Titre : |
Régulations physiologiques : modèles récent |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
G. Chauvet, Auteur |
Editeur : |
Paris: Masson |
Année de publication : |
1986 |
Importance : |
240p. |
Format : |
24x16cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-225-80768-x |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
physiologiques vision proprioception musculoarticulaire vestibulaire cutanée plantaire |
Index. décimale : |
610- Sciences médicales |
Résumé : |
Préserver son équilibre en conditions statiques (posture debout érigée) comme en conditions dynamiques (locomotion) résulte d'un fonctionnement complexe mettant en jeu un grand nombre de données sensorielles (vision, proprioception musculoarticulaire et vestibulaire, cutanée plantaire) et de structures nerveuses centrales (systèmes extrapyramidal et pyramidal). L'appréhension de la fonction d'équilibration peut s'envisager en distinguant d'une part la contribution respective des afférences hétéromodalitaires définissant les trois grands référentiels spatiaux (allocentrique, égocentrique et géocentrique), et d'autre part les processus centraux d'anticipation et les stratégies sensorimotrices variables en fonction du contexte environnemental et des sujets eux-mêmes. La fonction d'équilibration est une activité référencée et source de références. L'équilibre est régi par des boucles réflexes rapides et nourri d'informations sensorielles d'assistance aux programmes moteurs, qui jouent un rôle majeur lors du développement ontogénétique et, chez l'adulte, dans des situations perturbantes ou inattendues. Les modèles génétiques, reposant sur une organisation anatomophysiologique de la posture et de l'équilibre essentiellement précâblée, sont à la base de la régulation de ces fonctions. Une certaine flexibilité des comportements reste cependant possible en raison du caractère redondant et vicariant des référentiels spatiaux. L'existence d'anticipations posturales, survenant avant le mouvement et prédisant les conséquences biomécaniques de ce mouvement, ainsi que les stratégies d'adaptation aux contraintes extérieures, dont le caractère idiosyncratique semble la règle, démontrent les limites du modèle génétique. Seule une représentation interne de la tâche posturale et/ou d'équilibration, prenant en compte les propriétés et caractéristiques de l'environnement, permet ces anticipations et adaptations. C'est toute la force des modèles cognitivistes qui mettent l'accent sur ces propriétés essentielles de la régulation de la fonction d'équilibre. Ne pas considérer les seuls aspects sensorimoteurs comme responsables des déficits posturolocomoteurs est une implication majeure dans la rééducation des troubles de l'équilibre. Prendre en compte la composante cognitive et la charge attentionnelle présentes dans toutes les activités quotidiennes d'équilibration (double tâche) est indispensable.
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Régulations physiologiques : modèles récent [texte imprimé] / G. Chauvet, Auteur . - [S.l.] : Paris: Masson, 1986 . - 240p. ; 24x16cm. ISSN : 978-2-225-80768-x Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
physiologiques vision proprioception musculoarticulaire vestibulaire cutanée plantaire |
Index. décimale : |
610- Sciences médicales |
Résumé : |
Préserver son équilibre en conditions statiques (posture debout érigée) comme en conditions dynamiques (locomotion) résulte d'un fonctionnement complexe mettant en jeu un grand nombre de données sensorielles (vision, proprioception musculoarticulaire et vestibulaire, cutanée plantaire) et de structures nerveuses centrales (systèmes extrapyramidal et pyramidal). L'appréhension de la fonction d'équilibration peut s'envisager en distinguant d'une part la contribution respective des afférences hétéromodalitaires définissant les trois grands référentiels spatiaux (allocentrique, égocentrique et géocentrique), et d'autre part les processus centraux d'anticipation et les stratégies sensorimotrices variables en fonction du contexte environnemental et des sujets eux-mêmes. La fonction d'équilibration est une activité référencée et source de références. L'équilibre est régi par des boucles réflexes rapides et nourri d'informations sensorielles d'assistance aux programmes moteurs, qui jouent un rôle majeur lors du développement ontogénétique et, chez l'adulte, dans des situations perturbantes ou inattendues. Les modèles génétiques, reposant sur une organisation anatomophysiologique de la posture et de l'équilibre essentiellement précâblée, sont à la base de la régulation de ces fonctions. Une certaine flexibilité des comportements reste cependant possible en raison du caractère redondant et vicariant des référentiels spatiaux. L'existence d'anticipations posturales, survenant avant le mouvement et prédisant les conséquences biomécaniques de ce mouvement, ainsi que les stratégies d'adaptation aux contraintes extérieures, dont le caractère idiosyncratique semble la règle, démontrent les limites du modèle génétique. Seule une représentation interne de la tâche posturale et/ou d'équilibration, prenant en compte les propriétés et caractéristiques de l'environnement, permet ces anticipations et adaptations. C'est toute la force des modèles cognitivistes qui mettent l'accent sur ces propriétés essentielles de la régulation de la fonction d'équilibre. Ne pas considérer les seuls aspects sensorimoteurs comme responsables des déficits posturolocomoteurs est une implication majeure dans la rééducation des troubles de l'équilibre. Prendre en compte la composante cognitive et la charge attentionnelle présentes dans toutes les activités quotidiennes d'équilibration (double tâche) est indispensable.
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