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Auteur °Al?i Badtdt?ash |
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Aperçu historique sur la Kabylie / °Al?i Badtdt?ash
Titre : Aperçu historique sur la Kabylie : la vie de Cheikh El Haddad et l'insurrection de 1871 / Type de document : texte imprimé Auteurs : °Al?i Badtdt?ash Editeur : [Algiers?] : Editions El-amel Année de publication : 2010 Importance : 239 p. Présentation : ill. (some col.), maps, geneal. tables Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-9947-30-048-0 Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Mots-clés : cheikh el haddad Index. décimale : 900 Résumé : Enseignant d’histoire, né à Seddouk en 1966, année post-indépendance, il a consacré sa vue avec amour et dévouement à la transmission du savoir aux jeunes générations. Infatigable chercheur dans l’histoire des soulèvements qu’a connue notre pays contre l’envahisseur français, notamment celui conduit par cheikh Aheddad en 1871, narrateur raffiné aux détails affinés.
Il a sillonné le pays d’est en ouest et du nord au sud pour valoriser le combat des anciens et la continuité de leurs descendants dans une série de conférences. Après le franc succès remporté par la première version de son livre intitulé “Aperçu historique sur la Kabylie, la vie de cheikh El Haddad et l’insurrection de 1871”, Ali Battache, puisque c’est de lui qu’il s’agit, vient de mettre entre les mains des lecteurs, la version française de ce chef-d’œuvre d’histoire contemporain de notre pays et de sa glorieuse lutte armée contre l’occupation française.
Une version purifiée et enrichie par de nouveaux éléments (faits historiques, illustrations et poésie). Il faut dire qu’au milieu du grand bazar qui caractérise la production littéraire chez nous, notamment les luttes sans merci qui s’engagent à chaque sortie d’un ouvrage sur l’histoire de notre pays et sa glorieuse révolution, où les uns affûtent leurs armes, pour masquer certaines vérités, tandis que d’autres, tentent de les rapporter fidèlement.
La sortie de ce livre arrive comme une bouffée d’oxygène pour les assoiffés des vérités historiques. A chaque fin de sa lecture n’est enfin de compte, qu’une invitation renouvelée à replonger à nouveau dans ses pages et dans ses lignes, à découvrir d’avantage de détails et faits historiques qui nous ont peut être échappés pendant la précédente lecture. L’Algérie a subi un colonialisme abominable dans lequel, la France a tenté le remplacement par anéantissement physique, sinon idéologique, de tout un peuple par un autre, écrit Ali Battache dans son introduction.
Toujours dans la même logique machiavélique des français, ils ont, non seulement, mis en œuvre, toute une armada qui a semé terreur et désolation dans les plaines et les montagnes mais aussi dans les villes et les campagnes ; l’histoire retiendra les noms des généraux : De Bourmont, Bugeaud, Cavaignac, Randon, Valée, Mac Mahon, Saussier, Lallemand, Cérès, Saint-Arnaud, De Rovigo et Clauzel comme étant de sanguinaires criminels de guerre pire que les nazis, et les vandales seraient de véritables enfants de chœur devant ces diables déguisés en hommes, et prétendant appartenir à une grande nation éprise de liberté et de justice. En parallèle de cette ignominie et des massacres à grande échelle, l’occupant a aussi utilisé d’autres procédés et stratégies diaboliques visant à anéantir tous les fondements socioculturels et à effacer les constantes religieuses et spirituelles du peuple Algérien. Mais c’était sans compter sur la détermination du peuple à sauvegarder à tout prix ce qui était sien et à braver l’ennemi dans n’importe quelle circonstance.
Le premier chapitre du livre est entièrement consacré au conflit opposant l’islam au christianisme, en commençant par un aperçu sur les confréries religieuses de l’époque ainsi que la place qu’occupait la ville de Béjaïa et ses savants dans la transmission du savoir. Dans l’un de ses passages, l’auteur écrit “Le soufisme a joué un rôle capital dans la préparation des masses populaires pour la guerre sainte. En somme, cette idéologie invite les êtres à se dévouer pour leur religion et de même, servir leur patrie. De ce fait et dans cette logique, les Kabyles épris de liberté et de justice, et vivant dans l’injustice, l’arbitraire et la misère, l’ont vite adopté” dans ce chapitre, l’auteur s’étale un peu sur la confrérie “Rahmania”, fondée par Sidi M’haned Ben Abderrahmane surnommé “Bouquebrine” ; ce grand cheikh né entre 1715 et 1720 à Ath Smaïl et qui a durant sa vie fait de nombreux périples en Inde, en Turquie, à El Hidjaz et au Soudan afin de transmettre et diffuser le savoir et connaissances acquises de son maître, le cheikh “El Hafnaoui”. Dans cette partie du livre, l’auteur n'a pas omis de parler de la politique culturelle française en Algérie, notamment du déracinement opéré par le cardinal Lavigerie qui fonda la société des missionnaires d’Afrique, connue sous le nom du groupe des Pères blancs en 1868, qui a dit un jour “nous allons faire de l’Algérie, le Liban de l’Afrique “.
Dans le second chapitre, Ali Battache avec force détails, nous invite à une longue et profonde plongée dans la vie de Cheikh Aheddad et son grand rôle dans l’émancipation de la confrérie “Rahmania” qui devient, la plus répandue en Algérie, avec quelques 117 zaouias à travers tout le territoire national et pas moins de 300 000 adeptes. Il parlera longuement de la zaouia de cheikh Aheddad à “lokri” sur les hauteurs de Seddouk Ouffela, de ses ressources à cette époque, de ses biens, et bien sûr, de son rôle politique, culturel et social mais aussi de ses objectifs d’envergure nationale. Ce chapitre comporte aussi un survol de quelques autres zaouias de Kabylie et des révoltes et soulèvements du peuple Algérien à travers les quatre coins du pays. Au bout de ce survol, apparaît la révolution de 1871, conduite par cheikh El Hadj Mohamed El Mokrani, en sa qualité de chef militaire et cheik Aheddad en tant que chef spirituel. Une insurrection qui a fait vibrer les fondements du colonisateur et qui a jeté pas moins de 80 000 soldats armés jusqu’aux dents, sur le terrain des combats pour tenter de contenir le flux des combattants algériens qui étaient au nombre de quelques 300 000. Malgré les 100 000 martyrs du côté algérien contre seulement 20 000 du coté français, et 36 millions de francs imposé aux algériens comme amende de guerre, enfin, plus de 500 000 hectares de terre dont les propriétaires étaient expropriés, ce soulèvement a semé dans le cœur de tout Algérien, les grains de la révolte et l’amour de la liberté qui ont germé un certain 1er Novembre 1954.
(Arezki Toufouti)Aperçu historique sur la Kabylie : la vie de Cheikh El Haddad et l'insurrection de 1871 / [texte imprimé] / °Al?i Badtdt?ash . - [Algiers?] : Editions El-amel, 2010 . - 239 p. : ill. (some col.), maps, geneal. tables ; 24 cm.
ISBN : 978-9947-30-048-0
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Mots-clés : cheikh el haddad Index. décimale : 900 Résumé : Enseignant d’histoire, né à Seddouk en 1966, année post-indépendance, il a consacré sa vue avec amour et dévouement à la transmission du savoir aux jeunes générations. Infatigable chercheur dans l’histoire des soulèvements qu’a connue notre pays contre l’envahisseur français, notamment celui conduit par cheikh Aheddad en 1871, narrateur raffiné aux détails affinés.
Il a sillonné le pays d’est en ouest et du nord au sud pour valoriser le combat des anciens et la continuité de leurs descendants dans une série de conférences. Après le franc succès remporté par la première version de son livre intitulé “Aperçu historique sur la Kabylie, la vie de cheikh El Haddad et l’insurrection de 1871”, Ali Battache, puisque c’est de lui qu’il s’agit, vient de mettre entre les mains des lecteurs, la version française de ce chef-d’œuvre d’histoire contemporain de notre pays et de sa glorieuse lutte armée contre l’occupation française.
Une version purifiée et enrichie par de nouveaux éléments (faits historiques, illustrations et poésie). Il faut dire qu’au milieu du grand bazar qui caractérise la production littéraire chez nous, notamment les luttes sans merci qui s’engagent à chaque sortie d’un ouvrage sur l’histoire de notre pays et sa glorieuse révolution, où les uns affûtent leurs armes, pour masquer certaines vérités, tandis que d’autres, tentent de les rapporter fidèlement.
La sortie de ce livre arrive comme une bouffée d’oxygène pour les assoiffés des vérités historiques. A chaque fin de sa lecture n’est enfin de compte, qu’une invitation renouvelée à replonger à nouveau dans ses pages et dans ses lignes, à découvrir d’avantage de détails et faits historiques qui nous ont peut être échappés pendant la précédente lecture. L’Algérie a subi un colonialisme abominable dans lequel, la France a tenté le remplacement par anéantissement physique, sinon idéologique, de tout un peuple par un autre, écrit Ali Battache dans son introduction.
Toujours dans la même logique machiavélique des français, ils ont, non seulement, mis en œuvre, toute une armada qui a semé terreur et désolation dans les plaines et les montagnes mais aussi dans les villes et les campagnes ; l’histoire retiendra les noms des généraux : De Bourmont, Bugeaud, Cavaignac, Randon, Valée, Mac Mahon, Saussier, Lallemand, Cérès, Saint-Arnaud, De Rovigo et Clauzel comme étant de sanguinaires criminels de guerre pire que les nazis, et les vandales seraient de véritables enfants de chœur devant ces diables déguisés en hommes, et prétendant appartenir à une grande nation éprise de liberté et de justice. En parallèle de cette ignominie et des massacres à grande échelle, l’occupant a aussi utilisé d’autres procédés et stratégies diaboliques visant à anéantir tous les fondements socioculturels et à effacer les constantes religieuses et spirituelles du peuple Algérien. Mais c’était sans compter sur la détermination du peuple à sauvegarder à tout prix ce qui était sien et à braver l’ennemi dans n’importe quelle circonstance.
Le premier chapitre du livre est entièrement consacré au conflit opposant l’islam au christianisme, en commençant par un aperçu sur les confréries religieuses de l’époque ainsi que la place qu’occupait la ville de Béjaïa et ses savants dans la transmission du savoir. Dans l’un de ses passages, l’auteur écrit “Le soufisme a joué un rôle capital dans la préparation des masses populaires pour la guerre sainte. En somme, cette idéologie invite les êtres à se dévouer pour leur religion et de même, servir leur patrie. De ce fait et dans cette logique, les Kabyles épris de liberté et de justice, et vivant dans l’injustice, l’arbitraire et la misère, l’ont vite adopté” dans ce chapitre, l’auteur s’étale un peu sur la confrérie “Rahmania”, fondée par Sidi M’haned Ben Abderrahmane surnommé “Bouquebrine” ; ce grand cheikh né entre 1715 et 1720 à Ath Smaïl et qui a durant sa vie fait de nombreux périples en Inde, en Turquie, à El Hidjaz et au Soudan afin de transmettre et diffuser le savoir et connaissances acquises de son maître, le cheikh “El Hafnaoui”. Dans cette partie du livre, l’auteur n'a pas omis de parler de la politique culturelle française en Algérie, notamment du déracinement opéré par le cardinal Lavigerie qui fonda la société des missionnaires d’Afrique, connue sous le nom du groupe des Pères blancs en 1868, qui a dit un jour “nous allons faire de l’Algérie, le Liban de l’Afrique “.
Dans le second chapitre, Ali Battache avec force détails, nous invite à une longue et profonde plongée dans la vie de Cheikh Aheddad et son grand rôle dans l’émancipation de la confrérie “Rahmania” qui devient, la plus répandue en Algérie, avec quelques 117 zaouias à travers tout le territoire national et pas moins de 300 000 adeptes. Il parlera longuement de la zaouia de cheikh Aheddad à “lokri” sur les hauteurs de Seddouk Ouffela, de ses ressources à cette époque, de ses biens, et bien sûr, de son rôle politique, culturel et social mais aussi de ses objectifs d’envergure nationale. Ce chapitre comporte aussi un survol de quelques autres zaouias de Kabylie et des révoltes et soulèvements du peuple Algérien à travers les quatre coins du pays. Au bout de ce survol, apparaît la révolution de 1871, conduite par cheikh El Hadj Mohamed El Mokrani, en sa qualité de chef militaire et cheik Aheddad en tant que chef spirituel. Une insurrection qui a fait vibrer les fondements du colonisateur et qui a jeté pas moins de 80 000 soldats armés jusqu’aux dents, sur le terrain des combats pour tenter de contenir le flux des combattants algériens qui étaient au nombre de quelques 300 000. Malgré les 100 000 martyrs du côté algérien contre seulement 20 000 du coté français, et 36 millions de francs imposé aux algériens comme amende de guerre, enfin, plus de 500 000 hectares de terre dont les propriétaires étaient expropriés, ce soulèvement a semé dans le cœur de tout Algérien, les grains de la révolte et l’amour de la liberté qui ont germé un certain 1er Novembre 1954.
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