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annales du cyclisme d'Algérie / r.saadallah
Titre : annales du cyclisme d'Algérie Type de document : texte imprimé Auteurs : r.saadallah, Auteur ; d.benfars, Auteur Editeur : Alger: O.P.U, Année de publication : 1990 Importance : 401 p Format : 21 cmx14 cm Langues : Français (fre) Mots-clés : le cyclisme A1gerie le Vélo Sport Algérois l’Olympique d’Hussein Dey le Sport Cycliste Enfantin de Belcourt FICHE 1-Camions 2-haut-parleurs 3-chronométrage Index. décimale : 798.2- Equitation/Syclisme Résumé : Voici, à travers ce reportage des Actualités Françaises, un aperçu de ce qu’était le Tour d’Algérie Cycliste, en 1949, et de ce que représentait le cyclisme nord-africain à l’époque. Trois remarques à partir de ces images.
Tout d’abord, le cyclisme au seuil des années 1950 en Algérie est un sport suivi et populaire : la foule, européens et algériens au bord des routes et dans le stade.
Ensuite, le TAC, comme toute boucle nationale, est une conquête ou reconquête rituelle du territoire algérien et nord-africain. Le tour veut enseigner le pays. Mais, en même temps, avec la participation d’équipes métropolitaines et de coureurs étrangers il revêt une dimension internationale. C’est en quelque sorte un espace de rencontres multiples, en Algérie et entre l’Afrique du Nord et l’Europe.
Enfin, le cyclisme est un récit et sa représentation à travers les médias (non seulement actualités cinématographiques, mais également la radio, et la presse coloniale, métropolitaine et européenne) y est pour quelque chose.
Cette communication fait partie de mon projet de recherches intitulé ‘Cycling Identities’ sur la problématique de la sportivisation de l’espace algérien au XXème siècle. Ce projet se situe au carrefour de l’histoire de la construction de l’identité nationale, de l’histoire culturelle des sports et de l’histoire des médias. Il s’agit d’un travail d’archives et d’un projet d’histoire orale, en Algérie et en Europe. Je tiens à souligner que l’apport et le soutien d’anciens sportifs, présents ce soir, me sont très précieux.
Deux questions s’imposent : [FICHE : Zélasco et Kebaïli]
– Dans quelle mesure le cyclisme ouvre-t-il un espace de sociabilité intercommunautaire et dans quelle mesure favorise-t-il en même temps l’affirmation d’identités distinctes : musulmanes, pieds-noirs, nord-africaines?
– Qu’en est-il du discours médiatico-sportif dans la construction de ces identités ? Quelles images des sportifs sont transmises (de souche algérienne, européenne) à travers la presse ?
Sur un plan général, a été amplement étudiée la manière dont le sport permet aux Algériens l’accès à de nouveaux espaces qui leur étaient jusqu’alors peu accessibles : la sphère sportive est un espace public. Dans le système colonial, il permet également un côtoiement avec le milieu européen. Le sport peut être perçu à la fois comme un acte transgressif [grensoverschrijdend] et comme un espace de revendications. Mais je pense que l’histoire du cyclisme d’Algérie est non seulement l’histoire de la construction de l’identité nationale – algérienne, perspective dominante dans l’historiographie, mais avant tout et pour la période qui nous intéresse ce soir, l’histoire de la construction de multiples identités qui se croisent, s’entremêlent, et parfois, se heurtent. [FICHE: L’équipe NA] Ainsi, comment cette sportivisation de l’espace colonial s’articule-t-elle avec ces enjeux identitaires ? Qu’en est-il de la signification du sport dans la construction des identités (« construction of identities »).[1] Qu’en est-il de la place du cyclisme dans la construction sociale des identités ? [FICHE: ZAAF, TAC]
L’étude la plus importante nous est fournie par les journalistes Rabah Saâdallah et Djamel Benfars: Annales du cyclisme d’Algérie (Alger 1990). Une chronique riche et dense, source incontournable. Ce projet, entamé dans les années 1980, était basé sur un travail de presse et de dizaines d’entretiens avec des anciens coureurs cyclistes algériens. Parallèllement au livre, sortait aussi un documentaire télévisé intitulé : Les gloires du passé. L’historique du cyclisme algérien 1903-1980. Il s’agit d’une série documentaire en 13 épisodes.
Ces Annales constituent une analyse du sport dans son contexte national, tout comme l’étude réalisée par le journaliste sportif Chehat Fayçal (Le Livre d’or du sport algérien 1962-1992 (1993) ou les écrits de Youcef Fatès (Sport et tiersmonde (1994); De l’Indochine à l’Algérie: la jeunesse en mouvements des deux côtés du miroir colonial, 1940-1962 (2003)). Fayçal aussi bien que Fatès consacrent quelques lignes au cyclisme.
Cette perspective intra muros, nous la retrouvons également chez bon nombre d’auteurs, journalistes et historiens, qui ont fait l’analyse du cyclisme français. Le contexte national domine. Cette approche classique et connue, qui lie le sport à la construction d’identité nationale, est à compléter dans une perspective transnationale. Effectivement, je pense que “the transnational turn”, c’est-à-dire l’analyse de l’objet culturel dans son contexte international, approche en vogue depuis quelques années, pourrait être une approche riche en matière d’histoire du sport dans un contexte colonial. L’historien irlandais Philip Dine, travaillant dans le domaine de French Cultural Studies, figure parmi les collègues qui s’intéressent aux constructions sociales et culturelles à travers le sport qui favorisent une approche interdisciplinaire et placent leur objet d’étude aussi bien dans le contexte de la France métropolitaine qu’outremer. De même pour l’ouvrage L’Empire des sports. Une histoire de la mondialisation culturelle (paru en 2010) de Pierre Singaravélou et Julien Sorez, qui s’interrogent notamment sur les “circulations des pratiques sportives en situations impériales”.
Dans ces approches théoriques et ces études empiriques, le cyclisme dans son contexte colonial, est marginalisé. Mis à part un article sur le Tour d’Algérie Cycliste de Philip Dine dans L’Empire des Sports, les universitaires du sport portent leur attention sur d’autres disciplines que celle du vélo (souvent le football, ou la boxe). Ainsi, dans un numéro spécial de la Revue algérienne d’anthropologie et de sciences sociales Insaniyat de 2006 intitulé « Le Sport : Phénomène et pratiques », le cyclisme est absent. Absence d’autant plus remarquable que sur ce sport dans un contexte colonial français, il existe l’analyse d’Évelyne Combeau-Mari, Sport et Décolonisation. La Réunion de 1946 à la fin des années 60 (1998). L’on retrouve quelques passages consacrés au cyclisme dans les travaux de Bernadette Deville-Danthu sur le sport colonial en Afrique occidentale, Le sport en noir et blanc (1997), et ceux de Sébastien Verney sur le tour d’Indochine, L’Indochine sous Vichy (2012).
Sur l’histoire du vélo en général, il existe une vaste historiographie, tant sur le cyclisme comme pratique sociale que sportive. Le Tour de France, par exemple, à été amplement étudié sous ses aspects commerciaux et ses structures mythiques à travers ses représentations dans la presse. Il en va de même pour le Giro d’Italia ou le cyclisme flamand, également considérés comme puissants symboles identitaires. Dans tous ces cas, ce sport s’est révélé un puissant vecteur d’identification régionale et/ou nationale. De là, il est tout à fait légitime d’étudier le cyclisme, souvent considéré le sport “le plus français qui soit”, dans son contexte colonial, en l’occurrence l’Algérie française.
Une dernière remarque dans cette introduction concerne l’essence même du cyclisme. Comment caractériser ce sport par rapport aux autres pratiques sportives ? Souvent, on souligne sa singularité. Celle-ci tient au fait que, d’abord, il s’agit d’un sport mécanique : il exige l’usage d’un matériel coûteux qui entraîne ensuite sa maintenance. Ensuite, c’est un sport qui ne se conforme pas au modèle de diffusion républicain classique : scolaire et orchestré par l’État. Le cyclisme est une activité a-scolaire, contrairement au football, à la natation ou à la gymnastique ; il ne figure pas au rang des disciplines sportives éducatives de par sa proximité avec le monde de l’argent (les grandes marques cyclistes) et de par sa dimension de spectacle (notamment à travers sa relation avec la presse). Enfin, sport atypique parce que, plus que le football, le cyclisme « vit dans la narration ». J’y reviens encore.
Dans ce qui suit, je fais le tour de mes recherches en vous proposant trois volets. Le premier porte sur un événement sportif précis: le Tour d’Algérie Cycliste en tant que ‘marker of identity’. Un deuxième volet s’interroge sur le lien complexe qu’entretient le cyclisme musulman avec le sentiment national, notamment à travers l’association sportive VSM. Enfin, un troisième volet porte sur l’ambivalence des identités sportives à travers l’étude d’une personnalité cycliste, Ahmed Kebaïli.
Le TAC
Tout comme en France métropolitaine, le cyclisme en Afrique du Nord prend ses origines dans le dernier quart du XIXème siècle. Sans pour autant évoquer l’histoire du cyclisme en Algérie, faute de temps, voici quelques remarques qui résument son avènement. Le cyclisme devient rapidement un sport populaire. Des courses et critériums sont organisées sur piste d’abord – le premier vélodrome est créé à Alger en 1897, sur la route ensuite. Dans les grands centres urbains des clubs sont créés : Club Olympique Algérois ; Vélo Club Oranais. Les coureurs qui se font connaître en Algérie et en métropole sont des colons. Pendant les premières décennies du XXème siècle, le cyclisme, dans le processus d’appropriation sportive du territoire algérien, est le signe privilégié d’une identité française.
Après la Première Guerre Mondiale, graduellement, des coureurs musulmans se font remarquer. Parmi les premières vedettes, signalons dans les années 1920, Abdelkader Kebylène, qui court et termine le premier Tour d’Algérie Cycliste en 1929 [FICHE : Tour d’Algérie 1929], et dans les années 1930 Abdelkader Abbès, le premier Algérien à courir et terminer le Tour de France en 1936. La même année, sont créés les premières associations musulmanes cyclistes parmi lesquelless le Vélo Sport Musulman (VSM), à Alger, à l’initiative d’un européen et avec l’aide des fondateurs du Mouloudia Club Algérois (‘le doyen’, date de 1921 – dans la vie associative le football précède le vélo).
Au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale, le cyclisme nord-africain est intégré à la Fédération Française de Cyclisme (FFC). Décision administrative qui témoigne de cette « deuxième occupation coloniale », une volonté de la part de ‘Paris’ d’investir en Algérie. D’après l’hebdomadaire de la FFC, La France Cycliste, au seuil des années 1950, l’Algérie compte quelque 2000-2500 licences et le nombre de clubs se situe autour de 75. À titre comparatif, en métropole, il y a environ 2000 associations et 60.000 licences. Impossible d’évaluer, faute de sources, parmi les licences nord-africains, le partage entre musulmans et européens, mais il est hors de doute que les algériens étaient très minoritaires – je pense quelques centaines tout au plus.
Les années 1945-1954 peuvent être considérées comme l’âge d’or du cyclisme d’Algérie. Pendant cette période, selon Chehat Fayçal, le vélo « disputait sans complexe la vedette au football ». [FICHE : Oran] Les épreuves les plus connues (les critériums de L’Echo d’Oran, de l’Echo d’Alger ainsi que la reprise du Tour d’Algérie en 1949) voient la participation des marques métropolitaines (Terrot, Automoto, Alcyon, Mercier) et de coureurs européens (belges, hollandais, suisses et italiens) parmi lesquels les plus grandes vedettes, tels Coppi et Bobet. Ces épreuves intègrent l’Algérie plus qu’auparavant dans le cyclisme international, c’est-à-dire, à l’époque, européen. La rencontre va dans les deux sens : pendant quelques années, le sport arrive même à un certain degré de professionnalisation, ce dont témoigne la participation des meilleurs algériens et pieds noirs aux épreuves européennes (Dauphiné Libéré, Le Tour de Suisse) et la participation à la grand-messe du cyclisme, le Tour de France, d’une équipe nord-africaine mixte comprenant les meilleurs nord-africains. Comment cette équipe a-t-elle été perçu e par la presse coloniale et métropolitaine ? L’anecdote Zaaf[2] dans le Tour de 1950 est à elle seule très connue et fait partie de la mythologie du Tour et constitue en soi un objet d’étude. Le phénomène est apparemment très suivi en Algérie, en témoigne la création d’un Club de Supporters de l’Équipe Nord-Africaine présidé par Vincent Ferrer (famille d’Hubert Ferrer, personnalité connue dans les milieux d’anciens cyclistes d’Algérie), dont le siège social est la brasserie Le Coq Hardi. [FICHE: Équipe Afrique du Nord 1950]
Plus que jamais, au seuil des années 1950, le cyclisme nord-africain intègre le cyclisme européen et, inversement, le cyclisme continental découvre le Maghreb. Il y a toute une analyse à faire sur ces rencontres, ces échanges, pour ne pas dire ces ‘migrations sportives saisonnières’ et leurs représentations, leurs mémoires et leurs significations sportives, culturelles et identitaires. [FICHE : Zaaf en Belgique] À titre d’exemple, les rencontres et l’amitié entre le coureur cycliste flamand, Hilaire Couvreur, et Abdelkader Zaaf. Zaaf est allé à Bruges, et inversement, Couvreur, le double vainqueur du Tour d’Algérie Cycliste, appelé dans le peloton ‘Hilaire l’Africain’, s’est installé pendant quelques mois avec sa femme et son enfant chez Zaaf à Chebli. Le fils de Couvreur, qui m’a apporté son témoignage, se rappelait, alors même qu’il était tout jeune, son séjour en Algérie. Cela m’intéresserait de savoir comment Zaaf a été perçu par la presse Flamande – la Flandre étant un haut lieu de cyclisme à l’époque (et l’est toujours aujourd’hui). [FICHE : Flamands à Alger]
Plus généralement, aller en Afrique du Nord, pour des cyclistes métropolitains et plus encore pour des Européens, souvent issus de couches modestes, répétons-le, à une époque où l’Europe ne se remettait que lentement de la Deuxième Guerre Mondiale, c’est lourd de sens et c’est bien plus qu’une simple aventure : pour ces jeunes c’est la découverte d’un monde inconnu, nouveau, exotique. Il est par exemple fascinant d’analyser les discours fabriqués sur l’Algérie (sur l’Orient pour se référer à Edward Said) par des coureurs néerlandais : l’Algérie fascine (références de type Mille et Une Nuits) et inspire la crainte. Ils se reconnaissent dans la culture citadine et littorale, les grandes villes de côte, Alger, Oran, Bône, la France, mais dès qu’ils traversent l’arrière-pays ( étapes vers Bou-Saada, Biskra), ils perdent leurs références et leurs repères : le paysage (désertique) aussi bien que la population locale (arabophone) font peur. Ils veulent surtout ne pas être lâchés par le peloton !
Le Tour d’Algérie, preuve de francité
Le cyclisme peut être analysé comme un puissant « marker of identity » qui se rapporte, parmi d’autres, aux multiples interactions spatiales. Le TAC est une épreuve de ‘francité’: 1) Une ‘célébration’ de l’Algérie française. Les villes et villages des départements d’Oran, d’Alger et de Constantine sont liés à tour de rôle en tant que lieux de passage ou ville-étapes. Ils soulignent à la fois la cohésion, les ressemblances et différences entre régions et paysages ; 2) Une reconquête rituelle du territoire nord-africain.
Comme l’a souligné Phil Dine, le TAC est d’abord et avant tout « une course hautement symbolique. » L’arrière-fond, c’est l’optimisme renouvelé de l’Algérie française d’après-guerre. Toujours selon Dine, cette course se veut la démonstration de la stabilité et de la permanence française en Algérie, malgré les signes de plus en plus évidents de la contestation nationaliste.[3] Cette épreuve sur plusieurs semaines se veut la copie conforme du modèle métropolitain, le Tour de France. Il s’agit de « calquer, le plus possible »[4] l’organisation de l’illustre modèle. Pour en arriver là, le TAC, selon le journaliste sportif Tony Arbona de La Dépêche Quotidienne, sollicite le support de L’Équipe et de Jacques Goddet.
Pendant les 5 ans de son existence, 1949-1953, le tour en tant que ‘célébration’ de l’Algérie française[5] lie à tour de rôle les villes et villages des départements d’Oran, d’Alger et de Constantine en tant que lieux de passage ou ville-étapes. L’épreuve sportive souligne ainsi à la fois la cohésion (ressemblances) mais aussi les différences entre régions et paysages. Le Tour d’Algérie c’est une valorisation du sol algérien, mais non pas des géographies idéales, puisque le grand sud n’est jamais inclus dans l’épreuve. [FICHE : 1949] Pas une boucle à la française mais plutôt un rectangle, de l’Est à l’Ouest et retour. Les itinéraires successifs du TAC sont des variantes de ‘beating the bounds’, une version moderne d’une randonnée rituelle par laquelle, dans le passé, une communauté villageoise affirmait l’intégrité de son territoire.[6] Comme reconquête rituelle du territoire nord-africain, cette épreuve véhicule ses propres rites et symboliques.
Parenthèse : les maquettes des affiches après-guerre sont réalisées par l’illustrateur et écrivain Gaston Ry (René Rostagny). Surtout l’affiche 1949, très réussie, une véritable œuvre d’art. Notons, et je pense que ce n’est pas anodin, que Rostagny publia en 1967 La Grande honte, une histoire de la guerre d’Algérie on ne peut plus revancharde.
Ces deux épreuves constituent une exception puisque par la suite, aucun tour d’Algérie n’arrive à s’organiser sur une durée trois semaines sur cette axe ; les boucles deviennent non seulement incomplètes, mais imparfaites. [FICHE : plans 1951 et 1952] Signalons que dans deux boucles seulement, celles de 1951 et 1952, l’intégrité du territoire est affirmée, et paradoxalement par des excursions à l’étranger, respectivement en Tunisie (avec des villes étapes Bizerte et Tunis) et au Maroc (ville étape d’Oujda).
Le parcours désigne un territoire dont il le met en scène et en accentue, au passage, la beauté. L’expérience du Tour d’Algérie se veut esthétique. L’Algérie traversée est une Algérie magnifiée : La Dépêche le 17 mars 1953 : « Si le Tour est un spectacle pour les pays qu’il traverse, ces pays le lui rendent bien. (…) Montagnes, campagnes, visages, voix humaines (…) l’Algérie toute entière. » [FICHE : imagettes paysages] Tout comme son modèle, le Tour de France, le Tour d’Algérie exprime une volonté d’illustrer le territoire, d’affirmer « un sentiment d’appartenance ». Il veut « enseigner le pays ».[7]
De 1949 à 1953, les reportages de la presse écrite démontrent cette francité essentielle du territoire. Un exemple tiré de l’Écho d’Alger [je cite] : « Dans le moindre hameau, le passage du Tour d’Algérie était comme le jour de fête nationale : on a placé les enfants des écoles agitant des petits drapeaux tricolores le long du trottoir ; on a pavoisé comme pour le 14 juillet ; on a sorti précautionneusement son costume des dimanches ; on a convoqué la fanfare pour jouer la ‘Marseillaise’ au passage des coureurs. »[8] [FICHE : imagettes foules] Et le journaliste Finaltéri, dans sa rubrique ‘Tout autour du Tour’, d’écrire [je cite]: « Nous avons retrouvé hier matin, l’ambiance des grands départs sur l’immense place du Gouvernement d’Alger. (…) la foule s’était massée derrière les barrières tricolores, les mêmes que celles utilisées lors des défiles des grandes fêtes nationales (…) Séparément, ou par groupes, les coureurs pénétrèrent dans l’enceinte, sportivement applaudis. Ce fut surtout le cas pour les algérois Zelasco, Chibane et Zaaf. » (La Dépêche, 1950).
Dans l’évocation des différents paysages, la Métropole, la mère-patrie, n’est jamais loin. Dans le tour de 1952, est évoquée la ville-étape de Ténès. Suivons le texte dans le Livre d’or [FICHE: Ténès] [je cite]: “Ténès, située à mi-chemin entre Alger et Mostaganem sur la route du littoral est certainement l’une des stations côtières les plus agréables à connaître et à fréquenter. Édifiée à l’endroit où le rivage s’amollit brusquement, après les escarpements vertigineux qui le caractérisent depuis Cherchell, elle offre à l’Est comme à l’Ouest une extrême variété de cirques couronnées de pins, comparables aux plus beaux coins de la Côte d’Azur, alternant avec des rives sablonneuses ou rocheuses, paradis des baigneurs et des amateurs d’oursins et de pêche.” [fin de citation].
Une manière différente, mais récurrente, de se référer au passé et aux systèmes de valeurs français, sont dans le Tour même, les rites du départ. Ainsi, l’exemple d’une cérémonie devant le monument aux morts à Sidi Bel-Abbès. Il y en avait aussi à Tunis et à Mostaganem. Plusieurs lectures possibles : la commémoration d’un passé glorieux, partagé, les tranchées de 14-18 ? Et, à travers le souvenir de la guerre, les références symboliques : virilité, honneur, persévérence ? [FICHE : monument aux morts]
Le TAC et la modernité
Cette francité du cyclisme s’exprime également à travers sa modernité. Déjà, en tant que sport européen introduit par les colons au 19e siècle, le cyclisme incarne le progrès et l’avenir, la modernité occidentale. Il s’agit, d’un point de vue historiographie, d’une analyse assez classique.
Plus que tout autre épreuve cycliste en Algérie au seuil des années 1950, c’est le Tour d’Algérie qui devient la pierre angulaire du mariage commercial de la presse et de l’industrie du vélo en Algérie, en l’occurrence La Dépêche Quotidienne d’Alger et la marque Terrot. [FICHE : le journal et Terrot] Celle-ci sponsorise l’équipe qui comprend le plus de vedettes nord-africaines, indigènes et européens. Plus que dans les critériums, c’est d’abord le Tour d’Algérie, et ensuite bien évidemment le Tour de France, qui servent d’espaces d’héroïsation. Pour La Dépêche / Champion et Terrot c’est, parmi d’autres coureurs, Ahmed Kebaïli qui sera lancé comme vedette. J’y reviens dans un instant.
À la fin des années 1940, plus que jamais, le cyclisme d’Algérie est visualisé et enseigné à travers l’écran. Nous constatons autour des épreuves sportives une médiatisation accrue : à part la radio et la presse coloniale déjà présentes, le nombre de titres de la presse métropolitaine qui couvrent les événements sportifs en Afrique du Nord augmente considérablement. Chose importante également, le Tour est couvert par les actualités cinématographiques. Manière moderne de montrer l’œuvre française : l’infrastructure et l’industrie, mais aussi des institutions telles que l’Armée et l’Eglise. C’est classique – cf. la photo de 1929 – mais beaucoup plus médiatisé. [FICHE: ponts, Kouba]
Dans le discours médiatico-sportif, aussi bien en 1929 que dans les années 1950, nous retrouvons de nombreuses juxtapositions ou plutôt oppositions des deux sphères, indigène et française ou occidentale. La photo issue du Miroir des Sports 1929 ressemble à la photo du tour dans les années 1950 [FICHE: dromadaire] et les imagettes tirées des Actualités Françaises montrent bien les Temps Modernes face au Moyen-âge : le coureur cycliste face à l’indigène monté sur un dromadaire ou une caravane d’ânes ; le vélo face à une charrette à âne ou à une charrue à bœuf [FICHE: âne, bœuf].
Le discours de la modernité apparaît aussi à travers la réclame, la participation de marques cyclistes et publicitaires. La promotion pour les marques commerciales va de pair avec la promotion du pays, ce dont témoignent les livres d’or, innovation d’après-guerre, aussi bien guides sportifs que guides touristiques.
Après l’exploitation du journal, suit l’exploitation de la route avec la “caravane blanche” comme “un nouveau mécanisme de propagande” (La Dépêche, 11 mars 1950). [FICHE: 1. Camions; 2. haut-parleurs; 3. chronométrage] Spectaculaire le Tour l’est en effet, avec son peloton et sa caravane publicitaire, véritable procession. Les voitures, les camions, les haut-parleurs, les slogans, le chronométrage, les annonces, tous indices d’avenir. Peloton et caravane véhiculent avec eux l’image du progrès, de la nouveauté, du modernisme. Avec les années, la caravane publicitaire s’amplifient et en 1953, elle compte 250 personnes.[9]
Dernier signe de progrès, les tentatives de développer le cyclisme féminin. [FICHE] En tant qu’espace public, la sphère sportive a occasionnellement permit aux femmes, surtout européennes, d’y accéder. Il n’y a que très peu de renseignements sur cette thématique. Le travail, à travers la presse coloniale, n’est pas encore fait. À Alger, c’était notamment Madame Christine de Stampa. Avec son mari très engagé dans le milieu cycliste, elle présidait le Vélo Club de Birmandreis, qui était à l’origine du développement de sections féminines dans les clubs algérois : notamment l’Union Cycliste Algéroise (présidé par M. de Stampa), le Vélo Sport Algérois, l’Olympique d’Hussein Dey et le Sport Cycliste Enfantin de Belcourt. Dès 1950, se déroulent des épreuves réservées aux dames dans le Département d’Alger. C’est beaucoup dire : les femmes qui pratiquent ce sport dans l’Algérois ne dépassent pas la dizaine. Dans le sillage du Tour d’Algérie Cycliste de 1950, il est organisé un Trophée féminin qui engage neuf participantes et qui relie Castiglione à Alger.[10]annales du cyclisme d'Algérie [texte imprimé] / r.saadallah, Auteur ; d.benfars, Auteur . - [S.l.] : Alger: O.P.U,, 1990 . - 401 p ; 21 cmx14 cm.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : le cyclisme A1gerie le Vélo Sport Algérois l’Olympique d’Hussein Dey le Sport Cycliste Enfantin de Belcourt FICHE 1-Camions 2-haut-parleurs 3-chronométrage Index. décimale : 798.2- Equitation/Syclisme Résumé : Voici, à travers ce reportage des Actualités Françaises, un aperçu de ce qu’était le Tour d’Algérie Cycliste, en 1949, et de ce que représentait le cyclisme nord-africain à l’époque. Trois remarques à partir de ces images.
Tout d’abord, le cyclisme au seuil des années 1950 en Algérie est un sport suivi et populaire : la foule, européens et algériens au bord des routes et dans le stade.
Ensuite, le TAC, comme toute boucle nationale, est une conquête ou reconquête rituelle du territoire algérien et nord-africain. Le tour veut enseigner le pays. Mais, en même temps, avec la participation d’équipes métropolitaines et de coureurs étrangers il revêt une dimension internationale. C’est en quelque sorte un espace de rencontres multiples, en Algérie et entre l’Afrique du Nord et l’Europe.
Enfin, le cyclisme est un récit et sa représentation à travers les médias (non seulement actualités cinématographiques, mais également la radio, et la presse coloniale, métropolitaine et européenne) y est pour quelque chose.
Cette communication fait partie de mon projet de recherches intitulé ‘Cycling Identities’ sur la problématique de la sportivisation de l’espace algérien au XXème siècle. Ce projet se situe au carrefour de l’histoire de la construction de l’identité nationale, de l’histoire culturelle des sports et de l’histoire des médias. Il s’agit d’un travail d’archives et d’un projet d’histoire orale, en Algérie et en Europe. Je tiens à souligner que l’apport et le soutien d’anciens sportifs, présents ce soir, me sont très précieux.
Deux questions s’imposent : [FICHE : Zélasco et Kebaïli]
– Dans quelle mesure le cyclisme ouvre-t-il un espace de sociabilité intercommunautaire et dans quelle mesure favorise-t-il en même temps l’affirmation d’identités distinctes : musulmanes, pieds-noirs, nord-africaines?
– Qu’en est-il du discours médiatico-sportif dans la construction de ces identités ? Quelles images des sportifs sont transmises (de souche algérienne, européenne) à travers la presse ?
Sur un plan général, a été amplement étudiée la manière dont le sport permet aux Algériens l’accès à de nouveaux espaces qui leur étaient jusqu’alors peu accessibles : la sphère sportive est un espace public. Dans le système colonial, il permet également un côtoiement avec le milieu européen. Le sport peut être perçu à la fois comme un acte transgressif [grensoverschrijdend] et comme un espace de revendications. Mais je pense que l’histoire du cyclisme d’Algérie est non seulement l’histoire de la construction de l’identité nationale – algérienne, perspective dominante dans l’historiographie, mais avant tout et pour la période qui nous intéresse ce soir, l’histoire de la construction de multiples identités qui se croisent, s’entremêlent, et parfois, se heurtent. [FICHE: L’équipe NA] Ainsi, comment cette sportivisation de l’espace colonial s’articule-t-elle avec ces enjeux identitaires ? Qu’en est-il de la signification du sport dans la construction des identités (« construction of identities »).[1] Qu’en est-il de la place du cyclisme dans la construction sociale des identités ? [FICHE: ZAAF, TAC]
L’étude la plus importante nous est fournie par les journalistes Rabah Saâdallah et Djamel Benfars: Annales du cyclisme d’Algérie (Alger 1990). Une chronique riche et dense, source incontournable. Ce projet, entamé dans les années 1980, était basé sur un travail de presse et de dizaines d’entretiens avec des anciens coureurs cyclistes algériens. Parallèllement au livre, sortait aussi un documentaire télévisé intitulé : Les gloires du passé. L’historique du cyclisme algérien 1903-1980. Il s’agit d’une série documentaire en 13 épisodes.
Ces Annales constituent une analyse du sport dans son contexte national, tout comme l’étude réalisée par le journaliste sportif Chehat Fayçal (Le Livre d’or du sport algérien 1962-1992 (1993) ou les écrits de Youcef Fatès (Sport et tiersmonde (1994); De l’Indochine à l’Algérie: la jeunesse en mouvements des deux côtés du miroir colonial, 1940-1962 (2003)). Fayçal aussi bien que Fatès consacrent quelques lignes au cyclisme.
Cette perspective intra muros, nous la retrouvons également chez bon nombre d’auteurs, journalistes et historiens, qui ont fait l’analyse du cyclisme français. Le contexte national domine. Cette approche classique et connue, qui lie le sport à la construction d’identité nationale, est à compléter dans une perspective transnationale. Effectivement, je pense que “the transnational turn”, c’est-à-dire l’analyse de l’objet culturel dans son contexte international, approche en vogue depuis quelques années, pourrait être une approche riche en matière d’histoire du sport dans un contexte colonial. L’historien irlandais Philip Dine, travaillant dans le domaine de French Cultural Studies, figure parmi les collègues qui s’intéressent aux constructions sociales et culturelles à travers le sport qui favorisent une approche interdisciplinaire et placent leur objet d’étude aussi bien dans le contexte de la France métropolitaine qu’outremer. De même pour l’ouvrage L’Empire des sports. Une histoire de la mondialisation culturelle (paru en 2010) de Pierre Singaravélou et Julien Sorez, qui s’interrogent notamment sur les “circulations des pratiques sportives en situations impériales”.
Dans ces approches théoriques et ces études empiriques, le cyclisme dans son contexte colonial, est marginalisé. Mis à part un article sur le Tour d’Algérie Cycliste de Philip Dine dans L’Empire des Sports, les universitaires du sport portent leur attention sur d’autres disciplines que celle du vélo (souvent le football, ou la boxe). Ainsi, dans un numéro spécial de la Revue algérienne d’anthropologie et de sciences sociales Insaniyat de 2006 intitulé « Le Sport : Phénomène et pratiques », le cyclisme est absent. Absence d’autant plus remarquable que sur ce sport dans un contexte colonial français, il existe l’analyse d’Évelyne Combeau-Mari, Sport et Décolonisation. La Réunion de 1946 à la fin des années 60 (1998). L’on retrouve quelques passages consacrés au cyclisme dans les travaux de Bernadette Deville-Danthu sur le sport colonial en Afrique occidentale, Le sport en noir et blanc (1997), et ceux de Sébastien Verney sur le tour d’Indochine, L’Indochine sous Vichy (2012).
Sur l’histoire du vélo en général, il existe une vaste historiographie, tant sur le cyclisme comme pratique sociale que sportive. Le Tour de France, par exemple, à été amplement étudié sous ses aspects commerciaux et ses structures mythiques à travers ses représentations dans la presse. Il en va de même pour le Giro d’Italia ou le cyclisme flamand, également considérés comme puissants symboles identitaires. Dans tous ces cas, ce sport s’est révélé un puissant vecteur d’identification régionale et/ou nationale. De là, il est tout à fait légitime d’étudier le cyclisme, souvent considéré le sport “le plus français qui soit”, dans son contexte colonial, en l’occurrence l’Algérie française.
Une dernière remarque dans cette introduction concerne l’essence même du cyclisme. Comment caractériser ce sport par rapport aux autres pratiques sportives ? Souvent, on souligne sa singularité. Celle-ci tient au fait que, d’abord, il s’agit d’un sport mécanique : il exige l’usage d’un matériel coûteux qui entraîne ensuite sa maintenance. Ensuite, c’est un sport qui ne se conforme pas au modèle de diffusion républicain classique : scolaire et orchestré par l’État. Le cyclisme est une activité a-scolaire, contrairement au football, à la natation ou à la gymnastique ; il ne figure pas au rang des disciplines sportives éducatives de par sa proximité avec le monde de l’argent (les grandes marques cyclistes) et de par sa dimension de spectacle (notamment à travers sa relation avec la presse). Enfin, sport atypique parce que, plus que le football, le cyclisme « vit dans la narration ». J’y reviens encore.
Dans ce qui suit, je fais le tour de mes recherches en vous proposant trois volets. Le premier porte sur un événement sportif précis: le Tour d’Algérie Cycliste en tant que ‘marker of identity’. Un deuxième volet s’interroge sur le lien complexe qu’entretient le cyclisme musulman avec le sentiment national, notamment à travers l’association sportive VSM. Enfin, un troisième volet porte sur l’ambivalence des identités sportives à travers l’étude d’une personnalité cycliste, Ahmed Kebaïli.
Le TAC
Tout comme en France métropolitaine, le cyclisme en Afrique du Nord prend ses origines dans le dernier quart du XIXème siècle. Sans pour autant évoquer l’histoire du cyclisme en Algérie, faute de temps, voici quelques remarques qui résument son avènement. Le cyclisme devient rapidement un sport populaire. Des courses et critériums sont organisées sur piste d’abord – le premier vélodrome est créé à Alger en 1897, sur la route ensuite. Dans les grands centres urbains des clubs sont créés : Club Olympique Algérois ; Vélo Club Oranais. Les coureurs qui se font connaître en Algérie et en métropole sont des colons. Pendant les premières décennies du XXème siècle, le cyclisme, dans le processus d’appropriation sportive du territoire algérien, est le signe privilégié d’une identité française.
Après la Première Guerre Mondiale, graduellement, des coureurs musulmans se font remarquer. Parmi les premières vedettes, signalons dans les années 1920, Abdelkader Kebylène, qui court et termine le premier Tour d’Algérie Cycliste en 1929 [FICHE : Tour d’Algérie 1929], et dans les années 1930 Abdelkader Abbès, le premier Algérien à courir et terminer le Tour de France en 1936. La même année, sont créés les premières associations musulmanes cyclistes parmi lesquelless le Vélo Sport Musulman (VSM), à Alger, à l’initiative d’un européen et avec l’aide des fondateurs du Mouloudia Club Algérois (‘le doyen’, date de 1921 – dans la vie associative le football précède le vélo).
Au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale, le cyclisme nord-africain est intégré à la Fédération Française de Cyclisme (FFC). Décision administrative qui témoigne de cette « deuxième occupation coloniale », une volonté de la part de ‘Paris’ d’investir en Algérie. D’après l’hebdomadaire de la FFC, La France Cycliste, au seuil des années 1950, l’Algérie compte quelque 2000-2500 licences et le nombre de clubs se situe autour de 75. À titre comparatif, en métropole, il y a environ 2000 associations et 60.000 licences. Impossible d’évaluer, faute de sources, parmi les licences nord-africains, le partage entre musulmans et européens, mais il est hors de doute que les algériens étaient très minoritaires – je pense quelques centaines tout au plus.
Les années 1945-1954 peuvent être considérées comme l’âge d’or du cyclisme d’Algérie. Pendant cette période, selon Chehat Fayçal, le vélo « disputait sans complexe la vedette au football ». [FICHE : Oran] Les épreuves les plus connues (les critériums de L’Echo d’Oran, de l’Echo d’Alger ainsi que la reprise du Tour d’Algérie en 1949) voient la participation des marques métropolitaines (Terrot, Automoto, Alcyon, Mercier) et de coureurs européens (belges, hollandais, suisses et italiens) parmi lesquels les plus grandes vedettes, tels Coppi et Bobet. Ces épreuves intègrent l’Algérie plus qu’auparavant dans le cyclisme international, c’est-à-dire, à l’époque, européen. La rencontre va dans les deux sens : pendant quelques années, le sport arrive même à un certain degré de professionnalisation, ce dont témoigne la participation des meilleurs algériens et pieds noirs aux épreuves européennes (Dauphiné Libéré, Le Tour de Suisse) et la participation à la grand-messe du cyclisme, le Tour de France, d’une équipe nord-africaine mixte comprenant les meilleurs nord-africains. Comment cette équipe a-t-elle été perçu e par la presse coloniale et métropolitaine ? L’anecdote Zaaf[2] dans le Tour de 1950 est à elle seule très connue et fait partie de la mythologie du Tour et constitue en soi un objet d’étude. Le phénomène est apparemment très suivi en Algérie, en témoigne la création d’un Club de Supporters de l’Équipe Nord-Africaine présidé par Vincent Ferrer (famille d’Hubert Ferrer, personnalité connue dans les milieux d’anciens cyclistes d’Algérie), dont le siège social est la brasserie Le Coq Hardi. [FICHE: Équipe Afrique du Nord 1950]
Plus que jamais, au seuil des années 1950, le cyclisme nord-africain intègre le cyclisme européen et, inversement, le cyclisme continental découvre le Maghreb. Il y a toute une analyse à faire sur ces rencontres, ces échanges, pour ne pas dire ces ‘migrations sportives saisonnières’ et leurs représentations, leurs mémoires et leurs significations sportives, culturelles et identitaires. [FICHE : Zaaf en Belgique] À titre d’exemple, les rencontres et l’amitié entre le coureur cycliste flamand, Hilaire Couvreur, et Abdelkader Zaaf. Zaaf est allé à Bruges, et inversement, Couvreur, le double vainqueur du Tour d’Algérie Cycliste, appelé dans le peloton ‘Hilaire l’Africain’, s’est installé pendant quelques mois avec sa femme et son enfant chez Zaaf à Chebli. Le fils de Couvreur, qui m’a apporté son témoignage, se rappelait, alors même qu’il était tout jeune, son séjour en Algérie. Cela m’intéresserait de savoir comment Zaaf a été perçu par la presse Flamande – la Flandre étant un haut lieu de cyclisme à l’époque (et l’est toujours aujourd’hui). [FICHE : Flamands à Alger]
Plus généralement, aller en Afrique du Nord, pour des cyclistes métropolitains et plus encore pour des Européens, souvent issus de couches modestes, répétons-le, à une époque où l’Europe ne se remettait que lentement de la Deuxième Guerre Mondiale, c’est lourd de sens et c’est bien plus qu’une simple aventure : pour ces jeunes c’est la découverte d’un monde inconnu, nouveau, exotique. Il est par exemple fascinant d’analyser les discours fabriqués sur l’Algérie (sur l’Orient pour se référer à Edward Said) par des coureurs néerlandais : l’Algérie fascine (références de type Mille et Une Nuits) et inspire la crainte. Ils se reconnaissent dans la culture citadine et littorale, les grandes villes de côte, Alger, Oran, Bône, la France, mais dès qu’ils traversent l’arrière-pays ( étapes vers Bou-Saada, Biskra), ils perdent leurs références et leurs repères : le paysage (désertique) aussi bien que la population locale (arabophone) font peur. Ils veulent surtout ne pas être lâchés par le peloton !
Le Tour d’Algérie, preuve de francité
Le cyclisme peut être analysé comme un puissant « marker of identity » qui se rapporte, parmi d’autres, aux multiples interactions spatiales. Le TAC est une épreuve de ‘francité’: 1) Une ‘célébration’ de l’Algérie française. Les villes et villages des départements d’Oran, d’Alger et de Constantine sont liés à tour de rôle en tant que lieux de passage ou ville-étapes. Ils soulignent à la fois la cohésion, les ressemblances et différences entre régions et paysages ; 2) Une reconquête rituelle du territoire nord-africain.
Comme l’a souligné Phil Dine, le TAC est d’abord et avant tout « une course hautement symbolique. » L’arrière-fond, c’est l’optimisme renouvelé de l’Algérie française d’après-guerre. Toujours selon Dine, cette course se veut la démonstration de la stabilité et de la permanence française en Algérie, malgré les signes de plus en plus évidents de la contestation nationaliste.[3] Cette épreuve sur plusieurs semaines se veut la copie conforme du modèle métropolitain, le Tour de France. Il s’agit de « calquer, le plus possible »[4] l’organisation de l’illustre modèle. Pour en arriver là, le TAC, selon le journaliste sportif Tony Arbona de La Dépêche Quotidienne, sollicite le support de L’Équipe et de Jacques Goddet.
Pendant les 5 ans de son existence, 1949-1953, le tour en tant que ‘célébration’ de l’Algérie française[5] lie à tour de rôle les villes et villages des départements d’Oran, d’Alger et de Constantine en tant que lieux de passage ou ville-étapes. L’épreuve sportive souligne ainsi à la fois la cohésion (ressemblances) mais aussi les différences entre régions et paysages. Le Tour d’Algérie c’est une valorisation du sol algérien, mais non pas des géographies idéales, puisque le grand sud n’est jamais inclus dans l’épreuve. [FICHE : 1949] Pas une boucle à la française mais plutôt un rectangle, de l’Est à l’Ouest et retour. Les itinéraires successifs du TAC sont des variantes de ‘beating the bounds’, une version moderne d’une randonnée rituelle par laquelle, dans le passé, une communauté villageoise affirmait l’intégrité de son territoire.[6] Comme reconquête rituelle du territoire nord-africain, cette épreuve véhicule ses propres rites et symboliques.
Parenthèse : les maquettes des affiches après-guerre sont réalisées par l’illustrateur et écrivain Gaston Ry (René Rostagny). Surtout l’affiche 1949, très réussie, une véritable œuvre d’art. Notons, et je pense que ce n’est pas anodin, que Rostagny publia en 1967 La Grande honte, une histoire de la guerre d’Algérie on ne peut plus revancharde.
Ces deux épreuves constituent une exception puisque par la suite, aucun tour d’Algérie n’arrive à s’organiser sur une durée trois semaines sur cette axe ; les boucles deviennent non seulement incomplètes, mais imparfaites. [FICHE : plans 1951 et 1952] Signalons que dans deux boucles seulement, celles de 1951 et 1952, l’intégrité du territoire est affirmée, et paradoxalement par des excursions à l’étranger, respectivement en Tunisie (avec des villes étapes Bizerte et Tunis) et au Maroc (ville étape d’Oujda).
Le parcours désigne un territoire dont il le met en scène et en accentue, au passage, la beauté. L’expérience du Tour d’Algérie se veut esthétique. L’Algérie traversée est une Algérie magnifiée : La Dépêche le 17 mars 1953 : « Si le Tour est un spectacle pour les pays qu’il traverse, ces pays le lui rendent bien. (…) Montagnes, campagnes, visages, voix humaines (…) l’Algérie toute entière. » [FICHE : imagettes paysages] Tout comme son modèle, le Tour de France, le Tour d’Algérie exprime une volonté d’illustrer le territoire, d’affirmer « un sentiment d’appartenance ». Il veut « enseigner le pays ».[7]
De 1949 à 1953, les reportages de la presse écrite démontrent cette francité essentielle du territoire. Un exemple tiré de l’Écho d’Alger [je cite] : « Dans le moindre hameau, le passage du Tour d’Algérie était comme le jour de fête nationale : on a placé les enfants des écoles agitant des petits drapeaux tricolores le long du trottoir ; on a pavoisé comme pour le 14 juillet ; on a sorti précautionneusement son costume des dimanches ; on a convoqué la fanfare pour jouer la ‘Marseillaise’ au passage des coureurs. »[8] [FICHE : imagettes foules] Et le journaliste Finaltéri, dans sa rubrique ‘Tout autour du Tour’, d’écrire [je cite]: « Nous avons retrouvé hier matin, l’ambiance des grands départs sur l’immense place du Gouvernement d’Alger. (…) la foule s’était massée derrière les barrières tricolores, les mêmes que celles utilisées lors des défiles des grandes fêtes nationales (…) Séparément, ou par groupes, les coureurs pénétrèrent dans l’enceinte, sportivement applaudis. Ce fut surtout le cas pour les algérois Zelasco, Chibane et Zaaf. » (La Dépêche, 1950).
Dans l’évocation des différents paysages, la Métropole, la mère-patrie, n’est jamais loin. Dans le tour de 1952, est évoquée la ville-étape de Ténès. Suivons le texte dans le Livre d’or [FICHE: Ténès] [je cite]: “Ténès, située à mi-chemin entre Alger et Mostaganem sur la route du littoral est certainement l’une des stations côtières les plus agréables à connaître et à fréquenter. Édifiée à l’endroit où le rivage s’amollit brusquement, après les escarpements vertigineux qui le caractérisent depuis Cherchell, elle offre à l’Est comme à l’Ouest une extrême variété de cirques couronnées de pins, comparables aux plus beaux coins de la Côte d’Azur, alternant avec des rives sablonneuses ou rocheuses, paradis des baigneurs et des amateurs d’oursins et de pêche.” [fin de citation].
Une manière différente, mais récurrente, de se référer au passé et aux systèmes de valeurs français, sont dans le Tour même, les rites du départ. Ainsi, l’exemple d’une cérémonie devant le monument aux morts à Sidi Bel-Abbès. Il y en avait aussi à Tunis et à Mostaganem. Plusieurs lectures possibles : la commémoration d’un passé glorieux, partagé, les tranchées de 14-18 ? Et, à travers le souvenir de la guerre, les références symboliques : virilité, honneur, persévérence ? [FICHE : monument aux morts]
Le TAC et la modernité
Cette francité du cyclisme s’exprime également à travers sa modernité. Déjà, en tant que sport européen introduit par les colons au 19e siècle, le cyclisme incarne le progrès et l’avenir, la modernité occidentale. Il s’agit, d’un point de vue historiographie, d’une analyse assez classique.
Plus que tout autre épreuve cycliste en Algérie au seuil des années 1950, c’est le Tour d’Algérie qui devient la pierre angulaire du mariage commercial de la presse et de l’industrie du vélo en Algérie, en l’occurrence La Dépêche Quotidienne d’Alger et la marque Terrot. [FICHE : le journal et Terrot] Celle-ci sponsorise l’équipe qui comprend le plus de vedettes nord-africaines, indigènes et européens. Plus que dans les critériums, c’est d’abord le Tour d’Algérie, et ensuite bien évidemment le Tour de France, qui servent d’espaces d’héroïsation. Pour La Dépêche / Champion et Terrot c’est, parmi d’autres coureurs, Ahmed Kebaïli qui sera lancé comme vedette. J’y reviens dans un instant.
À la fin des années 1940, plus que jamais, le cyclisme d’Algérie est visualisé et enseigné à travers l’écran. Nous constatons autour des épreuves sportives une médiatisation accrue : à part la radio et la presse coloniale déjà présentes, le nombre de titres de la presse métropolitaine qui couvrent les événements sportifs en Afrique du Nord augmente considérablement. Chose importante également, le Tour est couvert par les actualités cinématographiques. Manière moderne de montrer l’œuvre française : l’infrastructure et l’industrie, mais aussi des institutions telles que l’Armée et l’Eglise. C’est classique – cf. la photo de 1929 – mais beaucoup plus médiatisé. [FICHE: ponts, Kouba]
Dans le discours médiatico-sportif, aussi bien en 1929 que dans les années 1950, nous retrouvons de nombreuses juxtapositions ou plutôt oppositions des deux sphères, indigène et française ou occidentale. La photo issue du Miroir des Sports 1929 ressemble à la photo du tour dans les années 1950 [FICHE: dromadaire] et les imagettes tirées des Actualités Françaises montrent bien les Temps Modernes face au Moyen-âge : le coureur cycliste face à l’indigène monté sur un dromadaire ou une caravane d’ânes ; le vélo face à une charrette à âne ou à une charrue à bœuf [FICHE: âne, bœuf].
Le discours de la modernité apparaît aussi à travers la réclame, la participation de marques cyclistes et publicitaires. La promotion pour les marques commerciales va de pair avec la promotion du pays, ce dont témoignent les livres d’or, innovation d’après-guerre, aussi bien guides sportifs que guides touristiques.
Après l’exploitation du journal, suit l’exploitation de la route avec la “caravane blanche” comme “un nouveau mécanisme de propagande” (La Dépêche, 11 mars 1950). [FICHE: 1. Camions; 2. haut-parleurs; 3. chronométrage] Spectaculaire le Tour l’est en effet, avec son peloton et sa caravane publicitaire, véritable procession. Les voitures, les camions, les haut-parleurs, les slogans, le chronométrage, les annonces, tous indices d’avenir. Peloton et caravane véhiculent avec eux l’image du progrès, de la nouveauté, du modernisme. Avec les années, la caravane publicitaire s’amplifient et en 1953, elle compte 250 personnes.[9]
Dernier signe de progrès, les tentatives de développer le cyclisme féminin. [FICHE] En tant qu’espace public, la sphère sportive a occasionnellement permit aux femmes, surtout européennes, d’y accéder. Il n’y a que très peu de renseignements sur cette thématique. Le travail, à travers la presse coloniale, n’est pas encore fait. À Alger, c’était notamment Madame Christine de Stampa. Avec son mari très engagé dans le milieu cycliste, elle présidait le Vélo Club de Birmandreis, qui était à l’origine du développement de sections féminines dans les clubs algérois : notamment l’Union Cycliste Algéroise (présidé par M. de Stampa), le Vélo Sport Algérois, l’Olympique d’Hussein Dey et le Sport Cycliste Enfantin de Belcourt. Dès 1950, se déroulent des épreuves réservées aux dames dans le Département d’Alger. C’est beaucoup dire : les femmes qui pratiquent ce sport dans l’Algérois ne dépassent pas la dizaine. Dans le sillage du Tour d’Algérie Cycliste de 1950, il est organisé un Trophée féminin qui engage neuf participantes et qui relie Castiglione à Alger.[10]Réservation
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Titre : BMX race : s'initier et progresser Type de document : texte imprimé Auteurs : Germain Zala, Auteur Editeur : Paris : Éd. Amphora Année de publication : 2007 Importance : 1 vol. (176 p.) Présentation : ill. en coul., couv. ill. en coul. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-85180-714-4 Prix : 19,80 EUR Note générale : La couv. porte en plus : "présentation, gestes techniques de base, gestes techniques évolués, tactiques, trajectoires, dépassements"
GlossaireLangues : Français (fre) Mots-clés : Bicross (sport) bmx race entrainement Jeux Olympiques à Pékin en 2008 les parcours constitué d'obstacles divers (bosses de différentes virages relevés...) le support pédagogique consacré à ce sport les principes fondamentaux de ce sport identification avec chronophotographies observation description illustrée des différentes phases Index. décimale : 798.2- Equitation/Syclisme Résumé : Le BMX Race est une discipline très spectaculaire et en plein essor qui deviendra olympique pour la première fois dès les prochains Jeux Olympiques à Pékin en 2008. Il s'agit, comme en motocross, d'affronter des adversaires sur un parcours constitué d'obstacles divers (bosses de différentes, virages relevés...). Germain Zala propose le premier support pédagogique consacré à ce sport ; à la fois théorique et résolument pratique, ce manuel s'adresse aussi bien aux pratiquants souhaitant s'initier ou se perfectionner qu'aux entraîneurs à la recherche d'un support pour consolider leur enseignement. Après avoir défini les principes fondamentaux de ce sport, il analyse et décrit l'ensemble des gestes techniques de base et évolués que le pilote devra maîtriser lors d'une course. Illustré par de nombreuses photos didactiques spécifiquement réalisées par un pilote élite, chaque geste est développé selon une même organisation : identification avec chronophotographies, observation, description illustrée des différentes phases, propositions de situations d'apprentissage et focus sur les principales erreurs rencontrées. Une dernière partie, en annexe, est consacrée à l'aspect tactique et, notamment, aux trajectoires et dépassements en virage. BMX race : s'initier et progresser [texte imprimé] / Germain Zala, Auteur . - Paris : Éd. Amphora, 2007 . - 1 vol. (176 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 19 cm.
ISBN : 978-2-85180-714-4 : 19,80 EUR
La couv. porte en plus : "présentation, gestes techniques de base, gestes techniques évolués, tactiques, trajectoires, dépassements"
Glossaire
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Bicross (sport) bmx race entrainement Jeux Olympiques à Pékin en 2008 les parcours constitué d'obstacles divers (bosses de différentes virages relevés...) le support pédagogique consacré à ce sport les principes fondamentaux de ce sport identification avec chronophotographies observation description illustrée des différentes phases Index. décimale : 798.2- Equitation/Syclisme Résumé : Le BMX Race est une discipline très spectaculaire et en plein essor qui deviendra olympique pour la première fois dès les prochains Jeux Olympiques à Pékin en 2008. Il s'agit, comme en motocross, d'affronter des adversaires sur un parcours constitué d'obstacles divers (bosses de différentes, virages relevés...). Germain Zala propose le premier support pédagogique consacré à ce sport ; à la fois théorique et résolument pratique, ce manuel s'adresse aussi bien aux pratiquants souhaitant s'initier ou se perfectionner qu'aux entraîneurs à la recherche d'un support pour consolider leur enseignement. Après avoir défini les principes fondamentaux de ce sport, il analyse et décrit l'ensemble des gestes techniques de base et évolués que le pilote devra maîtriser lors d'une course. Illustré par de nombreuses photos didactiques spécifiquement réalisées par un pilote élite, chaque geste est développé selon une même organisation : identification avec chronophotographies, observation, description illustrée des différentes phases, propositions de situations d'apprentissage et focus sur les principales erreurs rencontrées. Une dernière partie, en annexe, est consacrée à l'aspect tactique et, notamment, aux trajectoires et dépassements en virage. Réservation
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Titre de série : Cahiers d'équitation., 01 Titre : Cahiers d'équitation Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Chambry (1916-2008), Auteur ; Peter Brokenfield (1916-2008), Illustrateur Mention d'édition : [3e éd. rev., augm. et corr.] Editeur : Paris : Éd. Amphora Année de publication : 1991 Collection : Sports & loisirs (Paris), ISSN 0768-083X Importance : 198 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-85180-167-8 Prix : 112 F Note générale : Précedemment paru sous le titre : "A cheval ! cahiers d'équitation" Langues : Français (fre) Mots-clés : Équitation monter et dresser son cheval se positionner dessus et connaître les allures la passion du cheval l'anatomie du cheval et des races Index. décimale : 798.2- Equitation/Syclisme Résumé : Équitation : définition
Beaucoup de personnes et de cavaliers vous le diront : l'équitation est l'art de monter à cheval. C'est vrai mais ce n'est pas suffisant car l'équitation se définit aussi de la manière suivante :
L'équitation est une rencontre entre le cheval et son cavalier. Lors de celle-ci, une complicité et une compréhension doivent s'instaurer.
L'équitation est la passion du cheval. Elle doit se dérouler dans la joie, la bonne humeur et le respect mutuel. Le cavalier n'obtient rien par la force ou par la colère. Chacun s'épanouit pleinement et y trouve du plaisir.
Par ailleurs, l'équitation peut se pratiquer également à pied ou attelé.
Enfin, cette activité sportive est intimement liée à la connaissance de l'anatomie du cheval et des races.
Comment pratiquer l'équitation ?
Pratique en centre équestre
L'équitation est un sport qui se pratique principalement dans un centre équestre. Il est préférable que celui-ci soit affilié à la FFE (Fédération Française d'Équitation), gage de son sérieux et de son professionnalisme :
Le centre équestre met à la disposition du cavalier ses structures ; ses chevaux de club et son personnel (responsable de club, moniteur, palefrenier). Le propriétaire d'un cheval peut aussi laisser en pension son équidé et bénéficier des services du centre mis à sa disposition.
Il est également possible de pratiquer l'équitation en extérieur, dans le cadre de balades ou de randonnées sur plusieurs jours.Cahiers d'équitation., 01. Cahiers d'équitation [texte imprimé] / Pierre Chambry (1916-2008), Auteur ; Peter Brokenfield (1916-2008), Illustrateur . - [3e éd. rev., augm. et corr.] . - Paris : Éd. Amphora, 1991 . - 198 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (Sports & loisirs (Paris), ISSN 0768-083X) .
ISBN : 978-2-85180-167-8 : 112 F
Précedemment paru sous le titre : "A cheval ! cahiers d'équitation"
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Équitation monter et dresser son cheval se positionner dessus et connaître les allures la passion du cheval l'anatomie du cheval et des races Index. décimale : 798.2- Equitation/Syclisme Résumé : Équitation : définition
Beaucoup de personnes et de cavaliers vous le diront : l'équitation est l'art de monter à cheval. C'est vrai mais ce n'est pas suffisant car l'équitation se définit aussi de la manière suivante :
L'équitation est une rencontre entre le cheval et son cavalier. Lors de celle-ci, une complicité et une compréhension doivent s'instaurer.
L'équitation est la passion du cheval. Elle doit se dérouler dans la joie, la bonne humeur et le respect mutuel. Le cavalier n'obtient rien par la force ou par la colère. Chacun s'épanouit pleinement et y trouve du plaisir.
Par ailleurs, l'équitation peut se pratiquer également à pied ou attelé.
Enfin, cette activité sportive est intimement liée à la connaissance de l'anatomie du cheval et des races.
Comment pratiquer l'équitation ?
Pratique en centre équestre
L'équitation est un sport qui se pratique principalement dans un centre équestre. Il est préférable que celui-ci soit affilié à la FFE (Fédération Française d'Équitation), gage de son sérieux et de son professionnalisme :
Le centre équestre met à la disposition du cavalier ses structures ; ses chevaux de club et son personnel (responsable de club, moniteur, palefrenier). Le propriétaire d'un cheval peut aussi laisser en pension son équidé et bénéficier des services du centre mis à sa disposition.
Il est également possible de pratiquer l'équitation en extérieur, dans le cadre de balades ou de randonnées sur plusieurs jours.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité EPSE-1297 798.2-18.1 Ouvrage Institut d’Éducation Physique et Sportive Sports divers et loisirs Exclu du prêt Cahiers d'équitation., 02. Cahiers d'équitation / Pierre Chambry
Titre de série : Cahiers d'équitation., 02 Titre : Cahiers d'équitation Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Chambry (1916-2008), Auteur ; Peter Brokenfield (1916-2008), Illustrateur Mention d'édition : Ed. 1991 Editeur : Paris : Amphora Année de publication : 1991 Collection : Sports & loisirs (Paris), ISSN 0768-083X Importance : 207 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-85180-168-5 Prix : 107 F Langues : Français (fre) Mots-clés : L'équitation est le sport l'art et la technique qui consistent à monter et à diriger un cheval la différente discipline équestre le concours de saut d'obstacles le cross le dressage Index. décimale : 798.2- Equitation/Syclisme Résumé : L'équitation est le sport, l'art et la technique qui consistent à monter et à diriger un cheval. Le mot équitation vient du latin equitare qui signifie aller à Sports équestres
Les sports équestres sont composés de disciplines diverses qui se distinguent des sports hippiques par le fait qu'il ne s'agit pas de courses de vitesse. Les plus pratiqués sont le CSO (Concours de Saut d'Obstacles), le cross, ainsi que le dressage qui sont regroupés dans le CCE (Concours Complet d'Equitation).
Pour en savoir plus Pour en savoir plus, lire les articles : Fédération Française d'équitation et sport équestre.
Sport hippique
Course de chevaux
Le sport hippique désigne les courses de chevaux, pratiquées au sein d'un hippodrome.
Les courses peuvent être effectuées au trot ou au galop.
Il existe deux types de courses de trot : les courses montés (avec un jockey sur le dos du cheval) ou de trot attelé (le cavalier est appelé driver, il est assis dans une voiture tirée par le cheval, et appelée sulky).
D'autres courses, toutes montées, se déroulent au galop.L'hippodrome de Paris-Vincennes est sans doute le plus grand et le plus prestigieux en Europe. Ourasi fut un véritable champion dans les années 80. Vainqueur à 4 reprises du grand prix d'Amérique (1986,1987,1988 et 1990)
il est le premier et l'unique quadruple vainqueur du championnat du monde de trot attelé.
Autres formes d'équitation
L'équitation de loisir consiste simplement en de la promenade effectuée à cheval par exemple, ou bien à une discipline de l'équitation pratiquée sans but de compétition. Dans le cas de la « randonnée équestre », elle se pratique généralement en dehors des clubs équestres.
L'équitation de loisir est aussi le fait de monter à cheval avec d'autres personnes sans but précis.
L'Équithérapie est une pratique pour aider les personnes handicapées à aller mieux.
Spectacles équestres
Cette forme d'équitation consiste à effectuer des numéros de cirque ou de spectacle à cheval.
Le Saut d'obstacle concours
En saut d'obstacle, le/la cavalier(e) et sa monture sautent des obstacles construits avec des barres mobiles ou des palanque lors de concours ou dans une écurie.
Il existe différents types d'obstacles: les barres aux sols, les croix, les oxers, les verticaux, les murs, les rivières ...etc
Les hauteurs peuvent variée. Le record du plus haut obstacle franchit se trouve à:
• 2,47 m avec cavalier et selle (par Husao) • 2,12 m à cru (avec cavalier mais sans selle) (Par Waterstone)
les galops
Au total il y a 8 galops mais le huitième est seulement pour faire un métier concernant l'équitation.cheval. Il existe différente discipline équestre comme le concours de saut d'obstacles (« CSO »), le cross, le dressage.Cahiers d'équitation., 02. Cahiers d'équitation [texte imprimé] / Pierre Chambry (1916-2008), Auteur ; Peter Brokenfield (1916-2008), Illustrateur . - Ed. 1991 . - Paris : Amphora, 1991 . - 207 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (Sports & loisirs (Paris), ISSN 0768-083X) .
ISBN : 978-2-85180-168-5 : 107 F
Langues : Français (fre)
Mots-clés : L'équitation est le sport l'art et la technique qui consistent à monter et à diriger un cheval la différente discipline équestre le concours de saut d'obstacles le cross le dressage Index. décimale : 798.2- Equitation/Syclisme Résumé : L'équitation est le sport, l'art et la technique qui consistent à monter et à diriger un cheval. Le mot équitation vient du latin equitare qui signifie aller à Sports équestres
Les sports équestres sont composés de disciplines diverses qui se distinguent des sports hippiques par le fait qu'il ne s'agit pas de courses de vitesse. Les plus pratiqués sont le CSO (Concours de Saut d'Obstacles), le cross, ainsi que le dressage qui sont regroupés dans le CCE (Concours Complet d'Equitation).
Pour en savoir plus Pour en savoir plus, lire les articles : Fédération Française d'équitation et sport équestre.
Sport hippique
Course de chevaux
Le sport hippique désigne les courses de chevaux, pratiquées au sein d'un hippodrome.
Les courses peuvent être effectuées au trot ou au galop.
Il existe deux types de courses de trot : les courses montés (avec un jockey sur le dos du cheval) ou de trot attelé (le cavalier est appelé driver, il est assis dans une voiture tirée par le cheval, et appelée sulky).
D'autres courses, toutes montées, se déroulent au galop.L'hippodrome de Paris-Vincennes est sans doute le plus grand et le plus prestigieux en Europe. Ourasi fut un véritable champion dans les années 80. Vainqueur à 4 reprises du grand prix d'Amérique (1986,1987,1988 et 1990)
il est le premier et l'unique quadruple vainqueur du championnat du monde de trot attelé.
Autres formes d'équitation
L'équitation de loisir consiste simplement en de la promenade effectuée à cheval par exemple, ou bien à une discipline de l'équitation pratiquée sans but de compétition. Dans le cas de la « randonnée équestre », elle se pratique généralement en dehors des clubs équestres.
L'équitation de loisir est aussi le fait de monter à cheval avec d'autres personnes sans but précis.
L'Équithérapie est une pratique pour aider les personnes handicapées à aller mieux.
Spectacles équestres
Cette forme d'équitation consiste à effectuer des numéros de cirque ou de spectacle à cheval.
Le Saut d'obstacle concours
En saut d'obstacle, le/la cavalier(e) et sa monture sautent des obstacles construits avec des barres mobiles ou des palanque lors de concours ou dans une écurie.
Il existe différents types d'obstacles: les barres aux sols, les croix, les oxers, les verticaux, les murs, les rivières ...etc
Les hauteurs peuvent variée. Le record du plus haut obstacle franchit se trouve à:
• 2,47 m avec cavalier et selle (par Husao) • 2,12 m à cru (avec cavalier mais sans selle) (Par Waterstone)
les galops
Au total il y a 8 galops mais le huitième est seulement pour faire un métier concernant l'équitation.cheval. Il existe différente discipline équestre comme le concours de saut d'obstacles (« CSO »), le cross, le dressage.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité EPSE-1298 798.2-19.1 Ouvrage Institut d’Éducation Physique et Sportive Sports divers et loisirs Exclu du prêt Comment acheter le bon cheval / Margaret Cabell Self
Titre : Comment acheter le bon cheval Type de document : texte imprimé Auteurs : Margaret Cabell Self, Auteur Editeur : canada: edisem Année de publication : 1974 Importance : 64 P Format : 20x13cm Langues : Français (fre) Mots-clés : la garantie les caractéristiques morphologiques la taille du cheval la mesure où tous les prix existent Index. décimale : 798.2- Equitation/Syclisme Résumé : Conseils achat cheval
Les 5 conseils de notre vétérinaire avant d'acheter un cheval :
Même pour un budget modéré, la visite d'achat est recommandée. ...
La visite d'achat n'offre pas 100% de garantie ! ...
Il faut bien préparer la visite d'achat. ...
Une visite d'achat en clinique est à privilégier. ...
Il vaut mieux être présent si vous le pouvez.
L’achat d’un cheval n’est pas un acte anodin .Il correspond à un investissement financier souvent non négligeable et, surtout, il engage le futur propriétaire pour plusieurs mois ou plusieurs années .Il doit donc être réalisé dans de bonnes conditions, la première d’entre elles étant de bien le choisir. La recherche d’un cheval a été effectuée, et le choix s’est porté sur un cheval correspondant le mieux possible à l’animal espéré. Il faut maintenant concrétiser l’achat. Pour ce faire, il y a à la fois des règles à respecter, et des actes, certes non obligatoires, mais vivement conseillés, à pratiquer. Ou acheter un cheval ? Comment choisir le bon cheval parmi tous les chevaux que l’on veut me vendre ? Faut-il se laisser tenter par un cheval pas cher ?
femme proche d'un cheval
Pour choisir un cheval, il existe deux options possibles : le chercher tout seul ou confier cette recherche à un professionnel.
Trouver un cheval à vendre par soi-même
Cette solution ne doit être employée que par des personnes déjà expérimentées, connaissant bien le milieu, et aptes à évaluer correctement les chevaux qui leur seront présentés.
Il existe deux grandes possibilités.
Visiter les élevages qui proposent des chevaux à la vente
Cette possibilité est réservée à ceux qui souhaitent acquérir un jeune cheval et qui, de plus, disposent de beaucoup de temps, dans la mesure où une telle visite oblige à de nombreux contacts, puis rendez-vous, déplacements et à un temps important passé dans les haras.
Consulter les petites annonces de vente de chevaux
Elles paraissent dans les revues spécialisées ou encore sur des sites Internet.
Les petites annonces sont nombreuses et proposent souvent un grand choix. Mais, attention, elles sont souvent partielles et parfois un peu loin de la réalité. Elles peuvent émaner soit de professionnels, soit de particuliers qui souhaitent se séparer de leur cheval. Une petite annonce ne sera bien sûr jamais suffisante pour acheter un cheval, qui devra impérativement être examiné avant tout achat, mais elles ont pour intérêt de permettre de “visualiser” le marché: type de chevaux à vendre et prix pratiqués.
Faire appel à un professionnel pour trouver un cheval à vendre
Là aussi, deux possibilités.
Acheter un cheval via l’enseignant du club
C’est un professionnel qui doit connaître le marché, en tout cas pour des chevaux d’amateurs. Il a par ailleurs l’avantage de connaître le client qui souhaite acheter un cheval et peut donc bien cerner le type d’animal qui peut lui convenir. S’il est sérieux, il saura bien faire, ce qui est son intérêt dans la mesure où il pourra continuer à conseiller son client comme propriétaire dans son établissement.
Acheter un cheval via un négociant en chevaux : soit un marchand, soit un courtier.
Le marchand achète des chevaux, les travaille éventuellement pour les parfaire et les revend.
Un courtier recherche des chevaux pour un acheteur qu’il met en contact directement avec un vendeur. L’avantage du négociant est qu’il dispose souvent d’un choix important qui lui permet de voir beaucoup de chevaux en peu de temps et sans grands déplacements.
Comment choisir son cheval ?
Le plus important est bien entendu de trouver un cheval, et surtout lorsque c’est le premier, “à sa pointure”.
Les vieux adages sont toujours pleins de bon sens :“À JEUNES CAVALIERS, VIEUX CHEVAUX.”
Critère d’achat n°1 : l’âge du cheval
L’âge du cheval: c’est probablement le premier critère de choix.
Plus le cavalier est expérimenté, plus il peut se permettre de choisir un jeune cheval qui sera peu travaillé, mais qu’il aura les capacités de former et de dresser.
À l’inverse, un jeune cavalier aura beaucoup plus de plaisir et de satisfaction à acheter un cheval “connaissant déjà son métier”.
Critère d’achat n°2 : le sexe du cheval
Les chevaux entiers doivent être réservés aux cavaliers confirmés. Le choix entre un hongre et une jument est plus difficile à qualifier. Les hongres sont souvent plus calmes. Les juments sont parfois difficiles ou peuvent poser des problèmes durant les périodes de chaleur. Elles offrent la possibilité, le cas échéant, de pouvoir disposer d’une poulinière, le jour où l’on ne veut plus pratiquer l’équitation, mais s’offrir les plaisirs de l’élevage.
Critère d’achat n°3 : la race du cheval
La race : le critère n’est pas anodin en fonction de l’usage auquel on destine son cheval. Certaines races sont plus adaptées à certaines disciplines que d’autres. Par leurs caractéristiques morphologiques, les unes peuvent être plus confortables que les autres. Enfin, certaines races sont plus rustiques ou, à l’inverse, plus fragiles que d’autres.
Critère d’achat n°4 : la taille du cheval
Là aussi, c’est un critère de choix important. Les vétérinaires disent souvent que “leur facture est proportionnelle à la taille au garrot”, autrement dit, plus les chevaux sont grands, plus ils sont fragiles. Au- delà de ce fait, la taille doit être adaptée à la taille du cavalier (un enfant sera mieux sur un poney de 1,35 m que sur un cheval de 1,70 m), mais aussi à la discipline pratiquée (de se promener avec un cheval d’1,55 m il est souvent plus agréable que celui d’1,75 m).
Critère d’achat n°5 : le prix du cheval
C’est évidemment un critère déterminant dans la mesure où tous les prix existent et où il ne faut pas oublier que le prix d’achat est une chose, mais qu’il y a ensuite l’entretien, qui coûte relativement cher. Il y a sur le marché des chevaux à tous les prix: de 1000 euros à plusieurs millions. La qualité d’un cheval n’est pas forcément proportionnelle au prix qui en est demandé, mais il est évident, néanmoins, qu’on ne pourra avoir le meilleur cheval du monde si l’on ne dispose que d’un budget de quelques milliers d’euros.
Essayer un cheval avant de l’acheter
On n’achète jamais un cheval, quelles que soient les conditions, sans l’avoir essayé, dans la mesure, bien sûr, où son âge le permet.
Lorsqu’un cheval a répondu aux critères de sélection, il convient donc de le monter soi-même, mais il est conseillé également de le faire monter devant soi, afin de le regarder, mais aussi d’avoir l’avis d’une autre personne.
Tout vendeur sérieux ne peut vous refuser un tel essai, et, si tel était le cas, ce serait suspect. Il ne faut pas hésiter, si l’on en sent le besoin, à renouveler un tel essai 2 ou 3 fois, si nécessaire, en pratiquant les exercices et le type d’utilisation pour lequel on veut l’acheter.
Choisir un cheval est donc un acte important qui doit être mené prudemment, en ayant d’abord bien défini ce que l’on recherche. En prenant le temps ensuite de bien évaluer les chevaux présentés, sans hésiter à faire appel à des conseils professionnels, même si ceux-ci se feront rémunérer, ce qui est à vrai dire normal, mais ce qui est aussi un gage de sécurité plus importante.
la réglementation lié à l’achat d’un cheval
Juridiquement, la vente est un acte très simple puisque “la vente est parfaite, dès qu’il y a accord sur la chose et le prix”.
Cette petite phrase est particulièrement importante. En effet, dès que l’accord est pris avec le vendeur, l’acheteur devient immédiatement propriétaire et assu- re donc les responsabilités.
Ce transfert de propriété est totalement indépendant des notions de livraison et de paiement. Même dans les cas où la prise de possession effective peut être différée (par une livraison du cheval dans une nouvelle écurie, par exemple) ou si un accord de paiement en plusieurs échéances a lieu, l’acheteur est propriétaire pleinement et entièrement dès que l’accord a eu lieu. Au-delà de cette notion relative au transfert de propriété, le vendeur a des obligations.Comment acheter le bon cheval [texte imprimé] / Margaret Cabell Self, Auteur . - [S.l.] : canada: edisem, 1974 . - 64 P ; 20x13cm.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : la garantie les caractéristiques morphologiques la taille du cheval la mesure où tous les prix existent Index. décimale : 798.2- Equitation/Syclisme Résumé : Conseils achat cheval
Les 5 conseils de notre vétérinaire avant d'acheter un cheval :
Même pour un budget modéré, la visite d'achat est recommandée. ...
La visite d'achat n'offre pas 100% de garantie ! ...
Il faut bien préparer la visite d'achat. ...
Une visite d'achat en clinique est à privilégier. ...
Il vaut mieux être présent si vous le pouvez.
L’achat d’un cheval n’est pas un acte anodin .Il correspond à un investissement financier souvent non négligeable et, surtout, il engage le futur propriétaire pour plusieurs mois ou plusieurs années .Il doit donc être réalisé dans de bonnes conditions, la première d’entre elles étant de bien le choisir. La recherche d’un cheval a été effectuée, et le choix s’est porté sur un cheval correspondant le mieux possible à l’animal espéré. Il faut maintenant concrétiser l’achat. Pour ce faire, il y a à la fois des règles à respecter, et des actes, certes non obligatoires, mais vivement conseillés, à pratiquer. Ou acheter un cheval ? Comment choisir le bon cheval parmi tous les chevaux que l’on veut me vendre ? Faut-il se laisser tenter par un cheval pas cher ?
femme proche d'un cheval
Pour choisir un cheval, il existe deux options possibles : le chercher tout seul ou confier cette recherche à un professionnel.
Trouver un cheval à vendre par soi-même
Cette solution ne doit être employée que par des personnes déjà expérimentées, connaissant bien le milieu, et aptes à évaluer correctement les chevaux qui leur seront présentés.
Il existe deux grandes possibilités.
Visiter les élevages qui proposent des chevaux à la vente
Cette possibilité est réservée à ceux qui souhaitent acquérir un jeune cheval et qui, de plus, disposent de beaucoup de temps, dans la mesure où une telle visite oblige à de nombreux contacts, puis rendez-vous, déplacements et à un temps important passé dans les haras.
Consulter les petites annonces de vente de chevaux
Elles paraissent dans les revues spécialisées ou encore sur des sites Internet.
Les petites annonces sont nombreuses et proposent souvent un grand choix. Mais, attention, elles sont souvent partielles et parfois un peu loin de la réalité. Elles peuvent émaner soit de professionnels, soit de particuliers qui souhaitent se séparer de leur cheval. Une petite annonce ne sera bien sûr jamais suffisante pour acheter un cheval, qui devra impérativement être examiné avant tout achat, mais elles ont pour intérêt de permettre de “visualiser” le marché: type de chevaux à vendre et prix pratiqués.
Faire appel à un professionnel pour trouver un cheval à vendre
Là aussi, deux possibilités.
Acheter un cheval via l’enseignant du club
C’est un professionnel qui doit connaître le marché, en tout cas pour des chevaux d’amateurs. Il a par ailleurs l’avantage de connaître le client qui souhaite acheter un cheval et peut donc bien cerner le type d’animal qui peut lui convenir. S’il est sérieux, il saura bien faire, ce qui est son intérêt dans la mesure où il pourra continuer à conseiller son client comme propriétaire dans son établissement.
Acheter un cheval via un négociant en chevaux : soit un marchand, soit un courtier.
Le marchand achète des chevaux, les travaille éventuellement pour les parfaire et les revend.
Un courtier recherche des chevaux pour un acheteur qu’il met en contact directement avec un vendeur. L’avantage du négociant est qu’il dispose souvent d’un choix important qui lui permet de voir beaucoup de chevaux en peu de temps et sans grands déplacements.
Comment choisir son cheval ?
Le plus important est bien entendu de trouver un cheval, et surtout lorsque c’est le premier, “à sa pointure”.
Les vieux adages sont toujours pleins de bon sens :“À JEUNES CAVALIERS, VIEUX CHEVAUX.”
Critère d’achat n°1 : l’âge du cheval
L’âge du cheval: c’est probablement le premier critère de choix.
Plus le cavalier est expérimenté, plus il peut se permettre de choisir un jeune cheval qui sera peu travaillé, mais qu’il aura les capacités de former et de dresser.
À l’inverse, un jeune cavalier aura beaucoup plus de plaisir et de satisfaction à acheter un cheval “connaissant déjà son métier”.
Critère d’achat n°2 : le sexe du cheval
Les chevaux entiers doivent être réservés aux cavaliers confirmés. Le choix entre un hongre et une jument est plus difficile à qualifier. Les hongres sont souvent plus calmes. Les juments sont parfois difficiles ou peuvent poser des problèmes durant les périodes de chaleur. Elles offrent la possibilité, le cas échéant, de pouvoir disposer d’une poulinière, le jour où l’on ne veut plus pratiquer l’équitation, mais s’offrir les plaisirs de l’élevage.
Critère d’achat n°3 : la race du cheval
La race : le critère n’est pas anodin en fonction de l’usage auquel on destine son cheval. Certaines races sont plus adaptées à certaines disciplines que d’autres. Par leurs caractéristiques morphologiques, les unes peuvent être plus confortables que les autres. Enfin, certaines races sont plus rustiques ou, à l’inverse, plus fragiles que d’autres.
Critère d’achat n°4 : la taille du cheval
Là aussi, c’est un critère de choix important. Les vétérinaires disent souvent que “leur facture est proportionnelle à la taille au garrot”, autrement dit, plus les chevaux sont grands, plus ils sont fragiles. Au- delà de ce fait, la taille doit être adaptée à la taille du cavalier (un enfant sera mieux sur un poney de 1,35 m que sur un cheval de 1,70 m), mais aussi à la discipline pratiquée (de se promener avec un cheval d’1,55 m il est souvent plus agréable que celui d’1,75 m).
Critère d’achat n°5 : le prix du cheval
C’est évidemment un critère déterminant dans la mesure où tous les prix existent et où il ne faut pas oublier que le prix d’achat est une chose, mais qu’il y a ensuite l’entretien, qui coûte relativement cher. Il y a sur le marché des chevaux à tous les prix: de 1000 euros à plusieurs millions. La qualité d’un cheval n’est pas forcément proportionnelle au prix qui en est demandé, mais il est évident, néanmoins, qu’on ne pourra avoir le meilleur cheval du monde si l’on ne dispose que d’un budget de quelques milliers d’euros.
Essayer un cheval avant de l’acheter
On n’achète jamais un cheval, quelles que soient les conditions, sans l’avoir essayé, dans la mesure, bien sûr, où son âge le permet.
Lorsqu’un cheval a répondu aux critères de sélection, il convient donc de le monter soi-même, mais il est conseillé également de le faire monter devant soi, afin de le regarder, mais aussi d’avoir l’avis d’une autre personne.
Tout vendeur sérieux ne peut vous refuser un tel essai, et, si tel était le cas, ce serait suspect. Il ne faut pas hésiter, si l’on en sent le besoin, à renouveler un tel essai 2 ou 3 fois, si nécessaire, en pratiquant les exercices et le type d’utilisation pour lequel on veut l’acheter.
Choisir un cheval est donc un acte important qui doit être mené prudemment, en ayant d’abord bien défini ce que l’on recherche. En prenant le temps ensuite de bien évaluer les chevaux présentés, sans hésiter à faire appel à des conseils professionnels, même si ceux-ci se feront rémunérer, ce qui est à vrai dire normal, mais ce qui est aussi un gage de sécurité plus importante.
la réglementation lié à l’achat d’un cheval
Juridiquement, la vente est un acte très simple puisque “la vente est parfaite, dès qu’il y a accord sur la chose et le prix”.
Cette petite phrase est particulièrement importante. En effet, dès que l’accord est pris avec le vendeur, l’acheteur devient immédiatement propriétaire et assu- re donc les responsabilités.
Ce transfert de propriété est totalement indépendant des notions de livraison et de paiement. Même dans les cas où la prise de possession effective peut être différée (par une livraison du cheval dans une nouvelle écurie, par exemple) ou si un accord de paiement en plusieurs échéances a lieu, l’acheteur est propriétaire pleinement et entièrement dès que l’accord a eu lieu. Au-delà de cette notion relative au transfert de propriété, le vendeur a des obligations.Réservation
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Exemplaires (3)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité EPSI-3973/ex1 798.2-11.1 Ouvrage Institut d’Éducation Physique et Sportive Sports divers et loisirs Exclu du prêt EPSI-3973/ex2 798.2-11.2 Ouvrage Institut d’Éducation Physique et Sportive Sports divers et loisirs Disponible EPSI-3973/ex3 798.2-11.3 Ouvrage Institut d’Éducation Physique et Sportive Sports divers et loisirs Disponible Comment débourrer et dresser le cheval western / Pierre d'autheville trd.
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