calottes subsistaient et l'englacement fut à peine inférieur à l'actuel. La part des glaciers et des neiges devait être voisine de 50 %, celle de l'eau non océanique et celle des nappes de 36 %, celle des lacs et rivières de 2 %, celle des réserves pédologiques et du pergélisol de 2 %. Lors du dernier maximum d'englaciation, il y a 25 000 ans, la réserve en eau de mer était réduite à 96 %. Les glaciers représentaient plus de 85 % des 4 % restants, les nappes souterraines 13 %, les lacs et les rivières seulement 0,2 %, le pergélisol et les sols environ 1,8 %.
Actuellement, le bilan de masse entre les différentes phases de la cryosphère et l'océan est en faveur de ce dernier, mais pour une très faible variation : + 50 cm de relèvement du niveau marin si l'on considère la période 1880-2010. Mais elle n'est seulement que de + 25 cm depuis 1803 d'après les données du Permanent Service for Mean Sea Level (PSMSL). C'est très très faible par rapport à la dernière glaciation (- 120 m). Le niveau marin, en période glaciaire, présente en effet des fluctuations rapides, tous les 1 500 ans, de 20 à 40 m en moins de 300 ans, fluctuations non observées pendant l'Holocène. La vitesse de remontée du niveau marin est de 0,3 mm/an depuis 5 000 ans, et la contribution récente des glaciers depuis 1992 n'est in fine que de 0,6 mm/an. La courbe de remontée du niveau marin, ou courbe eustatique est apparemment peu sensible aux variations du climat holocène depuis 5 000 ans. C'est l'enjeu de débats plus médiatiques et politiques que de nature scientifique.
Biographie de l'auteur
Directeur de recherche émérite au CNRS, Brigitte Van Vliet-Lanoë enseigne également la géologie en 3e cycle universitaire à l'Université de Bretagne occidentale. Elle est une des grandes spécialistes des environnements froids.SOMMAIRE:LE QUARTENAIRE ET L'HOLOCéNE-PROPRI2T2S M2CANIQUES ET THERMIQUES:LE FROID,UNE DESSICATION ORIENTéE-LE MONDE VIVANT-LA VéGéTATION ET LES SOLS-LES AVATARS DE LA BANQUISE ET LA DYNAMIQUE GLACIELLE-LE MONDE GLACIAIRE-LE PERGéLISOL,DYNAMIQUE ET EXTENSION-LA DYNAMIQUE PéRIGLACIAIRE VRAIE-L'ENVIRONNEMENT PéRIGLACIAIRE AZONAL ET L'éVOLUTION PARAGLACIAIRE-BILANS SéDIMENTAIRES QUATERNAIRES ET STRATIGRAPHIE SéQUENTIELLENote de contenu : Bibliogr. p. 385-408. Notes bibliogr. et webliogr. Glossaire Réservation
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