| Titre : |
Représenter l'urbain : Apports et méthodes |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Sandra Breux, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean-Pierre Collin (1947-....), Directeur de publication, rédacteur en chef ; Catherine Gingras, Directeur de publication, rédacteur en chef |
| Editeur : |
Québec : Presses de l'Université Laval |
| Année de publication : |
2014 |
| Importance : |
1 vol. (XVI-403 p.) |
| Présentation : |
ill. en noir et en coul., cartes, couv. ill. en coul. |
| Format : |
23 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7056-7333-8 |
| Prix : |
30 EUR |
| Note générale : |
Éditeur : Hermann (2 juillet 2014)
Langue : Français
Broché : 422 pages
ISBN-10 : 2705673334
ISBN-13 : 978-2705673338
Poids de l'article : 640 g
Dimensions : 15.2 x 2.3 x 22.9 cm |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
transaction sociale patrimoine développement urbain ville |
| Index. décimale : |
710 Urbanism |
| Résumé : |
Devant la complexité du territoire urbain actuel et des pratiques qu'il génère, le croisement des regards et des perspectives s'impose. En ce sens, l'objectif de cet ouvrage est de fournir un instantané de ce qui se fait aujourd'hui en matière d'analyse de l'expérience urbaine. En laissant libre place à la diversité des analyses, des approches et des objets, l'ouvrage se construit autour de deux parties. La première regroupe les auteurs dont les propos s'arriment autour d'une posture ou d'un regard méthodologique spécifique tandis que la seconde rassemble les auteurs qui ont davantage centré leur analyse autour de l'utilisation d'un ou de plusieurs outils de collecte de l'information. Si la diversité des objets de recherche et des thématiques est manifeste (littérature, cinéma, géographie, patrimoine, récits, ambiance, participation et quartier sont tour à tour sollicités), la ligne directrice de cet ouvrage repose sur l'exposition des limites et critiques éventuelles des approches ou outils choisis. Au final, en posant un regard analytique et critique sur une variété d'approches et d'outils récemment mobilisés pour saisir les représentations de la ville et de ses territoires, cet ouvrage alimente les démarches en cours pour le développement de nouvelles perspectives de recherche en études urbaines.
LE CHANT CHORAL DES VILLES
Simon Harel
UN OBJET COMPOSITE
Si nous observons les métamorphoses actuelles de la ville, en témoigne ce volume collectif, qu'avons-nous sous les yeux ? La ville est aujourd'hui un objet composite. Site privilégié des enjeux de la géopolitique mondialisée (de Dubaï à Shanghai), la ville est en proie à de profonds bouleversements. Les images de la précarité des métropoles de la modernité aujourd'hui poussive, comme c'est le cas de Détroit, la fameuse Motor City, traduisent, par exemple, les difficultés de bien des villes étatsuniennes qui peinent à remonter la pente à la suite du «scandale» financier des années 2000 (rappelons-nous Bernard Madoff).
Ces difficultés, en somme les accrocs de l'économie de marché, ne sont pas nouvelles. Qui aurait parié, il y a 50 ans, sur la fulgurante ascension de la Chine et de ses mégapoles ? Cependant, les discours sociaux font la part belle à l'avenir des villes. Alors que l'État-nation semble en crise, que les repères territoriaux d'autrefois sont contestés, l'émergence de la ville-monde, à l'ère de la postmodernité, suscite un grand intérêt. Dans ce contexte, les modèles urbains, si l'on me permet cette expression, doivent faire preuve de «créativité», de «résilience», «d'adaptabilité». Signe des temps, la faillite récente de la fameuse Motor City (une première dans l'histoire des métropoles étatsuniennes) est l'indication probante d'un malaise. La ville n'est plus perçue comme la courroie de transmission d'un univers machinique. Elle n'est plus le lieu d'installation privilégié de l'industrie manufacturière.
A l'ère de la ville-monde, la culture est devenue un porte-étendard. Pour prendre un exemple bien concret, le renouveau des métropoles, comme c'est le cas de Montréal, fait le pari d'une complémentarité des industries et de la culture. Du Cirque du Soleil à Moment Factory, ce discours est un passage obligé. À ce titre, la représentation des villes témoigne, à n'en pas douter, d'un malaise : celui de l'inscription de sites fragiles qui, sans faire preuve à ce sujet d'organicisme, veulent rendre compte d'une culture mise à mal, d'un corps urbain qui souffre. Cette culture, ce n'est pas simplement le domaine des lettres et des arts. Rappelons-nous à ce sujet l'oeuvre de Michel de Certeau, notamment L'Invention du quotidien (1980). Par le biais d'une déambulation, d'un parcours dans la ville, le penseur français mettait de l'avant une impulsion, un bond en avant qui avait pour caractéristique principale de fonder un périmètre, un espace propre. De la même manière que Michel de Certeau se donnait pour tâche de circonscrire les expressions de formes du pouvoir dans la mise en oeuvre de «récits d'espace», le livre que nous avons sous la main, Représenter l'urbain : apports et méthodes, nous permet de percevoir les complexités du langage sur la Cité. |
| Note de contenu : |
bibliog. |
Représenter l'urbain : Apports et méthodes [texte imprimé] / Sandra Breux, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean-Pierre Collin (1947-....), Directeur de publication, rédacteur en chef ; Catherine Gingras, Directeur de publication, rédacteur en chef . - Québec : Presses de l'Université Laval, 2014 . - 1 vol. (XVI-403 p.) : ill. en noir et en coul., cartes, couv. ill. en coul. ; 23 cm. ISBN : 978-2-7056-7333-8 : 30 EUR Éditeur : Hermann (2 juillet 2014)
Langue : Français
Broché : 422 pages
ISBN-10 : 2705673334
ISBN-13 : 978-2705673338
Poids de l'article : 640 g
Dimensions : 15.2 x 2.3 x 22.9 cm Langues : Français ( fre)
| Mots-clés : |
transaction sociale patrimoine développement urbain ville |
| Index. décimale : |
710 Urbanism |
| Résumé : |
Devant la complexité du territoire urbain actuel et des pratiques qu'il génère, le croisement des regards et des perspectives s'impose. En ce sens, l'objectif de cet ouvrage est de fournir un instantané de ce qui se fait aujourd'hui en matière d'analyse de l'expérience urbaine. En laissant libre place à la diversité des analyses, des approches et des objets, l'ouvrage se construit autour de deux parties. La première regroupe les auteurs dont les propos s'arriment autour d'une posture ou d'un regard méthodologique spécifique tandis que la seconde rassemble les auteurs qui ont davantage centré leur analyse autour de l'utilisation d'un ou de plusieurs outils de collecte de l'information. Si la diversité des objets de recherche et des thématiques est manifeste (littérature, cinéma, géographie, patrimoine, récits, ambiance, participation et quartier sont tour à tour sollicités), la ligne directrice de cet ouvrage repose sur l'exposition des limites et critiques éventuelles des approches ou outils choisis. Au final, en posant un regard analytique et critique sur une variété d'approches et d'outils récemment mobilisés pour saisir les représentations de la ville et de ses territoires, cet ouvrage alimente les démarches en cours pour le développement de nouvelles perspectives de recherche en études urbaines.
LE CHANT CHORAL DES VILLES
Simon Harel
UN OBJET COMPOSITE
Si nous observons les métamorphoses actuelles de la ville, en témoigne ce volume collectif, qu'avons-nous sous les yeux ? La ville est aujourd'hui un objet composite. Site privilégié des enjeux de la géopolitique mondialisée (de Dubaï à Shanghai), la ville est en proie à de profonds bouleversements. Les images de la précarité des métropoles de la modernité aujourd'hui poussive, comme c'est le cas de Détroit, la fameuse Motor City, traduisent, par exemple, les difficultés de bien des villes étatsuniennes qui peinent à remonter la pente à la suite du «scandale» financier des années 2000 (rappelons-nous Bernard Madoff).
Ces difficultés, en somme les accrocs de l'économie de marché, ne sont pas nouvelles. Qui aurait parié, il y a 50 ans, sur la fulgurante ascension de la Chine et de ses mégapoles ? Cependant, les discours sociaux font la part belle à l'avenir des villes. Alors que l'État-nation semble en crise, que les repères territoriaux d'autrefois sont contestés, l'émergence de la ville-monde, à l'ère de la postmodernité, suscite un grand intérêt. Dans ce contexte, les modèles urbains, si l'on me permet cette expression, doivent faire preuve de «créativité», de «résilience», «d'adaptabilité». Signe des temps, la faillite récente de la fameuse Motor City (une première dans l'histoire des métropoles étatsuniennes) est l'indication probante d'un malaise. La ville n'est plus perçue comme la courroie de transmission d'un univers machinique. Elle n'est plus le lieu d'installation privilégié de l'industrie manufacturière.
A l'ère de la ville-monde, la culture est devenue un porte-étendard. Pour prendre un exemple bien concret, le renouveau des métropoles, comme c'est le cas de Montréal, fait le pari d'une complémentarité des industries et de la culture. Du Cirque du Soleil à Moment Factory, ce discours est un passage obligé. À ce titre, la représentation des villes témoigne, à n'en pas douter, d'un malaise : celui de l'inscription de sites fragiles qui, sans faire preuve à ce sujet d'organicisme, veulent rendre compte d'une culture mise à mal, d'un corps urbain qui souffre. Cette culture, ce n'est pas simplement le domaine des lettres et des arts. Rappelons-nous à ce sujet l'oeuvre de Michel de Certeau, notamment L'Invention du quotidien (1980). Par le biais d'une déambulation, d'un parcours dans la ville, le penseur français mettait de l'avant une impulsion, un bond en avant qui avait pour caractéristique principale de fonder un périmètre, un espace propre. De la même manière que Michel de Certeau se donnait pour tâche de circonscrire les expressions de formes du pouvoir dans la mise en oeuvre de «récits d'espace», le livre que nous avons sous la main, Représenter l'urbain : apports et méthodes, nous permet de percevoir les complexités du langage sur la Cité. |
| Note de contenu : |
bibliog. |
|  |
Affiner la recherche Interroger des sources externes
