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La guerre au nom de l'humanité / Jean-Baptiste Jeangène Vilmer
Titre : La guerre au nom de l'humanité : Tuer ou laisser mourir Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Auteur Editeur : Paris : PUF Année de publication : 2012 Importance : 560 pages Format : 15,2 cm × 21,8 cm × 3,2 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-13-058351-6 Langues : Français (fre) Mots-clés : La guerre Index. décimale : 300 Résumé : Quand peut-il être juste de bombarder au nom des droits de l'homme ? La guerre, même juste, fait des victimes civiles. Vaut-il mieux alors tuer ou laisser mourir ? Sous le nom d'intervention humanitaire, droit d'ingérence ou responsabilité de protéger, l'intervention militaire justifiée par des raisons humanitaires est l'une des questions les plus brûlantes des relations internationales.
Ce livre interdisciplinaire, historique, juridique, éthique et politique, est le plus complet jamais publié en français sur ce phénomène. S'appuyant sur de nombreux exemples, de la guerre punitive en Chine antique jusqu'à l'intervention de l'OTAN en Libye, il élabore une théorie réaliste de l'intervention en reprenant cinq critères de la doctrine de la guerre juste : cause juste, autorité légitime, bonne intention, dernier recours et proportionnalité.
Sommaire
HISTOIRE, GENEALOGIE DE LA PRATIQUE ET DE LA DOCTRINE
TERMINOLOGIE ; LE CHOIX DES MOTS
DROIT, DE L'ILLEGALITE A LA LEGITIMITE
L'HUMANITE IMAGINAIRE ; SOUFFRANCE A DISTANCE, MEDIAS ET INTERVENTION
LES CRITERES ; PERTINENCE DE LA GUERRE JUSTE
L'AUTORITE LEGITIME ; QUI DOIT INTERVENIR ?
LA CAUSE JUSTE ; POURQUOI INTERVENIR ?
LA BONNE INTENTION ; AVEC QUELLE MOTIVATION INTERVENIR ?
LE DERNIER RECOURS ; QUAND INTERVENIR ?
LA PROPORTIONNALITE ; COMMENT INTERVENIR ?La guerre au nom de l'humanité : Tuer ou laisser mourir [texte imprimé] / Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Auteur . - Paris : PUF, 2012 . - 560 pages ; 15,2 cm × 21,8 cm × 3,2 cm.
ISBN : 978-2-13-058351-6
Langues : Français (fre)
Mots-clés : La guerre Index. décimale : 300 Résumé : Quand peut-il être juste de bombarder au nom des droits de l'homme ? La guerre, même juste, fait des victimes civiles. Vaut-il mieux alors tuer ou laisser mourir ? Sous le nom d'intervention humanitaire, droit d'ingérence ou responsabilité de protéger, l'intervention militaire justifiée par des raisons humanitaires est l'une des questions les plus brûlantes des relations internationales.
Ce livre interdisciplinaire, historique, juridique, éthique et politique, est le plus complet jamais publié en français sur ce phénomène. S'appuyant sur de nombreux exemples, de la guerre punitive en Chine antique jusqu'à l'intervention de l'OTAN en Libye, il élabore une théorie réaliste de l'intervention en reprenant cinq critères de la doctrine de la guerre juste : cause juste, autorité légitime, bonne intention, dernier recours et proportionnalité.
Sommaire
HISTOIRE, GENEALOGIE DE LA PRATIQUE ET DE LA DOCTRINE
TERMINOLOGIE ; LE CHOIX DES MOTS
DROIT, DE L'ILLEGALITE A LA LEGITIMITE
L'HUMANITE IMAGINAIRE ; SOUFFRANCE A DISTANCE, MEDIAS ET INTERVENTION
LES CRITERES ; PERTINENCE DE LA GUERRE JUSTE
L'AUTORITE LEGITIME ; QUI DOIT INTERVENIR ?
LA CAUSE JUSTE ; POURQUOI INTERVENIR ?
LA BONNE INTENTION ; AVEC QUELLE MOTIVATION INTERVENIR ?
LE DERNIER RECOURS ; QUAND INTERVENIR ?
LA PROPORTIONNALITE ; COMMENT INTERVENIR ?Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FSS29032 300-128.1 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 300 - Sciences sociales Disponible L'enfant, les parents et la guerre / Myrna GannagÐe
Titre : L'enfant, les parents et la guerre : une Ðetude clinique au Liban / Type de document : texte imprimé Auteurs : Myrna GannagÐe Editeur : Paris : ESF Ðediteur Année de publication : 1999 Collection : Collection Ethnopsychologie Importance : 165 p. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-7101-1318-X Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Mots-clés : TRAUMATISME jeu l'enfants la guerre psychologique centre médico-psychologique Index. décimale : 155 psychologie Résumé : Que vit l'enfant confronté à une situation de crise comme la guerre ? Peut-il s'adapter au stress permanent ? Qu'est-ce qui le protège ? Qu'est-ce qui le rend vulnérable ? Telles sont les questions auxquelles l'auteur tente de répondre dans ce livre à travers une étude comparative menée sur des enfants libanais ayant connu la guerre, des enfants de parents libanais ayant connu la crise de la migration et des enfants français.
Les résultats indiquent que les parents protègent le plus les enfants exposés à des stress majeurs. Ils parviennent d'autant mieux à les protéger qu'ils peuvent maîtriser leurs propres réactions d'angoisse et de peur, donner du sens aux événements traumatiques en reconstituant avec les enfants une histoire. Cette reconstitution de l'histoire nécessite que les parents puissent se remémorer les situations douloureuses et les articuler avec l'histoire familiale.
Plusieurs cas cliniques illustrent ces propos. Des perspectives d'intervention sont exposées dans le chapitre sur la création du Centre médico-psychologique d'accueil de l'enfant de la guerre et de sa famille.L'enfant, les parents et la guerre : une Ðetude clinique au Liban / [texte imprimé] / Myrna GannagÐe . - Paris : ESF Ðediteur, 1999 . - 165 p. ; 24 cm. - (Collection Ethnopsychologie) .
ISBN : 2-7101-1318-X
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Mots-clés : TRAUMATISME jeu l'enfants la guerre psychologique centre médico-psychologique Index. décimale : 155 psychologie Résumé : Que vit l'enfant confronté à une situation de crise comme la guerre ? Peut-il s'adapter au stress permanent ? Qu'est-ce qui le protège ? Qu'est-ce qui le rend vulnérable ? Telles sont les questions auxquelles l'auteur tente de répondre dans ce livre à travers une étude comparative menée sur des enfants libanais ayant connu la guerre, des enfants de parents libanais ayant connu la crise de la migration et des enfants français.
Les résultats indiquent que les parents protègent le plus les enfants exposés à des stress majeurs. Ils parviennent d'autant mieux à les protéger qu'ils peuvent maîtriser leurs propres réactions d'angoisse et de peur, donner du sens aux événements traumatiques en reconstituant avec les enfants une histoire. Cette reconstitution de l'histoire nécessite que les parents puissent se remémorer les situations douloureuses et les articuler avec l'histoire familiale.
Plusieurs cas cliniques illustrent ces propos. Des perspectives d'intervention sont exposées dans le chapitre sur la création du Centre médico-psychologique d'accueil de l'enfant de la guerre et de sa famille.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FSS18867 155-22.1 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 100 - Philosophie, Parapsychologie et Occultisme, Psychologie Disponible FSS18868 155-22.2 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 100 - Philosophie, Parapsychologie et Occultisme, Psychologie Disponible FSS18869 155-22.3 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 100 - Philosophie, Parapsychologie et Occultisme, Psychologie Disponible FSS18870 155-22.4 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 100 - Philosophie, Parapsychologie et Occultisme, Psychologie Disponible Germaine Tillion, Jacques Berque, Jean Servier et Pierre Bourdieu / Fabien Sacriste
Titre : Germaine Tillion, Jacques Berque, Jean Servier et Pierre Bourdieu : des ethnologues dans la guerre d'indépendance algérienne Type de document : texte imprimé Auteurs : Fabien Sacriste, Auteur Editeur : Paris : l'Harmattan Année de publication : DL 2011 Collection : Histoire et perspectives méditerranéennes, ISSN 0980-5265 Importance : 1 vol. (375 p.) Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-296-54392-8 Prix : 34 EUR Note générale : Sources et bibliogr. p. 359-371 Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Mots-clés : germaine des ethnologues la guerre d'indépendance algérienne Index. décimale : 306 Résumé : " Producteurs de savoir ", Germaine Tillion, Jacques Berque, Jean Servier et Pierre Bourdieu furent aussi des acteurs de la guerre d'indépendance algérienne. Ethnographe et résistante, Germaine Tillion s'engage dès 1955 contre ce qu'elle nomme la clochardisation des populations algériennes, s'oppose aux violences de la guerre et apporte finalement son soutien à la politique du général de Gaulle. Ancien administrateur colonial et professeur au Collège de France, Jacques Berque défend dès 1956 la création d'une nation algérienne, considérant les décolonisations comme la nouvelle phase d'une révolution anthropologique devant entraîner, via l'avènement du Tiers monde, l'unification de l'humanité dans sa diversité.
Après sept années d'enquêtes ethnographiques, Jean Servier s'engage pour la défense de la souveraineté française en Algérie, offrant à plusieurs reprises son expertise aux autorités coloniales. Récemment agrégé de philosophie et envoyé en Algérie pour son service militaire, Pierre Bourdieu choisit d'étudier l'impact des politiques coloniales sur les populations algériennes, avant de prendre parti pour l'indépendance.
En proposant de suivre ces trajectoires, cette étude tente de mettre en valeur le dialogue qui s'instaure entre savoir et engagement pour ces quatre chercheurs, confrontés à une guerre qui remet en cause autant leurs valeurs que leurs représentations de la situation coloniale.
Sommaire
GERMAINE TILLION
La trajectoire d'une ethnologue à travers le siècle (1907-1954)
Contre la "clochardisation" de l'Algérie (1954-1957)
Une ethnologue dans la "bataille d'Alger" (1957)
JACQUES BERQUE
D'une rive à l'autre (1910-1956)
Le Maghreb sous un autre regard (1956-1957)
Les colloques universitaires (1957-1958)
JEAN SERVIER
Un ethnologue en quête de l'invisible (1918-1954)
De la défense d'Arris à l'analyse de la "révolte" (1954-1956)
Contre la "guerre subversive" : les expertises ethnologiques de Jean Servier (1956-1958)
PIERRE BOURDIEU
Du Béarn à l'Algérie (1930-1955)
Découverte de l'Algérie, "conversion" à l'ethnologie (1955-1958)
Enquêtes algériennes : ethnologie et sociologie dans la guerre d'indépendance (1958-1961)Germaine Tillion, Jacques Berque, Jean Servier et Pierre Bourdieu : des ethnologues dans la guerre d'indépendance algérienne [texte imprimé] / Fabien Sacriste, Auteur . - Paris : l'Harmattan, DL 2011 . - 1 vol. (375 p.) ; 24 cm. - (Histoire et perspectives méditerranéennes, ISSN 0980-5265) .
ISBN : 978-2-296-54392-8 : 34 EUR
Sources et bibliogr. p. 359-371
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Mots-clés : germaine des ethnologues la guerre d'indépendance algérienne Index. décimale : 306 Résumé : " Producteurs de savoir ", Germaine Tillion, Jacques Berque, Jean Servier et Pierre Bourdieu furent aussi des acteurs de la guerre d'indépendance algérienne. Ethnographe et résistante, Germaine Tillion s'engage dès 1955 contre ce qu'elle nomme la clochardisation des populations algériennes, s'oppose aux violences de la guerre et apporte finalement son soutien à la politique du général de Gaulle. Ancien administrateur colonial et professeur au Collège de France, Jacques Berque défend dès 1956 la création d'une nation algérienne, considérant les décolonisations comme la nouvelle phase d'une révolution anthropologique devant entraîner, via l'avènement du Tiers monde, l'unification de l'humanité dans sa diversité.
Après sept années d'enquêtes ethnographiques, Jean Servier s'engage pour la défense de la souveraineté française en Algérie, offrant à plusieurs reprises son expertise aux autorités coloniales. Récemment agrégé de philosophie et envoyé en Algérie pour son service militaire, Pierre Bourdieu choisit d'étudier l'impact des politiques coloniales sur les populations algériennes, avant de prendre parti pour l'indépendance.
En proposant de suivre ces trajectoires, cette étude tente de mettre en valeur le dialogue qui s'instaure entre savoir et engagement pour ces quatre chercheurs, confrontés à une guerre qui remet en cause autant leurs valeurs que leurs représentations de la situation coloniale.
Sommaire
GERMAINE TILLION
La trajectoire d'une ethnologue à travers le siècle (1907-1954)
Contre la "clochardisation" de l'Algérie (1954-1957)
Une ethnologue dans la "bataille d'Alger" (1957)
JACQUES BERQUE
D'une rive à l'autre (1910-1956)
Le Maghreb sous un autre regard (1956-1957)
Les colloques universitaires (1957-1958)
JEAN SERVIER
Un ethnologue en quête de l'invisible (1918-1954)
De la défense d'Arris à l'analyse de la "révolte" (1954-1956)
Contre la "guerre subversive" : les expertises ethnologiques de Jean Servier (1956-1958)
PIERRE BOURDIEU
Du Béarn à l'Algérie (1930-1955)
Découverte de l'Algérie, "conversion" à l'ethnologie (1955-1958)
Enquêtes algériennes : ethnologie et sociologie dans la guerre d'indépendance (1958-1961)Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FSS40107 306-23.2 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 300 - Sciences sociales Disponible FSS40104 306-23.3 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 300 - Sciences sociales Disponible FSS29082 306-23.4 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 300 - Sciences sociales Disponible FSS40106 306-23.5 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 300 - Sciences sociales Disponible Les médias et la guerre / Hervé Coutau-Bégarie
Titre : Les médias et la guerre Type de document : texte imprimé Auteurs : Hervé Coutau-Bégarie, Auteur Editeur : Paris : Économica Année de publication : 2005 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7178-4956-1 Langues : Français (fre) Mots-clés : LA GUERRE Index. décimale : 335-Média et communication Résumé : Depuis la plus haute Antiquité, les États se livrent à la propagande par les procédés les plus divers, pour exalter la gloire du souverain ou attiser la haine de l'ennemi. Simplement, cette propagande a changé de dimension avec l'apparition, à l'époque moderne, de l'imprimerie qui a placé au premier plan les médias écrits, presse et édition. Aujourd'hui, après la radio qui a rendu le premier plan à la parole, l'image s'est imposée, d'abord avec le cinéma, puis avec la télévision, en attendant la révolution en cours du numérique et de l'internet. Au-delà de ces évolutions ou révolutions successives dans les procédés, les finalités demeurent, à peine inchangées : il s'agit toujours de servir les buts de guerre, de renforcer la cohésion du groupe par des moyens négatifs : la censure, ou positifs : la propagande, la désinformation, l'intoxication... Notre société de l'information, si éprise de modernité, recourt aux moyens les plus archaïques, parfois les plus grossiers. Les " bobards " de 1914 resurgissent lors de la guerre du Golfe, la soldatesque irakienne répétant les atrocités de la soldatesque boche. Cette enquête historique, la plus vaste jamais réalisée en France, permet de mesurer l'infinie variété des supports de la propagande mais aussi la permanence de certains procédés que l'on croit trop souvent révolus. Une approche critique et historique permet de mieux comprendre les mécanismes des médias contemporains. La présente enquête a été conduite par la Commission Française d'Histoire Militaire sous la direction de son président, Hervé Coutau-Bégarie, directeur d'études à l'Ecole pratique des Hautes Etudes, directeur du cours d'introduction à la stratégie au Collège Interarmées de Défense. 59 contributions couvrent tous les genres et toutes les époques, de l'Antiquité à nos jours. Une substantielle introduction présente un premier essai de synthèse. Les médias et la guerre [texte imprimé] / Hervé Coutau-Bégarie, Auteur . - Paris : Économica, 2005.
ISBN : 978-2-7178-4956-1
Langues : Français (fre)
Mots-clés : LA GUERRE Index. décimale : 335-Média et communication Résumé : Depuis la plus haute Antiquité, les États se livrent à la propagande par les procédés les plus divers, pour exalter la gloire du souverain ou attiser la haine de l'ennemi. Simplement, cette propagande a changé de dimension avec l'apparition, à l'époque moderne, de l'imprimerie qui a placé au premier plan les médias écrits, presse et édition. Aujourd'hui, après la radio qui a rendu le premier plan à la parole, l'image s'est imposée, d'abord avec le cinéma, puis avec la télévision, en attendant la révolution en cours du numérique et de l'internet. Au-delà de ces évolutions ou révolutions successives dans les procédés, les finalités demeurent, à peine inchangées : il s'agit toujours de servir les buts de guerre, de renforcer la cohésion du groupe par des moyens négatifs : la censure, ou positifs : la propagande, la désinformation, l'intoxication... Notre société de l'information, si éprise de modernité, recourt aux moyens les plus archaïques, parfois les plus grossiers. Les " bobards " de 1914 resurgissent lors de la guerre du Golfe, la soldatesque irakienne répétant les atrocités de la soldatesque boche. Cette enquête historique, la plus vaste jamais réalisée en France, permet de mesurer l'infinie variété des supports de la propagande mais aussi la permanence de certains procédés que l'on croit trop souvent révolus. Une approche critique et historique permet de mieux comprendre les mécanismes des médias contemporains. La présente enquête a été conduite par la Commission Française d'Histoire Militaire sous la direction de son président, Hervé Coutau-Bégarie, directeur d'études à l'Ecole pratique des Hautes Etudes, directeur du cours d'introduction à la stratégie au Collège Interarmées de Défense. 59 contributions couvrent tous les genres et toutes les époques, de l'Antiquité à nos jours. Une substantielle introduction présente un premier essai de synthèse. Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FSS3417 335-36 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 300 - Sciences sociales Disponible la préparation de la guerre d’agression et de conquête coloniale / AFROUN, Mahrez,
Titre : la préparation de la guerre d’agression et de conquête coloniale Type de document : texte imprimé Auteurs : AFROUN, Mahrez,, Auteur Année de publication : 2015 Importance : 46 p Format : 20 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-9961-65-775-1 Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Mots-clés : la guerre conquête coloniale Résumé : Le devoir, de faire connaître à la jeunesse l'Histoire de son pays, est sacré pour toute conscience adulte, informée et formée, - et pour une institution éducative, cela va de soi...
Aussi me plaît-il de présenter un travail conçu par Mahrez Afroun sur des thèmes spécifiques de notre Histoire. Il s'agit d'une collection intitulée «J'étudie l'Histoire de mon pays» et en sous-titre «Histoire coloniale d'Algérie» (*). Elle comporte - pour l'instant, du moins - quatre fascicules, soigneusement façonnés par Houma éditions, agréablement rédigés par l'auteur et illustrés judicieusement de photos, gravures, cartes, fac-similés. Chaque fascicule aborde un thème très évocateur. Le premier: «Aux origines de la colonisation» (54 p.); le deuxième: «L'incident de l'éventail - Les Rothschild, les juifs livournais d'Alger et Talleyrand. (La transaction commerciale, arnaque du siècle)», 69 p.; le troisième: «La préparation de la guerre d'agression et de conquête coloniale» (46 p.); le quatrième: «Les Révoltes armées 1830-1920» (38 p.).
Transmettre à la jeunesse
Il faut encourager cette initiative dans la mesure où elle me semble caractériser une intention d'éveil de nos enfants scolarisés à la connaissance et à la culture de l'histoire de notre pays. Sans doute, l'Ecole algérienne a-t-elle pris naturellement en charge cette discipline et particulièrement son enseignement qui nécessite une pédagogie spéciale.
Néanmoins, les événements historiques majeurs de notre pays, si bien observés et présentés par Mahrez Afroun qui, sans se dire professeur d'histoire, auteur de manuels scolaires et moins encore historien professionnel, ont été traités avec constance, vigilance et curiosité intellectuelle. Il a déjà produit de nombreux textes sur maints événements parfois peu connus et quelques-uns inédits, et il les a réactualisés en puisant dans des sources sûres, rares ou mal exploitées. Citons parmi ses publications: Mémoires d'outre-tombe: Chroniques d'une tragédie annoncée, Discours sur la société, Mémoires d'outre-tombe d'Algérie, Fresque historique d'Algérie de Massinissa au 5 juillet 1962,...
L'intention de l'auteur est d'assumer le rôle d'un informateur éclairé, disposant d'une documentation historique riche et fiable et surtout exigeant beaucoup de lui-même afin de transmettre à la jeunesse, en quelque lieu qu'elle se trouve, une série de réponses justes à une série de questionnements qui souvent lui viennent ou lui reviennent à l'esprit, et l'intriguent, la passionnent ou la découragent par la complexité du thème abordé en classe ou ailleurs. L'état actuel des questions ne cesse d'être «revu», «corrigé», «repensé», tant il est vrai que l'analyse critique de ce que nous ont livré de faits authentiques certains auteurs de la colonisation, nous troublent encore et réclament de notre part un point de vue plus critique de ce qui est, de ce que l'on sait et de ce qui nécessite des recherches approfondies et souhaitables pour circonscrire la certitude extrêmement significative de la vérité historique. Car il y a bien des manières d'écrire l'histoire et de vicier le devoir de vérité historique!
De toute façon, Mahrez Afroun entend soumettre à la jeune intelligence, à sa mémoire donc, la mémoire conservatrice d'un passé rappelé ici, écrit ou réécrit plutôt que mémorisé à l'état brut. La représentation du passé, c'est-à-dire la reconnaissance du souvenir, consiste alors à une réflexion de soi sur des événements historiques consignés soit par la mémoire soit par les écrits, et dont la réflexion générale aboutit à une comparaison, à une indiscutable analogie des faits et des points de vue autorisée, permettant une forte conviction que tel fait historique est vrai ou faux. Mais ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui, et d'autant que Mahrez Afroun situe son désir d'aider à faire connaître à la jeunesse algérienne l'Histoire de son pays à un haut niveau de pensée. Il rappelle lui-même en épigraphe le propos de Thucydide, l'homme politique et historien athénien (V-IV s.av. J.-C.): «L'histoire est rarement d'ordre philanthropique. La justice n'entre en ligne de compte que si les forces sont égales de part et d'autre. Dans le cas contraire, ce sont les forts qui imposent leur volonté et les faibles qui la subissent (Histoire de la guerre du Péloponnèse).» Ainsi, l'auteur des fascicules a-t-il pu écrire: «Il faut lever les voiles sur les zones d'ombre qui obscurcissent notre Histoire, et particulièrement celle de la colonisation et de la guerre de libération.»
Se confronter aux réalités de l'Histoire
Dans la foulée, il reproduit un fragment d'une réplique de Victor Hugo s'adressant, lors d'une rencontre en janvier 1841, au général Bugeaud: «Notre nouvelle conquête est chose heureuse et grande. C'est la civilisation qui marche contre la barbarie. C'est un peuple éclairé qui va trouver un peuple dans la nuit. Nous sommes les Grecs du monde. C'est à nous d'illuminer le monde. Je ne chante qu'hosanna. Vous pensez autrement que moi, c'est tout simple. Vous parlez en soldat en homme d'action. Moi je parle en philosophe. Notre mission s'accomplit. Je ne chante qu'hosanna.» Mahrez Afroun ajoute en note: «Hosanna: mot hébreu ´´liesse, cri de joie collective´´, acclamation de la liturgie juive: ´´Sauve-nous, je t'en prie´´, repris par la liturgie chrétienne.» Oui, il s'agit là bel et bien des paroles prononcées par Victor Hugo réputé «poète missionnaire de la civilisation européenne», «pair de France», «démocrate après 1848», qui se rapprochait des sphères du pouvoir colonialiste. (Voir également: Victor Hugo face à la conquête de l'Algérie de Franck Laurent, éd. Maisonneuve & Larose, Paris, 2001, pp. 19-20 et note 27, p. 137.)
En tout état de cause, il est indispensable que les Algériens se confrontent aux réalités de leur Histoire qui conserve en ses plis des vérités encore insoupçonnées et, à l'évidence, pas toutes connues du grand peuple d'Algérie. Moi, auteur de «À quoi sert le livre?» et tous ceux qui ont contribué à ce volume par une réflexion élevée, ainsi que «le public motivé», nous rejoignons complètement Mahrez Afroun quand, à raison, interpellant l'Algérien, où qu'il vive, ici ou «là-bas», il a ce sentiment: «À cause d'un désintérêt étrange à l'égard du livre, les Algériens ont un déficit en informations politiques. Ils ont, par voies de conséquences, des connaissances escamotées sur le mouvement national, sur le processus de la préparation de la lutte armée, et enfin sur la Guerre de Libération. Si les Algériens ne lisent pas! Comment vont-ils connaître leur Histoire, les cultures et les problèmes du Monde? Pour participer à la compétition sociale, intellectuelle et scientifique des peuples, les Algériens doivent renouer avec la lecture. Ils doivent se remettre à lire pour enrichir leur culture, et apprendre les mots et les termes nouveaux créés, tous les jours, par l'essor des sciences, des technologies et des théories nouvelles politiques, économiques, sociales et par le développement durable.»
Quant à la présente «Collection», elle se veut «modeste contribution» et «attrayante», selon l'auteur qui y a bien réussi grâce à un propos direct, des illustrations, un lexique. Cette collection, destinée à la jeunesse, et dont il faudrait assurer aussi une version en langue arabe, mérite l'attention de tous ceux qui ont à coeur d'aider à la compréhension à la fois de notre Histoire et de nous-mêmes mutuellement.
Conclusion : l'écriture, la lecture, le livre sont une seule et même chose pour connaître et comprendre, pour se former à l'état de l'identité nationale ouverte au progrès et à l'amour de l'autre, cela va sans dire pour les têtes bien faites, mais cela va mieux en le leur répétant.la préparation de la guerre d’agression et de conquête coloniale [texte imprimé] / AFROUN, Mahrez,, Auteur . - 2015 . - 46 p ; 20 cm.
ISBN : 978-9961-65-775-1
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Mots-clés : la guerre conquête coloniale Résumé : Le devoir, de faire connaître à la jeunesse l'Histoire de son pays, est sacré pour toute conscience adulte, informée et formée, - et pour une institution éducative, cela va de soi...
Aussi me plaît-il de présenter un travail conçu par Mahrez Afroun sur des thèmes spécifiques de notre Histoire. Il s'agit d'une collection intitulée «J'étudie l'Histoire de mon pays» et en sous-titre «Histoire coloniale d'Algérie» (*). Elle comporte - pour l'instant, du moins - quatre fascicules, soigneusement façonnés par Houma éditions, agréablement rédigés par l'auteur et illustrés judicieusement de photos, gravures, cartes, fac-similés. Chaque fascicule aborde un thème très évocateur. Le premier: «Aux origines de la colonisation» (54 p.); le deuxième: «L'incident de l'éventail - Les Rothschild, les juifs livournais d'Alger et Talleyrand. (La transaction commerciale, arnaque du siècle)», 69 p.; le troisième: «La préparation de la guerre d'agression et de conquête coloniale» (46 p.); le quatrième: «Les Révoltes armées 1830-1920» (38 p.).
Transmettre à la jeunesse
Il faut encourager cette initiative dans la mesure où elle me semble caractériser une intention d'éveil de nos enfants scolarisés à la connaissance et à la culture de l'histoire de notre pays. Sans doute, l'Ecole algérienne a-t-elle pris naturellement en charge cette discipline et particulièrement son enseignement qui nécessite une pédagogie spéciale.
Néanmoins, les événements historiques majeurs de notre pays, si bien observés et présentés par Mahrez Afroun qui, sans se dire professeur d'histoire, auteur de manuels scolaires et moins encore historien professionnel, ont été traités avec constance, vigilance et curiosité intellectuelle. Il a déjà produit de nombreux textes sur maints événements parfois peu connus et quelques-uns inédits, et il les a réactualisés en puisant dans des sources sûres, rares ou mal exploitées. Citons parmi ses publications: Mémoires d'outre-tombe: Chroniques d'une tragédie annoncée, Discours sur la société, Mémoires d'outre-tombe d'Algérie, Fresque historique d'Algérie de Massinissa au 5 juillet 1962,...
L'intention de l'auteur est d'assumer le rôle d'un informateur éclairé, disposant d'une documentation historique riche et fiable et surtout exigeant beaucoup de lui-même afin de transmettre à la jeunesse, en quelque lieu qu'elle se trouve, une série de réponses justes à une série de questionnements qui souvent lui viennent ou lui reviennent à l'esprit, et l'intriguent, la passionnent ou la découragent par la complexité du thème abordé en classe ou ailleurs. L'état actuel des questions ne cesse d'être «revu», «corrigé», «repensé», tant il est vrai que l'analyse critique de ce que nous ont livré de faits authentiques certains auteurs de la colonisation, nous troublent encore et réclament de notre part un point de vue plus critique de ce qui est, de ce que l'on sait et de ce qui nécessite des recherches approfondies et souhaitables pour circonscrire la certitude extrêmement significative de la vérité historique. Car il y a bien des manières d'écrire l'histoire et de vicier le devoir de vérité historique!
De toute façon, Mahrez Afroun entend soumettre à la jeune intelligence, à sa mémoire donc, la mémoire conservatrice d'un passé rappelé ici, écrit ou réécrit plutôt que mémorisé à l'état brut. La représentation du passé, c'est-à-dire la reconnaissance du souvenir, consiste alors à une réflexion de soi sur des événements historiques consignés soit par la mémoire soit par les écrits, et dont la réflexion générale aboutit à une comparaison, à une indiscutable analogie des faits et des points de vue autorisée, permettant une forte conviction que tel fait historique est vrai ou faux. Mais ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui, et d'autant que Mahrez Afroun situe son désir d'aider à faire connaître à la jeunesse algérienne l'Histoire de son pays à un haut niveau de pensée. Il rappelle lui-même en épigraphe le propos de Thucydide, l'homme politique et historien athénien (V-IV s.av. J.-C.): «L'histoire est rarement d'ordre philanthropique. La justice n'entre en ligne de compte que si les forces sont égales de part et d'autre. Dans le cas contraire, ce sont les forts qui imposent leur volonté et les faibles qui la subissent (Histoire de la guerre du Péloponnèse).» Ainsi, l'auteur des fascicules a-t-il pu écrire: «Il faut lever les voiles sur les zones d'ombre qui obscurcissent notre Histoire, et particulièrement celle de la colonisation et de la guerre de libération.»
Se confronter aux réalités de l'Histoire
Dans la foulée, il reproduit un fragment d'une réplique de Victor Hugo s'adressant, lors d'une rencontre en janvier 1841, au général Bugeaud: «Notre nouvelle conquête est chose heureuse et grande. C'est la civilisation qui marche contre la barbarie. C'est un peuple éclairé qui va trouver un peuple dans la nuit. Nous sommes les Grecs du monde. C'est à nous d'illuminer le monde. Je ne chante qu'hosanna. Vous pensez autrement que moi, c'est tout simple. Vous parlez en soldat en homme d'action. Moi je parle en philosophe. Notre mission s'accomplit. Je ne chante qu'hosanna.» Mahrez Afroun ajoute en note: «Hosanna: mot hébreu ´´liesse, cri de joie collective´´, acclamation de la liturgie juive: ´´Sauve-nous, je t'en prie´´, repris par la liturgie chrétienne.» Oui, il s'agit là bel et bien des paroles prononcées par Victor Hugo réputé «poète missionnaire de la civilisation européenne», «pair de France», «démocrate après 1848», qui se rapprochait des sphères du pouvoir colonialiste. (Voir également: Victor Hugo face à la conquête de l'Algérie de Franck Laurent, éd. Maisonneuve & Larose, Paris, 2001, pp. 19-20 et note 27, p. 137.)
En tout état de cause, il est indispensable que les Algériens se confrontent aux réalités de leur Histoire qui conserve en ses plis des vérités encore insoupçonnées et, à l'évidence, pas toutes connues du grand peuple d'Algérie. Moi, auteur de «À quoi sert le livre?» et tous ceux qui ont contribué à ce volume par une réflexion élevée, ainsi que «le public motivé», nous rejoignons complètement Mahrez Afroun quand, à raison, interpellant l'Algérien, où qu'il vive, ici ou «là-bas», il a ce sentiment: «À cause d'un désintérêt étrange à l'égard du livre, les Algériens ont un déficit en informations politiques. Ils ont, par voies de conséquences, des connaissances escamotées sur le mouvement national, sur le processus de la préparation de la lutte armée, et enfin sur la Guerre de Libération. Si les Algériens ne lisent pas! Comment vont-ils connaître leur Histoire, les cultures et les problèmes du Monde? Pour participer à la compétition sociale, intellectuelle et scientifique des peuples, les Algériens doivent renouer avec la lecture. Ils doivent se remettre à lire pour enrichir leur culture, et apprendre les mots et les termes nouveaux créés, tous les jours, par l'essor des sciences, des technologies et des théories nouvelles politiques, économiques, sociales et par le développement durable.»
Quant à la présente «Collection», elle se veut «modeste contribution» et «attrayante», selon l'auteur qui y a bien réussi grâce à un propos direct, des illustrations, un lexique. Cette collection, destinée à la jeunesse, et dont il faudrait assurer aussi une version en langue arabe, mérite l'attention de tous ceux qui ont à coeur d'aider à la compréhension à la fois de notre Histoire et de nous-mêmes mutuellement.
Conclusion : l'écriture, la lecture, le livre sont une seule et même chose pour connaître et comprendre, pour se former à l'état de l'identité nationale ouverte au progrès et à l'amour de l'autre, cela va sans dire pour les têtes bien faites, mais cela va mieux en le leur répétant.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité FSS48096 900-29.1 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 900 - Géographie, Histoire et disciplines auxiliaires Disponible FSS48097 900-29.2 Ouvrage Faculté des Sciences Sociales 900 - Géographie, Histoire et disciplines auxiliaires Disponible Beautés imaginaires / Pierre-Joseph Laurent
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