الفهرس الالي لمكتبة كلية العلوم الاجتماعية
Titre de série : |
COLLECTION DIRIGéE PAR JEAN-PHILIPPE HEURTIN ET DANNY TROM |
Titre : |
LES MOMENTS DE LA CONFIANCE : CONNAISSANCE-AFFECTS ET ENGAGEMENTS |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
ALBERT,OGIEN, Auteur ; QUéRé,LOUIS, Auteur |
Mention d'édition : |
éd.1 |
Editeur : |
Paris : Économica |
Année de publication : |
S.L |
Importance : |
232p. |
Format : |
17*24sm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7178-5167-0 |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
Mots-clés : |
les moments de la confiance-connaissance-affects et engagements |
Index. décimale : |
300-Sciences sociales |
Résumé : |
La confiance est, dit-on- un phénomène social sans lequel nous ne pourrions ni agir ni interagir- Pour Simmel- elle est " de toute évidence l'une des forces de synthèse les plus importantes au sein de la société " : celle-ci se désintégrerait s'il n'y avait pas une confiance généralisée entre ses membres- Ce jugement n'a pas été démenti par les sciences sociales contemporaines- qui- à la suite de Luhmann ou de Giddens- considèrent la confiance comme un mécanisme de réduction du risque et de la complexité- qui instille un sentiment de sécurité propice au développement de la sociabilité- Les sciences politiques reprennent également cette définition: la confiance y est à la fois considérée comme une des conditions d'émergence de la démocratie et comme un facteur crucial à son fonctionnement- même si certains nient que la confiance soit un élément d'explication pertinent en politique- Et pour ceux des économistes qui ont introduit la notion dans leur discipline- la confiance est un mécanisme qui présente un tout autre avantage: celui de réduire les " coûts de transaction " liés à la recherche d'informations et aux contrôles réciproques que devrait provoquer l'incomplétude des contrats- quand ce n'est la crainte de la tromperie. La confiance apparaît ainsi comme un rouage essentiel aux sociétés modernes- dont certains pensent même qu'il est devenu indispensable à une époque où se multiplient les modes formels de régulation des transactions sociales (lois- codes- règlements- protocoles- normes- classements, etc.)- Mais la permanence même de ce phénomène provoque l'étonnement: les sociétés contemporaines ne sont-elles pas des sociétés dans lesquelles prédominent les relations entre anonymes ? Comment la confiance est-elle encore possible entre des personnes qui ne savent rien les unes des autres: sur quoi pourrait-elle reposer et qu'est-ce qui pourrait encore l'engendrer ? Et si l'action est si étroitement encadrée par des dispositifs techniques de mesure et de contrôle- comment laisserait-elle encore place à l'ambiguïté et à l'incertain ? |
COLLECTION DIRIGéE PAR JEAN-PHILIPPE HEURTIN ET DANNY TROM. LES MOMENTS DE LA CONFIANCE : CONNAISSANCE-AFFECTS ET ENGAGEMENTS [texte imprimé] / ALBERT,OGIEN, Auteur ; QUéRé,LOUIS, Auteur . - éd.1 . - Paris : Économica, S.L . - 232p. ; 17*24sm. ISBN : 978-2-7178-5167-0 Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
Mots-clés : |
les moments de la confiance-connaissance-affects et engagements |
Index. décimale : |
300-Sciences sociales |
Résumé : |
La confiance est, dit-on- un phénomène social sans lequel nous ne pourrions ni agir ni interagir- Pour Simmel- elle est " de toute évidence l'une des forces de synthèse les plus importantes au sein de la société " : celle-ci se désintégrerait s'il n'y avait pas une confiance généralisée entre ses membres- Ce jugement n'a pas été démenti par les sciences sociales contemporaines- qui- à la suite de Luhmann ou de Giddens- considèrent la confiance comme un mécanisme de réduction du risque et de la complexité- qui instille un sentiment de sécurité propice au développement de la sociabilité- Les sciences politiques reprennent également cette définition: la confiance y est à la fois considérée comme une des conditions d'émergence de la démocratie et comme un facteur crucial à son fonctionnement- même si certains nient que la confiance soit un élément d'explication pertinent en politique- Et pour ceux des économistes qui ont introduit la notion dans leur discipline- la confiance est un mécanisme qui présente un tout autre avantage: celui de réduire les " coûts de transaction " liés à la recherche d'informations et aux contrôles réciproques que devrait provoquer l'incomplétude des contrats- quand ce n'est la crainte de la tromperie. La confiance apparaît ainsi comme un rouage essentiel aux sociétés modernes- dont certains pensent même qu'il est devenu indispensable à une époque où se multiplient les modes formels de régulation des transactions sociales (lois- codes- règlements- protocoles- normes- classements, etc.)- Mais la permanence même de ce phénomène provoque l'étonnement: les sociétés contemporaines ne sont-elles pas des sociétés dans lesquelles prédominent les relations entre anonymes ? Comment la confiance est-elle encore possible entre des personnes qui ne savent rien les unes des autres: sur quoi pourrait-elle reposer et qu'est-ce qui pourrait encore l'engendrer ? Et si l'action est si étroitement encadrée par des dispositifs techniques de mesure et de contrôle- comment laisserait-elle encore place à l'ambiguïté et à l'incertain ? |
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Exemplaires (1)
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FSS11182 | 300/90.1 | Ouvrage | Faculté des Sciences Sociales | 300 - Sciences sociales | Disponible |