Titre : |
De Ledoux à Le Corbusier : origine et développement de l'architecture autonome |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Emil Kaufmann (1891-1953), Auteur ; Guy Ballangé (1935-....), Traducteur ; Hubert Damisch (1928-2017), Préfacier, etc. ; Daniel Rabreau (1945-....), Postfacier, auteur du colophon, etc. ; Meyer Schapiro (1904-1996), Collaborateur |
Editeur : |
Paris : Éd. de la Villette |
Année de publication : |
2002 |
Collection : |
Textes fondamentaux modernes, ISSN 1625-2934 |
Importance : |
111 p. |
Présentation : |
ill., couv. ill. |
Format : |
27 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-903539-59-7 |
Prix : |
19 EUR |
Note générale : |
Bibliogr. p. 102-104 |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) |
Mots-clés : |
architecture histoire |
Index. décimale : |
720.9 |
Résumé : |
Publié pour la première fois à Vienne en 1933, l’essai d’Emil Kaufmann proposait une interprétation inédite de l’architecture moderne. La rupture proclamée par le Mouvement moderne est, pour l’auteur, déjà présente dans l’architecture de la période révolutionnaire du XVIIIe siècle. Mieux que tout autre, Claude-Nicolas Ledoux incarne cette césure. Soulignant que l’on assiste à l’éclatement de l’enchaînement baroque, Kaufmann identifie le passage d’une architecture hétéronome à une architecture autonome.
C’est en effet le concept d’autonomie de l’architecture qui constitue la clé de voûte de la démonstration de ce livre. Cette autonomie se traduit par l’indépendance des parties de l’édifice et des édifices entre eux, par la liberté des dispositions intérieures, par le recours à la géométrie élémentaire. Déterminées par une logique tectonique, les formes se libèrent des lois étrangères à l’univers de l’architecture que sont celles de l’ordre, de par sa dimension anthropomorphique, ou la doctrine du beau.
Selon Kaufmann, l’œuvre de Ledoux n’a plus rien de commun avec le néo-classicisme de ses contemporains et sa parenté profonde avec l’architecture du XXe siècle n’est ni formelle, ni accidentelle. À la différence de nombreux écrits des années vingt et trente, De Ledoux à Le Corbusier n’est pas une recherche sur la généalogie ou les sources du Mouvement moderne à des fins de légitimation, mais un essai théorique et prospectif. |
De Ledoux à Le Corbusier : origine et développement de l'architecture autonome [texte imprimé] / Emil Kaufmann (1891-1953), Auteur ; Guy Ballangé (1935-....), Traducteur ; Hubert Damisch (1928-2017), Préfacier, etc. ; Daniel Rabreau (1945-....), Postfacier, auteur du colophon, etc. ; Meyer Schapiro (1904-1996), Collaborateur . - Paris : Éd. de la Villette, 2002 . - 111 p. : ill., couv. ill. ; 27 cm. - ( Textes fondamentaux modernes, ISSN 1625-2934) . ISBN : 978-2-903539-59-7 : 19 EUR Bibliogr. p. 102-104 Langues : Français ( fre) Langues originales : Allemand ( ger)
Mots-clés : |
architecture histoire |
Index. décimale : |
720.9 |
Résumé : |
Publié pour la première fois à Vienne en 1933, l’essai d’Emil Kaufmann proposait une interprétation inédite de l’architecture moderne. La rupture proclamée par le Mouvement moderne est, pour l’auteur, déjà présente dans l’architecture de la période révolutionnaire du XVIIIe siècle. Mieux que tout autre, Claude-Nicolas Ledoux incarne cette césure. Soulignant que l’on assiste à l’éclatement de l’enchaînement baroque, Kaufmann identifie le passage d’une architecture hétéronome à une architecture autonome.
C’est en effet le concept d’autonomie de l’architecture qui constitue la clé de voûte de la démonstration de ce livre. Cette autonomie se traduit par l’indépendance des parties de l’édifice et des édifices entre eux, par la liberté des dispositions intérieures, par le recours à la géométrie élémentaire. Déterminées par une logique tectonique, les formes se libèrent des lois étrangères à l’univers de l’architecture que sont celles de l’ordre, de par sa dimension anthropomorphique, ou la doctrine du beau.
Selon Kaufmann, l’œuvre de Ledoux n’a plus rien de commun avec le néo-classicisme de ses contemporains et sa parenté profonde avec l’architecture du XXe siècle n’est ni formelle, ni accidentelle. À la différence de nombreux écrits des années vingt et trente, De Ledoux à Le Corbusier n’est pas une recherche sur la généalogie ou les sources du Mouvement moderne à des fins de légitimation, mais un essai théorique et prospectif. |
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