الفهرس الالي لمكتبة كلية العلوم الاجتماعية
Détail de l'éditeur
Galilée |
Documents disponibles chez cet éditeur
Affiner la recherche Interroger des sources externes
Demande - Littérature et philosophie / Jean-Luc Nancy
Titre : Demande - Littérature et philosophie Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Luc Nancy, Auteur Editeur : Galilée Année de publication : 2015 Importance : 381 pages Format : 15,0 cm × 24,0 cm × 3,6 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7186-0895-2 Langues : Français (fre) Mots-clés : Littérature et philosophie Index. décimale : 100 Résumé : Depuis Platon, la poésie n'a pas eu bonne presse aux yeux de la philosophie : de son bannissement de la République par le philosophe grec jusqu'à la « tentation gluante de la poésie » que dénonçait Bataille en passant par son auto-dissolution dans le système d'Hegel. La poésie, nous dit pourtant le philosophe Jean-Luc Nancy, ne saurait se réduire à désigner « une espèce de discours, un genre parmi les arts, ou une qualité » comme l'on dit au sens figuré de quelqu'un ou d'un paysage qu'il est poétique. Et d'ajouter : « “Poésie” n'a pas exactement un sens […]. Elle est par essence plus et autre chose que la poésie elle-même ». Dispersée, excessive, imagée, rebelle à une définition unique, ne serait-ce pas alors la poésie elle-même, et plus largement toute forme de littérature, qui rejette la philosophie et sa tâche de caractérisation, d'indication et de désignation ?
De ce jeu du chat et de la souris, c'est tout autant en philosophe qu'en poète, et surtout en lecteur, d'Hölderlin, Laurence Sterne ou encore Blanchot, que Jean-Luc Nancy s'est fait, depuis trente-cinq ans, le commentateur passionné. Disséminés jusqu'ici, les textes rassemblés dans Demande. Littérature et philosophie tracent le fil conducteur de sa pensée qui ne veut renoncer ni à la sagesse de l'une ni au mythe de l'autre, ni à la méthode de la première ni aux errances de la seconde. Mais si philosophie et littérature ne cessent de se « demander l'une à l'autre », que se répondent-elles au juste ? Tout est justement une question de sens, ou plutôt une « réponse du sens », précise Nancy : philosophie et littérature ne se répondent pas comme l'on répond à une question, elles se répondent plutôt comme des voix résonnent l'une avec l'autre. Car chacune partage avec l'autre de « dire l'être ou être (faire être) le dire » : que ce soit la philosophie qui « commence exactement là où le sens est interrompu », qui « arrache au sens déposé, sédimenté […] et qui jette vers du sens possible », ou qu'il s'agisse de la littérature, cet « accès au sens », avec qui « soudain (facilement), l'être ou la vérité, le cœur ou la raison, cèdent leur sens ».
Parce que chacune est le dehors de l'autre, interroge et détient sa vérité, pourquoi vouloir encore les opposer, ou, ce qui revient au même, les fondre en un « poème de raison » ou une « raison philosophique » ? Ces textes nous demandent plutôt de déborder cette alternative et d'aller vers l'art, « ce nom qui flotte entre les deux ».Demande - Littérature et philosophie [texte imprimé] / Jean-Luc Nancy, Auteur . - [S.l.] : Galilée, 2015 . - 381 pages ; 15,0 cm × 24,0 cm × 3,6 cm.
ISBN : 978-2-7186-0895-2
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Littérature et philosophie Index. décimale : 100 Résumé : Depuis Platon, la poésie n'a pas eu bonne presse aux yeux de la philosophie : de son bannissement de la République par le philosophe grec jusqu'à la « tentation gluante de la poésie » que dénonçait Bataille en passant par son auto-dissolution dans le système d'Hegel. La poésie, nous dit pourtant le philosophe Jean-Luc Nancy, ne saurait se réduire à désigner « une espèce de discours, un genre parmi les arts, ou une qualité » comme l'on dit au sens figuré de quelqu'un ou d'un paysage qu'il est poétique. Et d'ajouter : « “Poésie” n'a pas exactement un sens […]. Elle est par essence plus et autre chose que la poésie elle-même ». Dispersée, excessive, imagée, rebelle à une définition unique, ne serait-ce pas alors la poésie elle-même, et plus largement toute forme de littérature, qui rejette la philosophie et sa tâche de caractérisation, d'indication et de désignation ?
De ce jeu du chat et de la souris, c'est tout autant en philosophe qu'en poète, et surtout en lecteur, d'Hölderlin, Laurence Sterne ou encore Blanchot, que Jean-Luc Nancy s'est fait, depuis trente-cinq ans, le commentateur passionné. Disséminés jusqu'ici, les textes rassemblés dans Demande. Littérature et philosophie tracent le fil conducteur de sa pensée qui ne veut renoncer ni à la sagesse de l'une ni au mythe de l'autre, ni à la méthode de la première ni aux errances de la seconde. Mais si philosophie et littérature ne cessent de se « demander l'une à l'autre », que se répondent-elles au juste ? Tout est justement une question de sens, ou plutôt une « réponse du sens », précise Nancy : philosophie et littérature ne se répondent pas comme l'on répond à une question, elles se répondent plutôt comme des voix résonnent l'une avec l'autre. Car chacune partage avec l'autre de « dire l'être ou être (faire être) le dire » : que ce soit la philosophie qui « commence exactement là où le sens est interrompu », qui « arrache au sens déposé, sédimenté […] et qui jette vers du sens possible », ou qu'il s'agisse de la littérature, cet « accès au sens », avec qui « soudain (facilement), l'être ou la vérité, le cœur ou la raison, cèdent leur sens ».
Parce que chacune est le dehors de l'autre, interroge et détient sa vérité, pourquoi vouloir encore les opposer, ou, ce qui revient au même, les fondre en un « poème de raison » ou une « raison philosophique » ? Ces textes nous demandent plutôt de déborder cette alternative et d'aller vers l'art, « ce nom qui flotte entre les deux ».Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FSS46916 100-164.1 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 100 - Philosophie, Parapsychologie et Occultisme, Psychologie Disponible FSS46917 100-164.2 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 100 - Philosophie, Parapsychologie et Occultisme, Psychologie Disponible ECRIRE A LA LUMIERE. - Le philosophe et l'ordinateur / Ann Van Sevenant
Titre : ECRIRE A LA LUMIERE. - Le philosophe et l'ordinateur Type de document : texte imprimé Auteurs : Ann Van Sevenant, Auteur Editeur : Galilée Année de publication : 1999 Importance : 147 pages Format : 15,1 cm × 24,1 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7186-0513-5 Langues : Français (fre) Mots-clés : existence philosophie ordinateur Index. décimale : 100 Résumé : Cet essai traite du mode d'existence de la philosophie à l'âge de l'ordinateur et, du rapport indissociable entre écriture et instrument employé. L'idée n'est pas récente : Platon considérait l'écriture à la plume et à l'encre comme une activité infructueuse, et se servait de l'expression écrire à l'eau pour la distinguer de l'écriture dans l'âme. Contenant plus d'une ambiguïté, cette expression permet d'aborder une série de questions sur les rapports entre la philosophie et la technique d'écriture utilisée. Il s'agit notamment de s'interroger sur les préférences des philosophes pour certaines techniques et de reconsidérer leurs théories de l'écriture à la lumière de l'écriture électronique. En partant des espoirs bien précis que nourrissait Platon au sujet du discours oral et du discours écrit, une première analyse cherche à déterminer s'il aurait renoncé à écrire ses dialogues au moyen de l'ordinateur. L'enquête se poursuit chez Heidegger où l'apparente préférence pour l'écriture à la main conduit inévitablement à replacer la philosophie heideggerienne de la technique dans le cadre des technologies les plus avancées. Sont évaluées, en outre, les implications d'une technogrammatologie chez Derrida, théorie de l'écriture qui inclut également l'emploi de l'ordinateur. Puisque la question de la technique utilisée joue un rôle majeur dans ce débat, il importe également de prendre en considération les différentes formes d'expression de la philosophie, le fait que l'ordinateur rend possibles de nouvelles écritures et lectures, et les déplacements qui s'opèrent entre écriture privée, écriture publique et écriture collective. Sont ainsi pris en compte l'expérience de la lecture selon les phénoménologues, l'apport de l'esthétique dans le multimédia, sans oublier la transformation du code éthique depuis l'informatisation de la société et la quête d'une altitude adéquate face aux nouvelles technologies envahissantes. Et à l'arrière-plan de ces différentes approches, se dessine la recherche d'une possible coexistence des différentes techniques d'écriture caractérisée par les mots à la fois et superposition, traits caractéristiques et répétitifs de cet essai. ECRIRE A LA LUMIERE. - Le philosophe et l'ordinateur [texte imprimé] / Ann Van Sevenant, Auteur . - [S.l.] : Galilée, 1999 . - 147 pages ; 15,1 cm × 24,1 cm.
ISBN : 978-2-7186-0513-5
Langues : Français (fre)
Mots-clés : existence philosophie ordinateur Index. décimale : 100 Résumé : Cet essai traite du mode d'existence de la philosophie à l'âge de l'ordinateur et, du rapport indissociable entre écriture et instrument employé. L'idée n'est pas récente : Platon considérait l'écriture à la plume et à l'encre comme une activité infructueuse, et se servait de l'expression écrire à l'eau pour la distinguer de l'écriture dans l'âme. Contenant plus d'une ambiguïté, cette expression permet d'aborder une série de questions sur les rapports entre la philosophie et la technique d'écriture utilisée. Il s'agit notamment de s'interroger sur les préférences des philosophes pour certaines techniques et de reconsidérer leurs théories de l'écriture à la lumière de l'écriture électronique. En partant des espoirs bien précis que nourrissait Platon au sujet du discours oral et du discours écrit, une première analyse cherche à déterminer s'il aurait renoncé à écrire ses dialogues au moyen de l'ordinateur. L'enquête se poursuit chez Heidegger où l'apparente préférence pour l'écriture à la main conduit inévitablement à replacer la philosophie heideggerienne de la technique dans le cadre des technologies les plus avancées. Sont évaluées, en outre, les implications d'une technogrammatologie chez Derrida, théorie de l'écriture qui inclut également l'emploi de l'ordinateur. Puisque la question de la technique utilisée joue un rôle majeur dans ce débat, il importe également de prendre en considération les différentes formes d'expression de la philosophie, le fait que l'ordinateur rend possibles de nouvelles écritures et lectures, et les déplacements qui s'opèrent entre écriture privée, écriture publique et écriture collective. Sont ainsi pris en compte l'expérience de la lecture selon les phénoménologues, l'apport de l'esthétique dans le multimédia, sans oublier la transformation du code éthique depuis l'informatisation de la société et la quête d'une altitude adéquate face aux nouvelles technologies envahissantes. Et à l'arrière-plan de ces différentes approches, se dessine la recherche d'une possible coexistence des différentes techniques d'écriture caractérisée par les mots à la fois et superposition, traits caractéristiques et répétitifs de cet essai. Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (4)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FSS18832 100-01.1 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 100 - Philosophie, Parapsychologie et Occultisme, Psychologie Disponible FSS18833 100-01.2 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 100 - Philosophie, Parapsychologie et Occultisme, Psychologie Disponible FSS18835 100-01.3 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 100 - Philosophie, Parapsychologie et Occultisme, Psychologie Disponible FSS18834 100-01.4 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 100 - Philosophie, Parapsychologie et Occultisme, Psychologie Disponible