Titre : |
Immunothérapie des cancers au troisième millénaire |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Laurence Zitvogel, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Dalil Hannani, Directeur de publication, rédacteur en chef ; François Martin (19..-....), Directeur de publication, rédacteur en chef |
Editeur : |
[Les Ulis] : EDP sciences |
Année de publication : |
2014 |
Collection : |
La Cancérologie aujourd'hui (Les Ulis), ISSN 2430-3410 |
Importance : |
1 vol. (VIII-414 p.) |
Présentation : |
ill. en coul. |
Format : |
24 cmx17cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7598-1110-6 |
Note générale : |
Notes bibliogr. Glossaire |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Immunothérapie - Cancers |
Index. décimale : |
616.77-42.1 |
Résumé : |
Après plus d'un siècle de vicissitudes, l'immunothérapie révolutionne le traitement du cancer. Après les anticorps monoclonaux dirigés contre les cellules tumorales (anti-CD20, anti-HER2...), les anticorps «immunomodulateurs» (anti-CTLA-4 ou anti-PD1, par exemple) démontrent leurs effets thérapeutiques dans des essais cliniques de phase II-III contre différentes tumeurs solides (mélanome, cancer du poumon, cancer du rein...). Le premier anticorps à avoir eu l'autorisation de mise sur le marché (AMM obtenue en 2011) est l'ipilimumab, inhibiteur d'un frein d'activation des lymphocytes T, actif contre le mélanome métastique. Les réponses cliniques observées concernent un sous-groupe de patients (de 15-20%) mais sont de longue durée (jusqu'à plusieurs années). La vaccination antitumorale avance avec un vaccin cellulaire autologue (à base de cellules dendritiques) également approuvé dans le cancer prostatique hormonorésistant indolent et se diversifie avec l'utilisation de longs peptides codant pour des mutations en présence d'adjuvants. L'immunothérapie «adoptive» (transfert aux patients de lymphocytes T spécifiques de la tumeur) montre aussi son efficacité dans les essais de phase II contre certaines leucémies, sarcomes et mélanomes. Les virus oncolytiques font une percée en Phase II dans le mélanome et sont à l'étude dans des cancers rares (mésothéliomes, glioblastomes). Ce sont les premières étapes d'une véritable révolution dans la thérapie du cancer, qui aura des répercussions multiples dans d'autres pathologies, y compris inflammatoires et infectieuses. Cet ouvrage a pour objectif de rappeler les bases cellulaires et moléculaires de l'immunogénicité des cancers, de présenter les différentes stratégies d'immuno-modulation antitumorale et de conclure sur les progrès médicaux déjà enregistrés dans le domaine et à espérer dans un futur proche. |
Immunothérapie des cancers au troisième millénaire [texte imprimé] / Laurence Zitvogel, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Dalil Hannani, Directeur de publication, rédacteur en chef ; François Martin (19..-....), Directeur de publication, rédacteur en chef . - [Les Ulis] : EDP sciences, 2014 . - 1 vol. (VIII-414 p.) : ill. en coul. ; 24 cmx17cm. - ( La Cancérologie aujourd'hui (Les Ulis), ISSN 2430-3410) . ISBN : 978-2-7598-1110-6 Notes bibliogr. Glossaire Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Immunothérapie - Cancers |
Index. décimale : |
616.77-42.1 |
Résumé : |
Après plus d'un siècle de vicissitudes, l'immunothérapie révolutionne le traitement du cancer. Après les anticorps monoclonaux dirigés contre les cellules tumorales (anti-CD20, anti-HER2...), les anticorps «immunomodulateurs» (anti-CTLA-4 ou anti-PD1, par exemple) démontrent leurs effets thérapeutiques dans des essais cliniques de phase II-III contre différentes tumeurs solides (mélanome, cancer du poumon, cancer du rein...). Le premier anticorps à avoir eu l'autorisation de mise sur le marché (AMM obtenue en 2011) est l'ipilimumab, inhibiteur d'un frein d'activation des lymphocytes T, actif contre le mélanome métastique. Les réponses cliniques observées concernent un sous-groupe de patients (de 15-20%) mais sont de longue durée (jusqu'à plusieurs années). La vaccination antitumorale avance avec un vaccin cellulaire autologue (à base de cellules dendritiques) également approuvé dans le cancer prostatique hormonorésistant indolent et se diversifie avec l'utilisation de longs peptides codant pour des mutations en présence d'adjuvants. L'immunothérapie «adoptive» (transfert aux patients de lymphocytes T spécifiques de la tumeur) montre aussi son efficacité dans les essais de phase II contre certaines leucémies, sarcomes et mélanomes. Les virus oncolytiques font une percée en Phase II dans le mélanome et sont à l'étude dans des cancers rares (mésothéliomes, glioblastomes). Ce sont les premières étapes d'une véritable révolution dans la thérapie du cancer, qui aura des répercussions multiples dans d'autres pathologies, y compris inflammatoires et infectieuses. Cet ouvrage a pour objectif de rappeler les bases cellulaires et moléculaires de l'immunogénicité des cancers, de présenter les différentes stratégies d'immuno-modulation antitumorale et de conclure sur les progrès médicaux déjà enregistrés dans le domaine et à espérer dans un futur proche. |
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