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Athlétisme: Dossier formation FFA / fédération française d'athletisme
Titre : Athlétisme: Dossier formation FFA Type de document : texte imprimé Auteurs : fédération française d'athletisme, Auteur Editeur : Paris : Editions Revue EPS Année de publication : 1988 Importance : 56p Format : 21cm23cm Langues : Français (fre) Mots-clés : L’Athlétisme le sport universel les plus anciens de l’humanité ‘’sport-roi’’ les Jeux Olympiques la Période ‘’classique’’ la Période moderne : naissance du sport actuel La Fédération Française d’Athlétisme Index. décimale : 372- l'Enseignement en EPS Résumé : L’Athlétisme est un sport universel : son origine remonte aux temps les plus anciens de l’humanité et il est pratiqué sur tous les continents. C’est le ‘’sport-roi’’ des Jeux Olympiques.
Rappel de l'histoire
Antiquité
Dès les premiers âges de la civilisation, les hommes furent chasseurs et pêcheurs pour assurer leur subsistance et s’écarter des dangers. Durant leurs temps de ‘’loisir’’, ils concouraient entre eux et se mesuraient en vitesse, en endurance, en détente et en force ; qualités qui composent ou recouvrent l’éventail des spécialités de l’athlétisme contemporain. Ces concours spontanés, sporadiques se déroulaient de manière anarchique et rudimentaire.
Par les ruines, les vases, les peintures, les écrits, on retrouve des traces de l’activité physique de nos ancêtres. Chez les Aztèques ou les Incas, des messagers faisaient des concours de vitesse par relais de 3 à 5 kilomètres ; au Japon, il existait des courses de longue durée entre les conducteurs de pousse-pousse ;en Asie centrale des concours ou des combats étaient organisés pour les cérémonies mortuaires.
L’activité physique était un loisir en Egypte, une institution en Grèce. Raison d’état pour former des soldats à Sparte, des concours animaient les fêtes, pour honorer les dieux, les héros ou les hôtes de marque. Progressivement, ces rassemblements vont se développer dans toute la péninsule hellénique et aboutir à des jeux Pythiques, Isthmiques, Néméens ou Olympiques ; ces derniers seront les plus illustres.
Sur le site d’Olympie, on peut repérer les ruines d’un gymnase, d’une palestre, d’écuries, d’un hippodrome et d’un stade entouré d’un remblai gazonné formant amphithéatre ; on peut même distinguer une piste avec des plots de départ, des trottoirs limitant les zones de concours. Les athlètes admis aux Jeux subissaient un entraînement d’une trentaine de jours et devaient prêter serment de combattre loyalement.
Les Jeux furent abolis en 393 après J-C par l’empereur Théodose qui les trouvaient trop païens.
Période ‘’classique’’, du 5ème au 19ème siècle
Dans les pays nordiques et anglo-saxons (Celtes, Vikings, Ecossais, Irlandais), on note une permanence de jeux et concours divers (hauteur, perche, lancers de pierres, de piques, du marteau de forgeron, etc…) et des courses longues qui sont autant de défis. Chaque contrée a son ‘’green’’, terrain d’ébats en pelouse permettant d’effectuer ces ‘’jeux sportifs » ». L’amour profond de la compétition caractérise l’esprit anglo-saxon qui se perpétue jusqu’à nos jours.
A la fin du 18ème siècle, on organise des compétitions entre coureurs ‘’professionnels’’, notamment les valets qui précèdent les montures pour dégager la voie ou éclairer la route ; il existait des paris entre les maîtres et de l’argent à la clef pour leurs ‘’poulains’’. Il subsiste néanmoins une forme ludique de pratique.
En France, les principales pratiques physiques sont l’escrime, la paume, l’équitation, réservées à l’aristocratie.
Période moderne : naissance du sport actuel
C’est principalement l’action de Thomas Arnold (1795-1843) qui va révolutionner le système pédagogique anglais : enseignant, homme d’église et sportif convaincu, il applique sa doctrine : ‘’instruire, éduquer et surtout entraîner les corps et les esprits’’.
Nommé directeur du collège de Rugby en 1828, il va lancer le mouvement sportif qui sera suivi par les collèges d’Eton, d’Oxford et de Cambridge. L’athlétisme deviendra une véritable institution vers 1840. Il se crée des clubs où ce sont les étudiants qui prennent en charge les organisations ; des règles s’élaborent pour que les rencontres se répandent de collèges en collèges et même en dehors du milieu scolaire ou estudiantin.
Rudyard Kipling a écrit : ‘’Des collèges sont sortis les bâtisseurs de ponts, les capitaines courageux, les conquérants de l’impossible, qui ont porté sur toutes les mers et sur tous les continents cet esprit de compétition qui demeure la marque distinctive des Britanniques’’.
Les premiers championnats nationaux anglais se déroulent en 1866 avec des courses, des sauts et des lancers très divers.
Aux Etats-Unis, la première compétition a lieu en 1868, mais en salle ! Plus tard seulement l’athlétisme de plein-air réunira les Universitaires. En Amérique, l’activité sportive concerne surtout les masses populaires alors qu’en Grande-Bretagne, elle touche principalement les classes aisées.
A la même époque, d’autres sports se structurent comme l’aviron, le football, le rugby, le tennis, la natation et le patinage. C’est en 1868 qu’apparaît l’ancêtre de la bicyclette, ce qui donnera lieu tout de suite à des compétitions.
Parallèlement, dès 1800, se dessine un mouvement pour développer les exercices physiques, en Allemagne, en Suède, en Suisse et en France (avec Amoros), mais qui s’oriente vers des mouvements plus ou moins ‘’construits’’, avec ou sans appareils et qui donneront plus tard naissance à des méthodes d’éducation physique puis à la gymnastique aux agrès.
En France
Après une période de jeux locaux au moyen-âge, il ne reste guère, au ‘’grand siècle’’, que l’escrime ou la paume dans l’éducation du noble. Au début du 19ème siècle, existaient bien quelques courses de ‘’professionnels’’ valets de pied ou pédestrians’’ sur lesquels se faisaient des paris ; les coureurs étaient affublés de casaques et de toques bariolées comme les jockeys, maniant quelquefois une cravache et portaient des pseudonymes.
Vers 1880, ce sont les étudiants et les lycéens qui s’organisent pour lancer le sport à la mode anglaise, fuyant les tristes séances de gymnastique dans des préaux poussiéreux. Au jardin du Luxembourg ou dans la salle des ‘’pas-perdus’’ de la gare Saint-Lazare, naissent des compétitions entre potaches.
Le premier club, le Racing Club de France, est créé en 1882 par les élèves des lycées Monge, Rollin et Condorcet, puis, l’année suivante, le Stade Français est lancé par les élèves du lycée Saint-Louis.
En 1884, des statuts établissent l’aspect omnisports des clubs et le principe d’amateurisme.
Le premier championnat sur notre territoire voit le jour en 1886 à la Croix-Catelan, opposant des Belges, des Anglais et des Français. Le programme comportait : 100m, 400m, 1500m et 120m haies. On peut considérer que c’est la date de naissance de l’athlétisme en France. Les concours (sauts et lancers) n’apparaissent qu’en 1892.
Imprégné de culture anglo-saxonne et d’hellénisme, le Baron Pierre de Coubertin se jure de rétablir les Jeux Olympiques, imitant ceux de l’antiquité. En 1884, un Congrès est réuni à la Sorbonne et, en 1896, les premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne se déroulent à Athènes, rassemblant 285 sportifs de 13 nations.
A ses débuts, comme pour les autres sports, l’athlétisme n’était pratiqué que par les hommes. Progressivement, les femmes s’y sont mises ; prenant conscience de leur importance grandissante dans la société, notamment durant la guerre de 1914-1918, où elles furent obligées de faire le travail des hommes partis au front. Elles participèrent à des compétitions ouvertes spécialement pour elles et, à l’instigation d’Alice Milliat en France, elles furent admises pour la première fois en athlétisme aux Jeux Olympiques d’Amsterdam en 1928. Dans certains sports, elles participaient déjà, comme en natation ou en tennis.
Le sport va progressivement se structurer pour aboutir à ce que nous connaissons actuellement : une fédération par sport, tant au niveau national qu’international ; pour l’athlétisme ce sera chose faite en 1920.
La Fédération Française d’Athlétisme
Création
En 1887, est créée l’Union des Sociétés Françaises de Course à Pied (USFCP) qui deviendra en 1889, l’Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques (USFSA), ébauche de la future fédération, chaque sport prenant progressivement son autonomie, surtout après la guerre de 1914.
En 1912, la Fédération Internationale (IAAF) voit le jour et reconnaît les premiers records.
En 1920, la Fédération Française d’Athlétisme (FFA) voit le jour le 20 novembre, elle sera reconnue ‘’d’Utilité Publique’’ par décret du 7 avril 1925. Elle rassemble alors près de 800 sociétés ; notons qu’elle couvre aussi le basket dont elle se séparera en 1933.
Présentation
La fédération est une Association régie par la Loi de 1901, elle regroupe l’ensemble des clubs faisant pratiquer l’athlétisme.
Elle est affiliée à la Fédération Internationale d’Athlétisme Amateur (IAAF) devenue Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (même sigle) depuis 2001. Elle est aussi affiliée au Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), lui-même né de la fusion, en 1968, du Comité National des Sports (CNS) et du Comité Olympique Français (COF).
Actuellement, son siège se situe : 33, avenue Pierre de Coubertin - 75013 Paris.
Structures
Administratives
La FFA est administrée par un Comité Directeur de 37 membres, élus par l’Assemblée Générale. Dès l’élection du Comité Directeur, celui-ci propose à l’Assemblée Générale un de ses membres comme Président, qui doit recevoir les suffrages de ladite Assemblée. Lors de sa première réunion, le Comité Directeur procède, par élection, à la formation de son Bureau (14 membres) qui constitue l’antenne permanente du Comité Directeur.
Le Bureau comprend, outre le Président, 7 Vice-Présidents, un Secrétaire Général et son Adjoint, un Trésorier Général et son Adjoint et deux membres.
Pour l’aider dans son fonctionnement, la Fédération institue des Commissions qui couvrent l’ensemble de ses activités : actuellement, elles sont au nombre de 13 (organisation, marche, jeunes, vétérans, courses hors stade, officiels, statuts et règlements, finances et budget, classements, médicale, formations, sport en entreprise, haut-niveau), sans compter les Commissions Spéciales que sont les Commissions Disciplinaires (première instance et appel pour les infractions et le dopage).
Il est créé, en outre, des Groupes de Travail sur des sujets particuliers.
Commissions ou Groupes de Travail comprennent des élus et des bénévoles disponibles et compétents. Au niveau de la gestion administrative, la Fédération emploie un certain nombre de personnes rémunérées, sous l’autorité d’un Directeur Général et en coordination avec des responsables de services (comptabilité, communication et partenariat, informatique, juridique, médical, presse, compétitions, etc…).
Des Statuts et un Règlement Intérieur définissent les prérogatives de la Fédération.
Ses moyens d’action sont : l’organisation de compétitions, l’organisation et le contrôle de la formation sportive, l’établissement des règles techniques, la mise en œuvre de contrôles anti-dopage, la délivrance de licences, la tenue d’assemblées périodiques, organisation de cours, conférences, stages…, la publication d’une revue officielle, etc…
Des Comités Départementaux et des Ligues Régionales sont créés sous forme d’Associations régies par la loi de 1901, ces organismes ont comme ressort territorial celui des Services extérieurs du Ministère chargé des Sports. Ils jouissent de l’autonomie sportive, financière et administrative dans la limite des Statuts et des différents règlements de la FFA.Athlétisme: Dossier formation FFA [texte imprimé] / fédération française d'athletisme, Auteur . - [S.l.] : Paris : Editions Revue EPS, 1988 . - 56p ; 21cm23cm.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : L’Athlétisme le sport universel les plus anciens de l’humanité ‘’sport-roi’’ les Jeux Olympiques la Période ‘’classique’’ la Période moderne : naissance du sport actuel La Fédération Française d’Athlétisme Index. décimale : 372- l'Enseignement en EPS Résumé : L’Athlétisme est un sport universel : son origine remonte aux temps les plus anciens de l’humanité et il est pratiqué sur tous les continents. C’est le ‘’sport-roi’’ des Jeux Olympiques.
Rappel de l'histoire
Antiquité
Dès les premiers âges de la civilisation, les hommes furent chasseurs et pêcheurs pour assurer leur subsistance et s’écarter des dangers. Durant leurs temps de ‘’loisir’’, ils concouraient entre eux et se mesuraient en vitesse, en endurance, en détente et en force ; qualités qui composent ou recouvrent l’éventail des spécialités de l’athlétisme contemporain. Ces concours spontanés, sporadiques se déroulaient de manière anarchique et rudimentaire.
Par les ruines, les vases, les peintures, les écrits, on retrouve des traces de l’activité physique de nos ancêtres. Chez les Aztèques ou les Incas, des messagers faisaient des concours de vitesse par relais de 3 à 5 kilomètres ; au Japon, il existait des courses de longue durée entre les conducteurs de pousse-pousse ;en Asie centrale des concours ou des combats étaient organisés pour les cérémonies mortuaires.
L’activité physique était un loisir en Egypte, une institution en Grèce. Raison d’état pour former des soldats à Sparte, des concours animaient les fêtes, pour honorer les dieux, les héros ou les hôtes de marque. Progressivement, ces rassemblements vont se développer dans toute la péninsule hellénique et aboutir à des jeux Pythiques, Isthmiques, Néméens ou Olympiques ; ces derniers seront les plus illustres.
Sur le site d’Olympie, on peut repérer les ruines d’un gymnase, d’une palestre, d’écuries, d’un hippodrome et d’un stade entouré d’un remblai gazonné formant amphithéatre ; on peut même distinguer une piste avec des plots de départ, des trottoirs limitant les zones de concours. Les athlètes admis aux Jeux subissaient un entraînement d’une trentaine de jours et devaient prêter serment de combattre loyalement.
Les Jeux furent abolis en 393 après J-C par l’empereur Théodose qui les trouvaient trop païens.
Période ‘’classique’’, du 5ème au 19ème siècle
Dans les pays nordiques et anglo-saxons (Celtes, Vikings, Ecossais, Irlandais), on note une permanence de jeux et concours divers (hauteur, perche, lancers de pierres, de piques, du marteau de forgeron, etc…) et des courses longues qui sont autant de défis. Chaque contrée a son ‘’green’’, terrain d’ébats en pelouse permettant d’effectuer ces ‘’jeux sportifs » ». L’amour profond de la compétition caractérise l’esprit anglo-saxon qui se perpétue jusqu’à nos jours.
A la fin du 18ème siècle, on organise des compétitions entre coureurs ‘’professionnels’’, notamment les valets qui précèdent les montures pour dégager la voie ou éclairer la route ; il existait des paris entre les maîtres et de l’argent à la clef pour leurs ‘’poulains’’. Il subsiste néanmoins une forme ludique de pratique.
En France, les principales pratiques physiques sont l’escrime, la paume, l’équitation, réservées à l’aristocratie.
Période moderne : naissance du sport actuel
C’est principalement l’action de Thomas Arnold (1795-1843) qui va révolutionner le système pédagogique anglais : enseignant, homme d’église et sportif convaincu, il applique sa doctrine : ‘’instruire, éduquer et surtout entraîner les corps et les esprits’’.
Nommé directeur du collège de Rugby en 1828, il va lancer le mouvement sportif qui sera suivi par les collèges d’Eton, d’Oxford et de Cambridge. L’athlétisme deviendra une véritable institution vers 1840. Il se crée des clubs où ce sont les étudiants qui prennent en charge les organisations ; des règles s’élaborent pour que les rencontres se répandent de collèges en collèges et même en dehors du milieu scolaire ou estudiantin.
Rudyard Kipling a écrit : ‘’Des collèges sont sortis les bâtisseurs de ponts, les capitaines courageux, les conquérants de l’impossible, qui ont porté sur toutes les mers et sur tous les continents cet esprit de compétition qui demeure la marque distinctive des Britanniques’’.
Les premiers championnats nationaux anglais se déroulent en 1866 avec des courses, des sauts et des lancers très divers.
Aux Etats-Unis, la première compétition a lieu en 1868, mais en salle ! Plus tard seulement l’athlétisme de plein-air réunira les Universitaires. En Amérique, l’activité sportive concerne surtout les masses populaires alors qu’en Grande-Bretagne, elle touche principalement les classes aisées.
A la même époque, d’autres sports se structurent comme l’aviron, le football, le rugby, le tennis, la natation et le patinage. C’est en 1868 qu’apparaît l’ancêtre de la bicyclette, ce qui donnera lieu tout de suite à des compétitions.
Parallèlement, dès 1800, se dessine un mouvement pour développer les exercices physiques, en Allemagne, en Suède, en Suisse et en France (avec Amoros), mais qui s’oriente vers des mouvements plus ou moins ‘’construits’’, avec ou sans appareils et qui donneront plus tard naissance à des méthodes d’éducation physique puis à la gymnastique aux agrès.
En France
Après une période de jeux locaux au moyen-âge, il ne reste guère, au ‘’grand siècle’’, que l’escrime ou la paume dans l’éducation du noble. Au début du 19ème siècle, existaient bien quelques courses de ‘’professionnels’’ valets de pied ou pédestrians’’ sur lesquels se faisaient des paris ; les coureurs étaient affublés de casaques et de toques bariolées comme les jockeys, maniant quelquefois une cravache et portaient des pseudonymes.
Vers 1880, ce sont les étudiants et les lycéens qui s’organisent pour lancer le sport à la mode anglaise, fuyant les tristes séances de gymnastique dans des préaux poussiéreux. Au jardin du Luxembourg ou dans la salle des ‘’pas-perdus’’ de la gare Saint-Lazare, naissent des compétitions entre potaches.
Le premier club, le Racing Club de France, est créé en 1882 par les élèves des lycées Monge, Rollin et Condorcet, puis, l’année suivante, le Stade Français est lancé par les élèves du lycée Saint-Louis.
En 1884, des statuts établissent l’aspect omnisports des clubs et le principe d’amateurisme.
Le premier championnat sur notre territoire voit le jour en 1886 à la Croix-Catelan, opposant des Belges, des Anglais et des Français. Le programme comportait : 100m, 400m, 1500m et 120m haies. On peut considérer que c’est la date de naissance de l’athlétisme en France. Les concours (sauts et lancers) n’apparaissent qu’en 1892.
Imprégné de culture anglo-saxonne et d’hellénisme, le Baron Pierre de Coubertin se jure de rétablir les Jeux Olympiques, imitant ceux de l’antiquité. En 1884, un Congrès est réuni à la Sorbonne et, en 1896, les premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne se déroulent à Athènes, rassemblant 285 sportifs de 13 nations.
A ses débuts, comme pour les autres sports, l’athlétisme n’était pratiqué que par les hommes. Progressivement, les femmes s’y sont mises ; prenant conscience de leur importance grandissante dans la société, notamment durant la guerre de 1914-1918, où elles furent obligées de faire le travail des hommes partis au front. Elles participèrent à des compétitions ouvertes spécialement pour elles et, à l’instigation d’Alice Milliat en France, elles furent admises pour la première fois en athlétisme aux Jeux Olympiques d’Amsterdam en 1928. Dans certains sports, elles participaient déjà, comme en natation ou en tennis.
Le sport va progressivement se structurer pour aboutir à ce que nous connaissons actuellement : une fédération par sport, tant au niveau national qu’international ; pour l’athlétisme ce sera chose faite en 1920.
La Fédération Française d’Athlétisme
Création
En 1887, est créée l’Union des Sociétés Françaises de Course à Pied (USFCP) qui deviendra en 1889, l’Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques (USFSA), ébauche de la future fédération, chaque sport prenant progressivement son autonomie, surtout après la guerre de 1914.
En 1912, la Fédération Internationale (IAAF) voit le jour et reconnaît les premiers records.
En 1920, la Fédération Française d’Athlétisme (FFA) voit le jour le 20 novembre, elle sera reconnue ‘’d’Utilité Publique’’ par décret du 7 avril 1925. Elle rassemble alors près de 800 sociétés ; notons qu’elle couvre aussi le basket dont elle se séparera en 1933.
Présentation
La fédération est une Association régie par la Loi de 1901, elle regroupe l’ensemble des clubs faisant pratiquer l’athlétisme.
Elle est affiliée à la Fédération Internationale d’Athlétisme Amateur (IAAF) devenue Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (même sigle) depuis 2001. Elle est aussi affiliée au Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), lui-même né de la fusion, en 1968, du Comité National des Sports (CNS) et du Comité Olympique Français (COF).
Actuellement, son siège se situe : 33, avenue Pierre de Coubertin - 75013 Paris.
Structures
Administratives
La FFA est administrée par un Comité Directeur de 37 membres, élus par l’Assemblée Générale. Dès l’élection du Comité Directeur, celui-ci propose à l’Assemblée Générale un de ses membres comme Président, qui doit recevoir les suffrages de ladite Assemblée. Lors de sa première réunion, le Comité Directeur procède, par élection, à la formation de son Bureau (14 membres) qui constitue l’antenne permanente du Comité Directeur.
Le Bureau comprend, outre le Président, 7 Vice-Présidents, un Secrétaire Général et son Adjoint, un Trésorier Général et son Adjoint et deux membres.
Pour l’aider dans son fonctionnement, la Fédération institue des Commissions qui couvrent l’ensemble de ses activités : actuellement, elles sont au nombre de 13 (organisation, marche, jeunes, vétérans, courses hors stade, officiels, statuts et règlements, finances et budget, classements, médicale, formations, sport en entreprise, haut-niveau), sans compter les Commissions Spéciales que sont les Commissions Disciplinaires (première instance et appel pour les infractions et le dopage).
Il est créé, en outre, des Groupes de Travail sur des sujets particuliers.
Commissions ou Groupes de Travail comprennent des élus et des bénévoles disponibles et compétents. Au niveau de la gestion administrative, la Fédération emploie un certain nombre de personnes rémunérées, sous l’autorité d’un Directeur Général et en coordination avec des responsables de services (comptabilité, communication et partenariat, informatique, juridique, médical, presse, compétitions, etc…).
Des Statuts et un Règlement Intérieur définissent les prérogatives de la Fédération.
Ses moyens d’action sont : l’organisation de compétitions, l’organisation et le contrôle de la formation sportive, l’établissement des règles techniques, la mise en œuvre de contrôles anti-dopage, la délivrance de licences, la tenue d’assemblées périodiques, organisation de cours, conférences, stages…, la publication d’une revue officielle, etc…
Des Comités Départementaux et des Ligues Régionales sont créés sous forme d’Associations régies par la loi de 1901, ces organismes ont comme ressort territorial celui des Services extérieurs du Ministère chargé des Sports. Ils jouissent de l’autonomie sportive, financière et administrative dans la limite des Statuts et des différents règlements de la FFA.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité EPSE-5352 372-33.01 Ouvrage Institut d’Éducation Physique et Sportive Entraînement/Enseignement sportif Exclu du prêt