الفهرس الالي للمكتبة لكلية العلوم التجارية و الاقتصادية و علوم التسيير
Détail de l'éditeur
|
Documents disponibles chez cet éditeur
Affiner la recherche Interroger des sources externes
Économie du bien-être et économie socialiste / Maurice Dobb
Titre : Économie du bien-être et économie socialiste Type de document : texte imprimé Auteurs : Maurice Dobb (1900-1976), Auteur ; Danièle Prompt, Traducteur Editeur : Paris : Calmann-Lévy Année de publication : 1971 Collection : Perspectives de l'économique. Critique Sous-collection : Critique num. 2 Importance : 1 vol. (314 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7021-0122-3 Note générale : Traduction de "Welfare economics and the economics of socialism". Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Mots-clés : économie politique économie socialiste économie du bien-être Index. décimale : 2.222 Economie socialiste الإقتصاد الإشتراكي Résumé : La traduction française du livre de Maurice Dobb ne donnant pas celle de son sous-titre ne fait pas apparaître emblée une des intentions de l’auteur soumettre la théorie du bien-être une critique de bon sens notamment dans son premier postulat sur le maximum utilité ou satis faction du consommateur. En fait il s’agit là une feinte naïveté de auteur qui va bien au-delà du bon sens commun pour débattre du défi au socialisme que lance la théorie pour Dobb plutôt idéologie du bien- être La majeure partie de la discussion moderne sur économie du bien-être se situe dans le prolongement un débat sur la rationalité en économie socialiste bien que idée de maximisation de la satisfaction ait vu le jour dans le contexte de la concurrence pure et parfaite ».
La première partie de l’ouvrage est consacrée à la discussion des formulations du bien-être : présentation de Pareto puis de Pigou (théorie des nombres indices), définition des conditions de l’optimum sur le marché des produits et celui des facteurs, réponses données objection essentielle faite optimum paretien qui sépare le problème de la distribution de celui de la production et de l’échange (par le « principe de compensation » dans les versions de Kaldor et Scitovsky).
La seconde partie est la plus intéressante : l’auteur va y réfuter la critique libérale néo-classique de l’irrationalité socialiste, selon laquelle une économie socialiste ne peut par construction atteindre le bien-être maximum, auquel pourtant elle prétend.
Tout abord l’économie socialiste est présentée en « quelques remarques préliminaires » qui constituent l’un des chapitres les plus riches du livre. Maurice Dobb fonde sa définition sur la propriété collective des moyens de production, qui lui paraît un critère beaucoup plus correct que l’égalité sociale ; il en découle une telle économie est nécessairement planifiée (avec des degrés variables de décentralisation, toute économie socialiste quelle qu’elle soit admettant nécessairement un marché de détail des biens de consommation et un « marché » du travail dès lors que les citoyens ont le libre choix de leurs consommations et occupations). Par contre, la question des formes organisation reste ouverte, et avec elle le rôle que l’on fera jouer aux prix (d’évaluation virtuels - du type des shadow prices résultant de la solution du problème dual allocation optimale des ressources transactionnels). En quoi une économie socialiste diffère-t-elle alors, substantiellement du mécanisme de marché ? M.D. dégage cinq différences dont trois sont essentielles : les décisions à long terme (d’investissement) ne peuvent être que centralisées ; les choix du planificateur incluent les effets externes sociaux ; la répartition du revenu ne peut être dissociée des décisions de production.
A partir de ces définitions et en prolongeant le « vieux débat » des années 30 sur la rationalité du socialisme, M.D. montre qu’à condition d’accepter une certaine dose d’approximation (inévitable d’ailleurs aussi en économie de marché, comme l’impliquent les théories du second best), on peut arriver à une détermination rationnelle des emplois de ressources et des prix des inputs, par exemple selon les méthodes de Novozhilov et Kantorovitch (U.R.S.S.), ou encore selon « la planification à deux niveaux » (Kornaï-LiptaJk en Hongrie). Quant au problème de la consommation, il faut abord retenir que le consommateur socialiste a toutes raisons, a priori, de se comporter plus rationnellement que le consommateur capitaliste, n’étant pas soumis au matraquage de la publicité : Rien ne s’oppose à ce que l’on accepte le point de vue du consommateur lorsqu’on n’a pas de raison manifeste de lui préférer celui des planificateurs » ; cette raison manifeste peut tenir à la nécessité d’organiser le secteur des biens et services collectifs, inévitablement plus important qu’en régime capitaliste. En tout état de cause, la maximisation du bien-être « doit être appréhendée comme un compromis entre divers objectifs », compromis irréductible à la solution d’un système d’équations. Il est indéniable que dans les économies socialistes existantes, le planificateur a eu tendance à négliger le problème de l’adaptation de l’offre à la structure de la demande : c’est un défaut résultant du fonctionnement concret du système, non de sa nature intrinsèque. Article de Marie LAVIGNE
Note de contenu : Sommaire:
Première partie : Economie du bien-être
Chapitre 1 : Introduction
Chapitre 2 : Utilité et concurrence pure et parfaite
Chapitre 3 : Pigou et la mesure du revenu national
Chapitre 4 : Les conditions optimales pour la maximisation du bien-être
Chapitre 5 : Répartition du revenu et comparaisons interpersonnelles d'utilité
Chapitre 6 : Le principe de compensation
Deuxième partie: Economie socialiste
Chapitre 7 : Une économie socialiste : quelques remarques préliminaires
Chapitre 8 : La structure de production et le choix des méthodes de production
Chapitre 9 : Note à un débat
Chapitre 10 : La consommation individuelle et les consommateurs
Chapitre 11 : Le coût marginal : un débat actuel
Chapitre 12 : ConclusionÉconomie du bien-être et économie socialiste [texte imprimé] / Maurice Dobb (1900-1976), Auteur ; Danièle Prompt, Traducteur . - Paris : Calmann-Lévy, 1971 . - 1 vol. (314 p.) ; 21 cm. - (Perspectives de l'économique. Critique. Critique; 2) .
ISBN : 978-2-7021-0122-3
Traduction de "Welfare economics and the economics of socialism".
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Mots-clés : économie politique économie socialiste économie du bien-être Index. décimale : 2.222 Economie socialiste الإقتصاد الإشتراكي Résumé : La traduction française du livre de Maurice Dobb ne donnant pas celle de son sous-titre ne fait pas apparaître emblée une des intentions de l’auteur soumettre la théorie du bien-être une critique de bon sens notamment dans son premier postulat sur le maximum utilité ou satis faction du consommateur. En fait il s’agit là une feinte naïveté de auteur qui va bien au-delà du bon sens commun pour débattre du défi au socialisme que lance la théorie pour Dobb plutôt idéologie du bien- être La majeure partie de la discussion moderne sur économie du bien-être se situe dans le prolongement un débat sur la rationalité en économie socialiste bien que idée de maximisation de la satisfaction ait vu le jour dans le contexte de la concurrence pure et parfaite ».
La première partie de l’ouvrage est consacrée à la discussion des formulations du bien-être : présentation de Pareto puis de Pigou (théorie des nombres indices), définition des conditions de l’optimum sur le marché des produits et celui des facteurs, réponses données objection essentielle faite optimum paretien qui sépare le problème de la distribution de celui de la production et de l’échange (par le « principe de compensation » dans les versions de Kaldor et Scitovsky).
La seconde partie est la plus intéressante : l’auteur va y réfuter la critique libérale néo-classique de l’irrationalité socialiste, selon laquelle une économie socialiste ne peut par construction atteindre le bien-être maximum, auquel pourtant elle prétend.
Tout abord l’économie socialiste est présentée en « quelques remarques préliminaires » qui constituent l’un des chapitres les plus riches du livre. Maurice Dobb fonde sa définition sur la propriété collective des moyens de production, qui lui paraît un critère beaucoup plus correct que l’égalité sociale ; il en découle une telle économie est nécessairement planifiée (avec des degrés variables de décentralisation, toute économie socialiste quelle qu’elle soit admettant nécessairement un marché de détail des biens de consommation et un « marché » du travail dès lors que les citoyens ont le libre choix de leurs consommations et occupations). Par contre, la question des formes organisation reste ouverte, et avec elle le rôle que l’on fera jouer aux prix (d’évaluation virtuels - du type des shadow prices résultant de la solution du problème dual allocation optimale des ressources transactionnels). En quoi une économie socialiste diffère-t-elle alors, substantiellement du mécanisme de marché ? M.D. dégage cinq différences dont trois sont essentielles : les décisions à long terme (d’investissement) ne peuvent être que centralisées ; les choix du planificateur incluent les effets externes sociaux ; la répartition du revenu ne peut être dissociée des décisions de production.
A partir de ces définitions et en prolongeant le « vieux débat » des années 30 sur la rationalité du socialisme, M.D. montre qu’à condition d’accepter une certaine dose d’approximation (inévitable d’ailleurs aussi en économie de marché, comme l’impliquent les théories du second best), on peut arriver à une détermination rationnelle des emplois de ressources et des prix des inputs, par exemple selon les méthodes de Novozhilov et Kantorovitch (U.R.S.S.), ou encore selon « la planification à deux niveaux » (Kornaï-LiptaJk en Hongrie). Quant au problème de la consommation, il faut abord retenir que le consommateur socialiste a toutes raisons, a priori, de se comporter plus rationnellement que le consommateur capitaliste, n’étant pas soumis au matraquage de la publicité : Rien ne s’oppose à ce que l’on accepte le point de vue du consommateur lorsqu’on n’a pas de raison manifeste de lui préférer celui des planificateurs » ; cette raison manifeste peut tenir à la nécessité d’organiser le secteur des biens et services collectifs, inévitablement plus important qu’en régime capitaliste. En tout état de cause, la maximisation du bien-être « doit être appréhendée comme un compromis entre divers objectifs », compromis irréductible à la solution d’un système d’équations. Il est indéniable que dans les économies socialistes existantes, le planificateur a eu tendance à négliger le problème de l’adaptation de l’offre à la structure de la demande : c’est un défaut résultant du fonctionnement concret du système, non de sa nature intrinsèque. Article de Marie LAVIGNE
Note de contenu : Sommaire:
Première partie : Economie du bien-être
Chapitre 1 : Introduction
Chapitre 2 : Utilité et concurrence pure et parfaite
Chapitre 3 : Pigou et la mesure du revenu national
Chapitre 4 : Les conditions optimales pour la maximisation du bien-être
Chapitre 5 : Répartition du revenu et comparaisons interpersonnelles d'utilité
Chapitre 6 : Le principe de compensation
Deuxième partie: Economie socialiste
Chapitre 7 : Une économie socialiste : quelques remarques préliminaires
Chapitre 8 : La structure de production et le choix des méthodes de production
Chapitre 9 : Note à un débat
Chapitre 10 : La consommation individuelle et les consommateurs
Chapitre 11 : Le coût marginal : un débat actuel
Chapitre 12 : ConclusionExemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 222/6 2.222 Ouvrage Faculté des Sciences Économiques Commerciales et des Sciences de Gestion 300 - Sciences sociales Exclu du prêt