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Auteur Philippe Rivière (1976-....) |
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Cycles de vie des systèmes énergétiques
Titre : Cycles de vie des systèmes énergétiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Jérôme Adnot, Editeur scientifique ; Dominique Marchio, Editeur scientifique ; Philippe Rivière (1976-....), Editeur scientifique Editeur : Paris : Presses des Mines-Transvalor Année de publication : impr. 2012 Collection : Les Cours - École des mines de Paris, ISSN 1624-2114 Importance : 1 vol. (223 p.) Présentation : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-911256-95-0 Prix : 39 EUR Note générale : Éditeur : Presses des Mines; 1er édition (9 novembre 2012)
Langue : Français
Broché : 224 pages
ISBN-10 : 2911256956
ISBN-13 : 978-2911256950
Poids de l'article : 422 g
Dimensions : 16 x 1.4 x 23.8 cmLangues : Français (fre) Mots-clés : calcul économique coûts carbone territoriale cycle de vie management environnemental Index. décimale : 621 Résumé : Introduction
1. POURQUOI ENVISAGER LES DÉCISIONS EN MATIÈRE DE SYSTÈMES ÉNERGÉTIQUES SUR UN CYCLE DE VIE ?
Les choix en matière de systèmes énergétiques ont comme particularité qu'ils engagent leurs décideurs à long et à moyen terme. La lourdeur des investissements et les conséquences des impacts environnementaux des systèmes énergétiques choisis ont toujours des effets transgénérationnels : épuisement des ressources naturelles, gestion de déchets à longue durée de vie, l'emprise des sols ou la modification du paysage.
La notion de frontière du système est d'une très grande importance : les photopiles n'ont pas le même bilan économique et écologique si l'on ne considère que l'énergie électrique produite pendant la vie des cellules ou si l'on intègre le coût énergétique et écologique de leur production et de leur destruction. Il en va de même de la production de biocarburants qui suppose qu'on prenne en compte la fabrication des engrais agricoles ou la consommation d'eau des cultures.
Enfin, pour nombre de systèmes énergétiques, le coût initial est inférieur à celui de l'énergie qui va les traverser sur leur durée de vie. Ceci est facile à comprendre si l'on prend l'exemple d'une centrale électrique quelle que soit la technologie. Cette fraction initiale est encore plus faible si on inclut les coûts induits par l'extraction de l'uranium et le stockage des déchets radio actifs d'une centrale nucléaire. Il y a des exceptions : le coût environnemental de construction d'une maison à très basse consommation est par nature non négligeable.
Pour mener une analyse efficace, l'ingénieur doit disposer de degrés de liberté : panel de solutions techniques, choix d'énergie, scénarios d'évolutions de différents coûts.... D'autre part, le résultat de cette analyse dépend de la façon dont est mesuré le résultat de la décision. Pour concrétiser ce propos, citons trois mesures possibles pour un État visant à diminuer les émissions de C02 : diminuer le recours aux énergies fossiles en améliorant l'efficacité énergétique, développer l'usage des énergies renouvelables, développer le marché du solaire photovoltaïque. S'il est possible de définir des actions équivalentes en termes de réduction d'émissions de C02, des analyses énergétiques, économiques et environnementales de ces mesures ne donneront pas du tout le même résultat.
Revue de presse
Les choix en matière de systèmes énergétiques ont comme particularité qu'ils engagent leurs décideurs à long et à moyen terme. La lourdeur des investissements et les conséquences des impacts environnementaux des systèmes énergétiques choisis ont toujours des effets transgénérationnels (ne serait-ce que l'épuisement des ressources par exemple).
Le cadre théorique d'inventaire et d'intégration dans le calcul économique est stabilisé depuis les années 1950 (calcul du coût global actualisé d'une fonction ou de la valeur actuelle nette d'un investissement). Des méthodes sont également bien établies depuis la fin des années 1990 pour la réalisation du bilan écologique (inventaire des effets "du berceau à la tombe", externalités, analyse du cycle de vie). Ces outils diffusent dans les milieux de l'énergie, mais à l'avenir, leur utilisation va devenir systématique dans le contexte de raréfaction des ressources.
Cet ouvrage, support de l'enseignement du cycle ingénieur "Cycle de vie des systèmes énergétiques" à MINES ParisTech, présente les outils utilisés pour comparer les systèmes d'un point de vue économique et environnemental, et discute également comment mobiliser ces outils pour aider la décision, puis comment la diffusion de ces outils appelle à refonder les pratiques de conception dans les entreprises.
Quatrième de couverture
Les choix en matière de systèmes énergétiques ont comme particularité qu'ils engagent leurs décideurs à long et à moyen terme. La lourdeur des investissements et les conséquences des impacts environnementaux des systèmes énergétiques choisis ont toujours des effets transgénérationnels (ne serait-ce que l'épuisement des ressources par exemple).
Le cadre théorique d'inventaire et d'intégration dans le calcul économique est stabilisé depuis les années 1950 (calcul du coût global actualisé d'une fonction ou de la valeur actuelle nette d'un investissement). Des méthodes sont également bien établies depuis la fin des années 1990 pour la réalisation du bilan écologique (inventaire des effets "du berceau à la tombe", externalités, analyse du cycle de vie). Ces outils diffusent dans les milieux de l'énergie, mais à l'avenir, leur utilisation va devenir systématique dans le contexte de raréfaction des ressources.
Cet ouvrage, support de l'enseignement du cycle ingénieur "Cycle de vie des systèmes énergétiques" à MINES ParisTech, présente les outils utilisés pour comparer les systèmes d'un point de vue économique et environnemental, et discute également comment mobiliser ces outils pour aider la décision, puis comment la diffusion de ces outils appelle à refonder les pratiques de conception dans les entreprises.
Biographie de l'auteur
Dominique MARCHIO est ingénieur Civil des Mines de Nancy et docteur ingénieur. Professeur en Energétique à l'Ecole des Mines de Paris, il y enseigne aujourd'hui ce cours. Il est aussi directeur des études de la filière d'ingénieur en formation continue ISUPFERE. Ses activités de recherche portent sur les systèmes énergétiques, en particulier ceux touchant au conditionnement d'air.Note de contenu : Bibliogr. p. 151-158. Glossaire Cycles de vie des systèmes énergétiques [texte imprimé] / Jérôme Adnot, Editeur scientifique ; Dominique Marchio, Editeur scientifique ; Philippe Rivière (1976-....), Editeur scientifique . - Paris : Presses des Mines-Transvalor, impr. 2012 . - 1 vol. (223 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (Les Cours - École des mines de Paris, ISSN 1624-2114) .
ISBN : 978-2-911256-95-0 : 39 EUR
Éditeur : Presses des Mines; 1er édition (9 novembre 2012)
Langue : Français
Broché : 224 pages
ISBN-10 : 2911256956
ISBN-13 : 978-2911256950
Poids de l'article : 422 g
Dimensions : 16 x 1.4 x 23.8 cm
Langues : Français (fre)
Mots-clés : calcul économique coûts carbone territoriale cycle de vie management environnemental Index. décimale : 621 Résumé : Introduction
1. POURQUOI ENVISAGER LES DÉCISIONS EN MATIÈRE DE SYSTÈMES ÉNERGÉTIQUES SUR UN CYCLE DE VIE ?
Les choix en matière de systèmes énergétiques ont comme particularité qu'ils engagent leurs décideurs à long et à moyen terme. La lourdeur des investissements et les conséquences des impacts environnementaux des systèmes énergétiques choisis ont toujours des effets transgénérationnels : épuisement des ressources naturelles, gestion de déchets à longue durée de vie, l'emprise des sols ou la modification du paysage.
La notion de frontière du système est d'une très grande importance : les photopiles n'ont pas le même bilan économique et écologique si l'on ne considère que l'énergie électrique produite pendant la vie des cellules ou si l'on intègre le coût énergétique et écologique de leur production et de leur destruction. Il en va de même de la production de biocarburants qui suppose qu'on prenne en compte la fabrication des engrais agricoles ou la consommation d'eau des cultures.
Enfin, pour nombre de systèmes énergétiques, le coût initial est inférieur à celui de l'énergie qui va les traverser sur leur durée de vie. Ceci est facile à comprendre si l'on prend l'exemple d'une centrale électrique quelle que soit la technologie. Cette fraction initiale est encore plus faible si on inclut les coûts induits par l'extraction de l'uranium et le stockage des déchets radio actifs d'une centrale nucléaire. Il y a des exceptions : le coût environnemental de construction d'une maison à très basse consommation est par nature non négligeable.
Pour mener une analyse efficace, l'ingénieur doit disposer de degrés de liberté : panel de solutions techniques, choix d'énergie, scénarios d'évolutions de différents coûts.... D'autre part, le résultat de cette analyse dépend de la façon dont est mesuré le résultat de la décision. Pour concrétiser ce propos, citons trois mesures possibles pour un État visant à diminuer les émissions de C02 : diminuer le recours aux énergies fossiles en améliorant l'efficacité énergétique, développer l'usage des énergies renouvelables, développer le marché du solaire photovoltaïque. S'il est possible de définir des actions équivalentes en termes de réduction d'émissions de C02, des analyses énergétiques, économiques et environnementales de ces mesures ne donneront pas du tout le même résultat.
Revue de presse
Les choix en matière de systèmes énergétiques ont comme particularité qu'ils engagent leurs décideurs à long et à moyen terme. La lourdeur des investissements et les conséquences des impacts environnementaux des systèmes énergétiques choisis ont toujours des effets transgénérationnels (ne serait-ce que l'épuisement des ressources par exemple).
Le cadre théorique d'inventaire et d'intégration dans le calcul économique est stabilisé depuis les années 1950 (calcul du coût global actualisé d'une fonction ou de la valeur actuelle nette d'un investissement). Des méthodes sont également bien établies depuis la fin des années 1990 pour la réalisation du bilan écologique (inventaire des effets "du berceau à la tombe", externalités, analyse du cycle de vie). Ces outils diffusent dans les milieux de l'énergie, mais à l'avenir, leur utilisation va devenir systématique dans le contexte de raréfaction des ressources.
Cet ouvrage, support de l'enseignement du cycle ingénieur "Cycle de vie des systèmes énergétiques" à MINES ParisTech, présente les outils utilisés pour comparer les systèmes d'un point de vue économique et environnemental, et discute également comment mobiliser ces outils pour aider la décision, puis comment la diffusion de ces outils appelle à refonder les pratiques de conception dans les entreprises.
Quatrième de couverture
Les choix en matière de systèmes énergétiques ont comme particularité qu'ils engagent leurs décideurs à long et à moyen terme. La lourdeur des investissements et les conséquences des impacts environnementaux des systèmes énergétiques choisis ont toujours des effets transgénérationnels (ne serait-ce que l'épuisement des ressources par exemple).
Le cadre théorique d'inventaire et d'intégration dans le calcul économique est stabilisé depuis les années 1950 (calcul du coût global actualisé d'une fonction ou de la valeur actuelle nette d'un investissement). Des méthodes sont également bien établies depuis la fin des années 1990 pour la réalisation du bilan écologique (inventaire des effets "du berceau à la tombe", externalités, analyse du cycle de vie). Ces outils diffusent dans les milieux de l'énergie, mais à l'avenir, leur utilisation va devenir systématique dans le contexte de raréfaction des ressources.
Cet ouvrage, support de l'enseignement du cycle ingénieur "Cycle de vie des systèmes énergétiques" à MINES ParisTech, présente les outils utilisés pour comparer les systèmes d'un point de vue économique et environnemental, et discute également comment mobiliser ces outils pour aider la décision, puis comment la diffusion de ces outils appelle à refonder les pratiques de conception dans les entreprises.
Biographie de l'auteur
Dominique MARCHIO est ingénieur Civil des Mines de Nancy et docteur ingénieur. Professeur en Energétique à l'Ecole des Mines de Paris, il y enseigne aujourd'hui ce cours. Il est aussi directeur des études de la filière d'ingénieur en formation continue ISUPFERE. Ses activités de recherche portent sur les systèmes énergétiques, en particulier ceux touchant au conditionnement d'air.Note de contenu : Bibliogr. p. 151-158. Glossaire Réservation
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