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Mésothérapie et traumatologie sportive / Jacques Le Coz
Titre : Mésothérapie et traumatologie sportive Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Le Coz, Auteur ; Didier Chos, Auteur Mention d'édition : 3e éd. rev. et corr. Editeur : Paris : Masson Année de publication : 1989 Collection : Collection de mésothérapie, ISSN 0297-8865 Importance : VIII-155 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-225-81661-1 Prix : 201 F Note générale : Bibliogr. p. 151. Index Langues : Français (fre) Mots-clés : Mésothérapie Sportifs Lésions et blessures arthropathies lombalgies névralgies douleurs tendineuses Index. décimale : 617.27- Médecine du sport Résumé : LA MÉSOTHÉRAPIE
Principe
Inventée dans les années 50 par un médecin français du nom de Pistor, la mésothérapie consiste en l’injection loco dolenti et/ou au niveau de trigger points par voie intra-épidermique et intra-dermique superficielle ou profonde (de 1 à 13 mm) de mélanges de produits pharmaceutiques (2 ou 3 maximum) ayant l’AMM en France : décontracturants, anti-oedémateux, anti-inflammatoires, vasodilatateurs, calcitonine, complexes polyvitaminiques… (2). Les injections sont réalisées manuellement ou à l’aide d’une seringue montée sur un injecteur électronique permettant de contrôler profondeur et débit avec des aiguilles de 4 ou 13 mm. L’étude pharmacologique des injections intra- dermiques permet de constater que la diffusion des produits médicamenteux dans les tissus sousjacents est plus lente et que les niveaux de concentration sont plus élevés dans le temps qu’au cours d’injections plus profondes comme les injections intramusculaires (3).
Indications
Cette thérapeutique s’adresse en priorité au traitement des douleurs de l’appareil locomoteur : arthropathies, lombalgies, névralgies, douleurs tendineuses, ligamentaires et musculaires. Il existe en France un diplôme inter-universitaire (DIU) de mésothérapie accessible exclusivement aux docteurs en médecine. Aux yeux des médecins du sport, l’image de la mésothérapie est brouillée par son usage à des fins esthétiques et dermatologiques comme le traitement de l’alopécie, la réduction de graisse locale et de cellulite, et ses supposés effets antiâge (4).
EFFETS INDÉSIRABLES
Alors que le Dr Pistor publiait son premier article sur la mésothérapie en 1958 et créait la Société française de mésothérapie en 1964 (5), une soixantaine d’année plus tard, la littérature scientifique concernant la mésothérapie reste très pauvre (seulement 226 articles sont référencés actuellement sur Pubmed), dominée par son bras esthétique et dermatologique, mais aussi par ses effets secondaires. Ces derniers sont pourtant limités par les faibles doses de produits administrées et par le respect des règles d’asepsie conventionnelles. On constate néanmoins des séries d’infections graves à mycobactéries et de très rares cas d’arthrites septiques (6-8). Par ailleurs, les injections de plusieurs mélanges de produits pharmaceutiques répétées dans le temps augmentent les risques allergiques et les effets indésirables cutanés locaux. Dans une étude multicentrique menée sur 2 839 observations et appelée ENATOME 1, utilisant un anesthésique local, deux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), un myorelaxant, un antalgique, le Dr Le Coz ne mettait en évidence aucun choc anaphylactique, ni aucun choc vagal. Les réactions locales (douleurs, hématome, prurit, induration, érythème) n’excédaient pas les 10 % et avaient tendance à diminuer au fil des séances (2). L’étude ENATOME 2 permettait quant à elle de démontrer que les effets indésirables étaient sensiblement majorés (jusqu’à 15 % de réactions locales) chez les patients traités par voie générale en parallèle de la mésothérapie. Le versant positif de cet état de fait est qu’il existe un effet potentialisant de la mésothérapie par les thérapies médicamenteusesMésothérapie et traumatologie sportive [texte imprimé] / Jacques Le Coz, Auteur ; Didier Chos, Auteur . - 3e éd. rev. et corr. . - Paris : Masson, 1989 . - VIII-155 p. : ill., couv. ill. ; 24 cm. - (Collection de mésothérapie, ISSN 0297-8865) .
ISBN : 978-2-225-81661-1 : 201 F
Bibliogr. p. 151. Index
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Mésothérapie Sportifs Lésions et blessures arthropathies lombalgies névralgies douleurs tendineuses Index. décimale : 617.27- Médecine du sport Résumé : LA MÉSOTHÉRAPIE
Principe
Inventée dans les années 50 par un médecin français du nom de Pistor, la mésothérapie consiste en l’injection loco dolenti et/ou au niveau de trigger points par voie intra-épidermique et intra-dermique superficielle ou profonde (de 1 à 13 mm) de mélanges de produits pharmaceutiques (2 ou 3 maximum) ayant l’AMM en France : décontracturants, anti-oedémateux, anti-inflammatoires, vasodilatateurs, calcitonine, complexes polyvitaminiques… (2). Les injections sont réalisées manuellement ou à l’aide d’une seringue montée sur un injecteur électronique permettant de contrôler profondeur et débit avec des aiguilles de 4 ou 13 mm. L’étude pharmacologique des injections intra- dermiques permet de constater que la diffusion des produits médicamenteux dans les tissus sousjacents est plus lente et que les niveaux de concentration sont plus élevés dans le temps qu’au cours d’injections plus profondes comme les injections intramusculaires (3).
Indications
Cette thérapeutique s’adresse en priorité au traitement des douleurs de l’appareil locomoteur : arthropathies, lombalgies, névralgies, douleurs tendineuses, ligamentaires et musculaires. Il existe en France un diplôme inter-universitaire (DIU) de mésothérapie accessible exclusivement aux docteurs en médecine. Aux yeux des médecins du sport, l’image de la mésothérapie est brouillée par son usage à des fins esthétiques et dermatologiques comme le traitement de l’alopécie, la réduction de graisse locale et de cellulite, et ses supposés effets antiâge (4).
EFFETS INDÉSIRABLES
Alors que le Dr Pistor publiait son premier article sur la mésothérapie en 1958 et créait la Société française de mésothérapie en 1964 (5), une soixantaine d’année plus tard, la littérature scientifique concernant la mésothérapie reste très pauvre (seulement 226 articles sont référencés actuellement sur Pubmed), dominée par son bras esthétique et dermatologique, mais aussi par ses effets secondaires. Ces derniers sont pourtant limités par les faibles doses de produits administrées et par le respect des règles d’asepsie conventionnelles. On constate néanmoins des séries d’infections graves à mycobactéries et de très rares cas d’arthrites septiques (6-8). Par ailleurs, les injections de plusieurs mélanges de produits pharmaceutiques répétées dans le temps augmentent les risques allergiques et les effets indésirables cutanés locaux. Dans une étude multicentrique menée sur 2 839 observations et appelée ENATOME 1, utilisant un anesthésique local, deux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), un myorelaxant, un antalgique, le Dr Le Coz ne mettait en évidence aucun choc anaphylactique, ni aucun choc vagal. Les réactions locales (douleurs, hématome, prurit, induration, érythème) n’excédaient pas les 10 % et avaient tendance à diminuer au fil des séances (2). L’étude ENATOME 2 permettait quant à elle de démontrer que les effets indésirables étaient sensiblement majorés (jusqu’à 15 % de réactions locales) chez les patients traités par voie générale en parallèle de la mésothérapie. Le versant positif de cet état de fait est qu’il existe un effet potentialisant de la mésothérapie par les thérapies médicamenteusesRéservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité EPSE-22032/01 617.27-84.01 Ouvrage Institut d’Éducation Physique et Sportive Médecine du sport/ Diététique sportive Exclu du prêt EPSE-22032/03 617.27-84.02 Ouvrage Institut d’Éducation Physique et Sportive Médecine du sport/ Diététique sportive Disponible