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Le B.A ba des tests en endocrinologie pédiatrique / Cécile THOMAS-TEINTURIER |
Titre : Le B.A ba des tests en endocrinologie pédiatrique Type de document : texte imprimé Auteurs : Cécile THOMAS-TEINTURIER |, Auteur Editeur : Paris : John Libbey Eurotext Année de publication : 2006 Importance : 434p. Format : 21 cmx13cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7420-0645-8 Langues : Français (fre) Mots-clés : Le B.A ba des tests en endocrinologie pédiatrique
Cécile THOMAS-TEINTURIERIndex. décimale : 618.3-01.1 Résumé : L'endocrinologie a beaucoup évolué ces dernières années, particulièrement dans ces concepts.
De grands progrès ont été réalisés dans le domaine des dosages hormonaux, de l'imagerie hypophysaire et de la prise en charge des patients présentant parfois des pathologies complexes.
L'objectif de cet ouvrage est de faire le point sur les indications et l'interprétation des tests hormonaux en endocrinologie pédiatrique. L'auteur propose ici un guide pratique d'utilisation de ces tests pour les internes et chefs de clinique des services d'endocrinologie pédiatrique.
La réalisation des tests chez l'enfant est détaillée pour une utilisation en pratique quotidienne avec un rappel des précautions à prendre et effets secondaires potentiels.Le B.A ba des tests en endocrinologie pédiatrique [texte imprimé] / Cécile THOMAS-TEINTURIER |, Auteur . - Paris : John Libbey Eurotext, 2006 . - 434p. ; 21 cmx13cm.
ISBN : 978-2-7420-0645-8
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Le B.A ba des tests en endocrinologie pédiatrique
Cécile THOMAS-TEINTURIERIndex. décimale : 618.3-01.1 Résumé : L'endocrinologie a beaucoup évolué ces dernières années, particulièrement dans ces concepts.
De grands progrès ont été réalisés dans le domaine des dosages hormonaux, de l'imagerie hypophysaire et de la prise en charge des patients présentant parfois des pathologies complexes.
L'objectif de cet ouvrage est de faire le point sur les indications et l'interprétation des tests hormonaux en endocrinologie pédiatrique. L'auteur propose ici un guide pratique d'utilisation de ces tests pour les internes et chefs de clinique des services d'endocrinologie pédiatrique.
La réalisation des tests chez l'enfant est détaillée pour une utilisation en pratique quotidienne avec un rappel des précautions à prendre et effets secondaires potentiels.Réservation
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Exemplaires (5)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité BFM-06773 618.3-01.1 Ouvrage Faculté de Médecine 600 - Technologie (Sciences appliquées) Exclu du prêt BFM-06774 618.3-01.2 Ouvrage Faculté de Médecine 600 - Technologie (Sciences appliquées) Disponible BFM-06775 618.3-01.3 Ouvrage Faculté de Médecine 600 - Technologie (Sciences appliquées) Disponible BFM-06776 618.3-01.4 Ouvrage Faculté de Médecine 600 - Technologie (Sciences appliquées) Disponible BFM-06777 618.3-01.5 Ouvrage Faculté de Médecine 600 - Technologie (Sciences appliquées) Disponible Douleurs en oncologie / Philippe Poulain
Titre : Douleurs en oncologie Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Poulain, Auteur Editeur : Paris : John Libbey Eurotext Année de publication : 2005 Importance : 90p. Présentation : ill. Format : 15 x 21 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7420-0476-8 Langues : Français (fre) Résumé : La vie des patients atteints par le cancer, même s'il n'est pas guérissable, est devenue plus longue grâce aux progrès des traitements de la maladie et aux soins de support parmi lesquels la prise en charge de la douleur, l'accompagnement et les soins palliatifs jouent un rôle prépondérant.
Si les douleurs sont toujours là, elles sont le plus souvent prévisibles ou identifiables et traitées grâce à la pharmacopée qui s'est améliorée tant en qualité qu'en choix cette dernière décennie. Le développement de techniques complémentaires non médicamenteuses permet aussi de compléter le traitement de la douleur, une sensation multiple et complexe.
Les auteurs donnent un regard clair, précis, didactique mais non exhaustif, sur les connaissances actuelles en matière de douleurs liées aux cancers. Il est aussi fait état de la recherche et des dernières avancées dans le domaine.
Cet ouvrage, écrit par des médecins, des infirmiers et des psychologues, tous spécialistes de la douleur, intéressera l'ensemble du personnel paramédical et médical confronté aux patients atteints par le cancer.
Sommaire
Fondements physiopathologiques et pharmacologiques du traitement des douleurs chroniques cancéreuses chez l'adulte
Évaluation de la douleur en oncologie
La spécificité de la douleur cancéreuse
Les outils d'évaluation
Douleur et qualité de vieDouleurs en oncologie [texte imprimé] / Philippe Poulain, Auteur . - Paris : John Libbey Eurotext, 2005 . - 90p. : ill. ; 15 x 21.
ISBN : 978-2-7420-0476-8
Langues : Français (fre)
Résumé : La vie des patients atteints par le cancer, même s'il n'est pas guérissable, est devenue plus longue grâce aux progrès des traitements de la maladie et aux soins de support parmi lesquels la prise en charge de la douleur, l'accompagnement et les soins palliatifs jouent un rôle prépondérant.
Si les douleurs sont toujours là, elles sont le plus souvent prévisibles ou identifiables et traitées grâce à la pharmacopée qui s'est améliorée tant en qualité qu'en choix cette dernière décennie. Le développement de techniques complémentaires non médicamenteuses permet aussi de compléter le traitement de la douleur, une sensation multiple et complexe.
Les auteurs donnent un regard clair, précis, didactique mais non exhaustif, sur les connaissances actuelles en matière de douleurs liées aux cancers. Il est aussi fait état de la recherche et des dernières avancées dans le domaine.
Cet ouvrage, écrit par des médecins, des infirmiers et des psychologues, tous spécialistes de la douleur, intéressera l'ensemble du personnel paramédical et médical confronté aux patients atteints par le cancer.
Sommaire
Fondements physiopathologiques et pharmacologiques du traitement des douleurs chroniques cancéreuses chez l'adulte
Évaluation de la douleur en oncologie
La spécificité de la douleur cancéreuse
Les outils d'évaluation
Douleur et qualité de vieExemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité BFM-8985 616.77-48.1 Ouvrage Faculté de Médecine 600 - Technologie (Sciences appliquées) Exclu du prêt Euro Cancer 2001 / Jean-Michel Boiron
Titre : Euro Cancer 2001 Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Michel Boiron, Auteur ; Marty Michel, Auteur Editeur : Paris : John Libbey Eurotext Année de publication : 2001 Importance : 312p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 24 cm.x17 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7420-0391-4 Note générale : Compte-rendu du 14ème congrès,Palais des congrès- Paris, 6-7-8 juin 2001
Langues : Français (fre) Mots-clés : cancer Europe Index. décimale : 616.77-14.1 Euro Cancer 2001 [texte imprimé] / Jean-Michel Boiron, Auteur ; Marty Michel, Auteur . - Paris : John Libbey Eurotext, 2001 . - 312p. : couv. ill. en coul. ; 24 cm.x17.
ISBN : 978-2-7420-0391-4
Compte-rendu du 14ème congrès,Palais des congrès- Paris, 6-7-8 juin 2001
Langues : Français (fre)
Mots-clés : cancer Europe Index. décimale : 616.77-14.1 Réservation
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Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité BFM-06084 616.77-14.1 Ouvrage Faculté de Médecine 600 - Technologie (Sciences appliquées) Exclu du prêt BFM-06085 616.77-14.2 Ouvrage Faculté de Médecine 600 - Technologie (Sciences appliquées) Disponible Maladie de Hodgkin de l'adulte lymphomes:lymphomes malins non hodgkiniens cérébraux primitifs en dehors de l'infection par VIH / FNCLCC
Titre : Maladie de Hodgkin de l'adulte lymphomes:lymphomes malins non hodgkiniens cérébraux primitifs en dehors de l'infection par VIH Type de document : texte imprimé Auteurs : FNCLCC, Auteur Editeur : Paris : John Libbey Eurotext Année de publication : 1999 Importance : 217 p. Présentation : ill. Format : 16,9 x 23,8 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7420-0234-4 Langues : Français (fre) Résumé : La Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer (FNCLCC) et les Centres régionaux de lutte contre le cancer (CRLCC), en collaboration avec des partenaires des secteurs public (CHU, CHG), privé et certaines sociétés savantes, ont entrepris depuis 1993 d'élaborer des recommandations pour la pratique clinique en cancérologie : les " Standards, Options et Recommandations " (SOR). L'opération SOR, basée sur une analyse critique de la littérature scientifique disponible par un groupe d'experts pluridisciplinaire, a pour objectif d'améliorer la qualité et l'efficience des soins donnés aux patients atteints de cancer en fournissant aux praticiens une aide à la décision facilement utilisable. L'incidence de la maladie de Hodgkin est de 1,7 à 2,4 pour 100 000 en France. Les progrès accomplis permettent de guérir aujourd'hui près de 80 % des patients. Pour ces raisons, le but de la prise en charge en 1998 ne doit plus être la seule guérison mais la guérison sans séquelles. Le lymphome malin non hodgkinien cérébral primitif (LMNHCP), chez les patients VIH négatifs et sans cause connue d'immuno-dépression, est une pathologie rare, d'étiologie inconnue. Les LMNHCP représentent 2 à 4 % de l'ensemble des lymphomes malins non hodgkiniens extraganglionnaires et environ 1 % de l'ensemble des tumeurs cérébrales. L'objectif est de définir sur la base d'une revue systématique des données scientifiques de la littérature des recommandations pour la prise en charge diagnostique et thérapeutique initiale des patients atteints de la maladie de Hodgkin ou de lymphomes malins non hodgkiniens cérébraux primitifs. Une mise à jour est prévue en fonction de nouvelles données scientifiques ou de nouveaux accords d'experts. Maladie de Hodgkin de l'adulte lymphomes:lymphomes malins non hodgkiniens cérébraux primitifs en dehors de l'infection par VIH [texte imprimé] / FNCLCC, Auteur . - Paris : John Libbey Eurotext, 1999 . - 217 p. : ill. ; 16,9 x 23,8 cm.
ISBN : 978-2-7420-0234-4
Langues : Français (fre)
Résumé : La Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer (FNCLCC) et les Centres régionaux de lutte contre le cancer (CRLCC), en collaboration avec des partenaires des secteurs public (CHU, CHG), privé et certaines sociétés savantes, ont entrepris depuis 1993 d'élaborer des recommandations pour la pratique clinique en cancérologie : les " Standards, Options et Recommandations " (SOR). L'opération SOR, basée sur une analyse critique de la littérature scientifique disponible par un groupe d'experts pluridisciplinaire, a pour objectif d'améliorer la qualité et l'efficience des soins donnés aux patients atteints de cancer en fournissant aux praticiens une aide à la décision facilement utilisable. L'incidence de la maladie de Hodgkin est de 1,7 à 2,4 pour 100 000 en France. Les progrès accomplis permettent de guérir aujourd'hui près de 80 % des patients. Pour ces raisons, le but de la prise en charge en 1998 ne doit plus être la seule guérison mais la guérison sans séquelles. Le lymphome malin non hodgkinien cérébral primitif (LMNHCP), chez les patients VIH négatifs et sans cause connue d'immuno-dépression, est une pathologie rare, d'étiologie inconnue. Les LMNHCP représentent 2 à 4 % de l'ensemble des lymphomes malins non hodgkiniens extraganglionnaires et environ 1 % de l'ensemble des tumeurs cérébrales. L'objectif est de définir sur la base d'une revue systématique des données scientifiques de la littérature des recommandations pour la prise en charge diagnostique et thérapeutique initiale des patients atteints de la maladie de Hodgkin ou de lymphomes malins non hodgkiniens cérébraux primitifs. Une mise à jour est prévue en fonction de nouvelles données scientifiques ou de nouveaux accords d'experts. Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité BFM-8984 616.77-47.1 Ouvrage Faculté de Médecine 600 - Technologie (Sciences appliquées) Exclu du prêt La maladie de Parkinson / Anne-Marie Bonnet
Titre : La maladie de Parkinson : au-delà des troubles moteurs / Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne-Marie Bonnet ; Thierry Hergueta ; Virginie Czernecki Editeur : Paris : John Libbey Eurotext Année de publication : 2013 Importance : 158 p. Présentation : ill. Format : 22 cmx15cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7420-0830-8 Note générale : "Repérer et vivre avec les troubles non moteurs : cognitifs, psychologiques, comportementaux."--Couverture. Mots-clés : La maladie de Parkinson : au-delà des troubles moteurs
Virginie Czernecki, Anne-Marie Bonnet, Thierry HerguetaIndex. décimale : 616.58-35.1 Résumé : "Repérer et vivre avec les troubles non moteurs : cognitifs, psychologiques, comportementaux."--Couverture. Jusqu'à il y a une dizaine d'années, la maladie de Parkinson, décrite pour la première fois en 1817, était essentiellement considérée par les médecins, les chercheurs, les personnes touchées par cette maladie et leurs proches sur le versant des troubles moteurs. Ces troubles s'expriment par une lenteur, une raideur et, dans un tiers des cas, par un tremblement de repos. Pourtant, d'autres symptômes peuvent aussi être présents et compliquer la vie au quotidien.
C'est le cas des troubles cognitifs qui sont, dans la plupart des cas, subtils et qui se manifestent principalement sous la forme de ce qu'on appelle les troubles dysexécutifs, c'est le cas aussi des difficultés psychologiques comme l'anxiété, la dépression et les hallucinations qui peuvent se rencontrer sur le parcours de la maladie ou encore des troubles du comportement tels que les "addictions" qui peuvent avoir de graves conséquences.
Après le succès de La maladie de Parkinson au jour le jour, consacré à la maladie dans sa globalité, les auteurs ont choisi de se focaliser sur ces troubles encore largement méconnus des médecins non spécialistes, souvent tardivement diagnostiqués et pouvant avoir de sérieuses répercussions sur la gestion de la maladie et la vie avec l'entourage. Dans l'esprit de la collection des "guides pratiques de l'aidant", ce livre a pour objectif de donner des clés au malade mais aussi à ses proches pour : repérer, comprendre et faire face aux troubles cognitifs ; gérer les difficultés psychologiques et mieux vivre au jour le jour la maladie ; limiter les conséquences des troubles comportementaux ; encourager et faciliter la communication sur ces troubles à l'intérieur et à l'extérieur de la famille ; se préserver et trouver des aides pratiques pour assumer son rôle "d'aidant".
PARTIE 1 : INTRODUCTION
1 Un peu d'histoire
La maladie de Parkinson est une affection aux multiples facettes : à côté des troubles moteurs qui sont les plus visibles, la maladie comporte des troubles qui ne touchent pas la motricité. Ils sont appelés troubles « non moteurs ».
Les troubles non moteurs, qui vont nous intéresser tout au long de cet ouvrage, ont été longtemps mis de côté et méconnus ou ignorés. De la même façon que pour les aspects moteurs de cette maladie, les aspects non moteurs sont présents de façon différente d'une personne à une autre. La maladie de Parkinson est une maladie unique, mais ses manifestations sont multiples...
C'est en 1817 que Sir James Parkinson décrit pour la première fois la maladie qui portera son nom, soulignant les troubles moteurs, en particulier le tremblement, la lenteur, la raideur. À cette époque déjà, sa description inclut les troubles du sommeil, la constipation, les troubles urinaires, l'apathie et les difficultés cognitives (mémoire, raisonnement). James Parkinson avait donc déjà repéré les troubles appelés aujourd'hui « non moteurs ».
En 1865, Trousseau montre qu'il existe des formes de maladie de Parkinson sans tremblement et donne une première description de la lenteur dans les mouvements spontanés (appelée akinésie).
En 1872, Charcot décrit la raideur ou rigidité. Tremblement, akinésie et rigidité forment les trois principaux symptômes de la maladie.
En 1912, Lewy décrit des inclusions situées dans les neurones de la substance noire qu'on appelle maintenant les corps de Lewy.
En 1919, la localisation cérébrale des anomalies responsables de la maladie est démontrée. C'est l'atteinte de la substance noire qui semble être importante. Il s'agit d'une structure située à la base du cerveau, et qui regroupe les neurones dopaminergiques, localisés ici en grand nombre. Ce sont les neurones qui utilisent pour signal le neurotransmetteur appelé la dopamine.
Il faudra attendre le milieu du XXe siècle pour voir enfin des avancées significatives en ce qui concerne le traitement de la maladie de Parkinson.
En 1960, après avoir décrit les effets de la baisse de la dopamine dans le cerveau de malades parkinsoniens, deux chercheurs américains donnent pour la première fois la lévodopa (ou L-dopa), précurseur de la dopamine, à leurs patients.
Un traitement efficace est alors possible. Il deviendra le traitement majeur, aujourd'hui encore, dans la maladie de Parkinson.
À la même période, des traitements autres que médicamenteux sont entrepris. Ces traitements par neurochirurgie ont à l'époque uniquement pour but de traiter le tremblement.
Dans les années 70, apparaît une nouvelle classe de médicaments, les agonistes dopaminergiques, qui ne cesseront d'être améliorés ensuite.
Les vingt dernières années ont permis d'avancer sur la connaissance des structures cérébrales et de leur dysfonctionnement expliquant les symptômes de la maladie de Parkinson.
Les études actuelles se poursuivent, à la recherche des causes de la maladie, qui ne sont certainement pas uniques, mais multiples. En parallèle, la recherche de nouveaux traitements est menée tout au long de ces dernières années.
À côté des traitements dits « symptomatiques » (parce qu'ils font disparaître les symptômes moteurs) qui visent à réduire les difficultés motrices en rétablissant la transmission dopaminergique, les chercheurs poursuivent les études sur les traitements dits « neuroprotecteurs ». Ceux-ci pourraient en effet ralentir l'évolution de la maladie, en protégeant les neurones qui ne sont pas encore touchés.
L'histoire de la description des troubles cognitifs et psychologiques est plus récente.
En 1966, un illustre médecin russe, Alexandre Luria, s'intéresse aux incroyables ressources du lobe frontal chez l'homme.
Les lobes frontaux suscitent un intérêt considérable : non seulement ils représentent les lobes les plus volumineux des hémisphères cérébraux, mais ils sont aussi les structures du cerveau qui bénéficient du développement le plus récent au cours de l'histoire naturelle, et qui distinguent principalement notre cerveau de celui des grands singes.
Le lobe frontal est le siège des fonctions les plus élaborées de l'homme. Plusieurs régions peuvent être définies :
une région « prémotrice », chargée de la programmation des gestes ;
une région dite « exécutive », impliquée dans le raisonnement et la planification des actions ;
et une région appelée « limbique », liée à la motivation.
Lorsque les lobes frontaux sont lésés, on voit apparaître un symptôme assez typique : le « syndrome frontal », qui se manifeste par des troubles de l'organisation et de la planification des actions et par des troubles du comportement. C'est le cas de l'apathie qui se présente comme une absence de volonté. C'est aussi le cas des comportements désinhibés et inadaptés socialement.
Alexandre Luria décrit également les « fonctions exécutives » qui forment l'ensemble des éléments mentaux qui sous-tendent les capacités à débuter, à faire se succéder, à organiser et à interrompre des activités, quand elles sont initiées de façon intentionnelle par la personne.
En 1974, le docteur Albert décrit la lenteur dans les activités intellectuelles. Il l'appelle la « bradyphrénie : c'est une lenteur dans la pensée, avec des difficultés à se rappeler, à utiliser les connaissances acquises, à analyser une situation complexe, à suivre une conversation rapide, etc.
Albert établit l'hypothèse que les lésions situées dans les régions sous-corticales du cerveau, c'est-à-dire sous le cortex, à la base du cerveau, connues pour être à l'origine des troubles moteurs, pourraient aussi expliquer certaines difficultés cognitives et comportementales.La maladie de Parkinson : au-delà des troubles moteurs / [texte imprimé] / Anne-Marie Bonnet ; Thierry Hergueta ; Virginie Czernecki . - Paris : John Libbey Eurotext, 2013 . - 158 p. : ill. ; 22 cmx15cm.
ISBN : 978-2-7420-0830-8
"Repérer et vivre avec les troubles non moteurs : cognitifs, psychologiques, comportementaux."--Couverture.
Mots-clés : La maladie de Parkinson : au-delà des troubles moteurs
Virginie Czernecki, Anne-Marie Bonnet, Thierry HerguetaIndex. décimale : 616.58-35.1 Résumé : "Repérer et vivre avec les troubles non moteurs : cognitifs, psychologiques, comportementaux."--Couverture. Jusqu'à il y a une dizaine d'années, la maladie de Parkinson, décrite pour la première fois en 1817, était essentiellement considérée par les médecins, les chercheurs, les personnes touchées par cette maladie et leurs proches sur le versant des troubles moteurs. Ces troubles s'expriment par une lenteur, une raideur et, dans un tiers des cas, par un tremblement de repos. Pourtant, d'autres symptômes peuvent aussi être présents et compliquer la vie au quotidien.
C'est le cas des troubles cognitifs qui sont, dans la plupart des cas, subtils et qui se manifestent principalement sous la forme de ce qu'on appelle les troubles dysexécutifs, c'est le cas aussi des difficultés psychologiques comme l'anxiété, la dépression et les hallucinations qui peuvent se rencontrer sur le parcours de la maladie ou encore des troubles du comportement tels que les "addictions" qui peuvent avoir de graves conséquences.
Après le succès de La maladie de Parkinson au jour le jour, consacré à la maladie dans sa globalité, les auteurs ont choisi de se focaliser sur ces troubles encore largement méconnus des médecins non spécialistes, souvent tardivement diagnostiqués et pouvant avoir de sérieuses répercussions sur la gestion de la maladie et la vie avec l'entourage. Dans l'esprit de la collection des "guides pratiques de l'aidant", ce livre a pour objectif de donner des clés au malade mais aussi à ses proches pour : repérer, comprendre et faire face aux troubles cognitifs ; gérer les difficultés psychologiques et mieux vivre au jour le jour la maladie ; limiter les conséquences des troubles comportementaux ; encourager et faciliter la communication sur ces troubles à l'intérieur et à l'extérieur de la famille ; se préserver et trouver des aides pratiques pour assumer son rôle "d'aidant".
PARTIE 1 : INTRODUCTION
1 Un peu d'histoire
La maladie de Parkinson est une affection aux multiples facettes : à côté des troubles moteurs qui sont les plus visibles, la maladie comporte des troubles qui ne touchent pas la motricité. Ils sont appelés troubles « non moteurs ».
Les troubles non moteurs, qui vont nous intéresser tout au long de cet ouvrage, ont été longtemps mis de côté et méconnus ou ignorés. De la même façon que pour les aspects moteurs de cette maladie, les aspects non moteurs sont présents de façon différente d'une personne à une autre. La maladie de Parkinson est une maladie unique, mais ses manifestations sont multiples...
C'est en 1817 que Sir James Parkinson décrit pour la première fois la maladie qui portera son nom, soulignant les troubles moteurs, en particulier le tremblement, la lenteur, la raideur. À cette époque déjà, sa description inclut les troubles du sommeil, la constipation, les troubles urinaires, l'apathie et les difficultés cognitives (mémoire, raisonnement). James Parkinson avait donc déjà repéré les troubles appelés aujourd'hui « non moteurs ».
En 1865, Trousseau montre qu'il existe des formes de maladie de Parkinson sans tremblement et donne une première description de la lenteur dans les mouvements spontanés (appelée akinésie).
En 1872, Charcot décrit la raideur ou rigidité. Tremblement, akinésie et rigidité forment les trois principaux symptômes de la maladie.
En 1912, Lewy décrit des inclusions situées dans les neurones de la substance noire qu'on appelle maintenant les corps de Lewy.
En 1919, la localisation cérébrale des anomalies responsables de la maladie est démontrée. C'est l'atteinte de la substance noire qui semble être importante. Il s'agit d'une structure située à la base du cerveau, et qui regroupe les neurones dopaminergiques, localisés ici en grand nombre. Ce sont les neurones qui utilisent pour signal le neurotransmetteur appelé la dopamine.
Il faudra attendre le milieu du XXe siècle pour voir enfin des avancées significatives en ce qui concerne le traitement de la maladie de Parkinson.
En 1960, après avoir décrit les effets de la baisse de la dopamine dans le cerveau de malades parkinsoniens, deux chercheurs américains donnent pour la première fois la lévodopa (ou L-dopa), précurseur de la dopamine, à leurs patients.
Un traitement efficace est alors possible. Il deviendra le traitement majeur, aujourd'hui encore, dans la maladie de Parkinson.
À la même période, des traitements autres que médicamenteux sont entrepris. Ces traitements par neurochirurgie ont à l'époque uniquement pour but de traiter le tremblement.
Dans les années 70, apparaît une nouvelle classe de médicaments, les agonistes dopaminergiques, qui ne cesseront d'être améliorés ensuite.
Les vingt dernières années ont permis d'avancer sur la connaissance des structures cérébrales et de leur dysfonctionnement expliquant les symptômes de la maladie de Parkinson.
Les études actuelles se poursuivent, à la recherche des causes de la maladie, qui ne sont certainement pas uniques, mais multiples. En parallèle, la recherche de nouveaux traitements est menée tout au long de ces dernières années.
À côté des traitements dits « symptomatiques » (parce qu'ils font disparaître les symptômes moteurs) qui visent à réduire les difficultés motrices en rétablissant la transmission dopaminergique, les chercheurs poursuivent les études sur les traitements dits « neuroprotecteurs ». Ceux-ci pourraient en effet ralentir l'évolution de la maladie, en protégeant les neurones qui ne sont pas encore touchés.
L'histoire de la description des troubles cognitifs et psychologiques est plus récente.
En 1966, un illustre médecin russe, Alexandre Luria, s'intéresse aux incroyables ressources du lobe frontal chez l'homme.
Les lobes frontaux suscitent un intérêt considérable : non seulement ils représentent les lobes les plus volumineux des hémisphères cérébraux, mais ils sont aussi les structures du cerveau qui bénéficient du développement le plus récent au cours de l'histoire naturelle, et qui distinguent principalement notre cerveau de celui des grands singes.
Le lobe frontal est le siège des fonctions les plus élaborées de l'homme. Plusieurs régions peuvent être définies :
une région « prémotrice », chargée de la programmation des gestes ;
une région dite « exécutive », impliquée dans le raisonnement et la planification des actions ;
et une région appelée « limbique », liée à la motivation.
Lorsque les lobes frontaux sont lésés, on voit apparaître un symptôme assez typique : le « syndrome frontal », qui se manifeste par des troubles de l'organisation et de la planification des actions et par des troubles du comportement. C'est le cas de l'apathie qui se présente comme une absence de volonté. C'est aussi le cas des comportements désinhibés et inadaptés socialement.
Alexandre Luria décrit également les « fonctions exécutives » qui forment l'ensemble des éléments mentaux qui sous-tendent les capacités à débuter, à faire se succéder, à organiser et à interrompre des activités, quand elles sont initiées de façon intentionnelle par la personne.
En 1974, le docteur Albert décrit la lenteur dans les activités intellectuelles. Il l'appelle la « bradyphrénie : c'est une lenteur dans la pensée, avec des difficultés à se rappeler, à utiliser les connaissances acquises, à analyser une situation complexe, à suivre une conversation rapide, etc.
Albert établit l'hypothèse que les lésions situées dans les régions sous-corticales du cerveau, c'est-à-dire sous le cortex, à la base du cerveau, connues pour être à l'origine des troubles moteurs, pourraient aussi expliquer certaines difficultés cognitives et comportementales.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité BFM-05370 616.58-35.1 Ouvrage Faculté de Médecine 600 - Technologie (Sciences appliquées) Exclu du prêt Thérapies moléculaires ciblées / Vignot, Stéphane
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