الفهرس الالي للمكتبة لكلية العلوم التجارية و الاقتصادية و علوم التسيير
Titre : |
Essai sur la théorie du développement |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Philippe Aydalot (1939-1987), Auteur |
Editeur : |
Paris : Éditions Cujas |
Année de publication : |
DL 1971 |
Importance : |
1 vol. (283 p.) |
Présentation : |
graph. |
Format : |
24 cm |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
Mots-clés : |
développement économique théorie du développement théorie de la croissance programmation du développement économie tunisienne planification économique |
Index. décimale : |
3.313 Développement économique , développement durable التنمية الاقتصادية ، التنمية المستدامة |
Résumé : |
Cet ouvrage se présente comme un essai « économie fondamentale ». L’auteur considère qu’on ne doit pas parler « d’une différence de nature entre économies développées et sous-développées, seulement d’une différence de degré ». Ce postulat contestable que P A ne s’attarde d’ailleurs guère à justifier, guide sa démarche : critique simultanée des théories de la croissance aussi bien que du développement, élaboration d’un modèle de croissance susceptible de fonder une politique de développement. Celle-ci est alors testée - initiative dont on ne peut que se féliciter - sur le cas concret de l’économie tunisienne.
La première partie est donc une synthèse - concise mais exhaustive - des théories de la croissance et de leurs critiques. La présentation souvent élégante et claire débute par les modèles néo-classiques d’allocation optimale des ressources dans lesquels range un peu hâtivement les modèles postkeynésiens. La critique mêle les plans (c’est une conséquence de la démarche adoptée) de la problématique générale et de l’applicabilité aux économies développées ou sous-développées. Sont ensuite présentées les théories de la croissance déséquilibrée qui comme le montre auteur ont le mérite de prendre en considération les distorsions structurelles et les facteurs techniques de la croissance mais sont incapables de tenir compte des contraintes globales (emplois, financement) s’imposant à l’économie.
La deuxième partie se propose d’élaborer un modèle susceptible intégrer objectifs sectoriels et contraintes globales. Cet essai de synthèse entre les deux courants théoriques précédemment évoqués est passible de la plupart des objections que P.A. avait formulées dans sa partie critique (hétérogénéité des facteurs, difficultés de mesure du capital). L’intérêt du modèle est d’introduire en prolongement auteurs comme Arrow une fonction apprentissage précisant adaptation du travail aux techniques susceptibles de lui être proposées Le résultat classique de la constance du coefficient de capital instrument auquel est malgré sa critique conduit recourir est ainsi présenté comme conséquence de la recherche de la productivité maximale du travail.
La troisième partie présente un projet de planification de l’économie tunisienne. Le lecteur est déçu de n’y pas voir utilisée la fonction d’apprentissage qui faisait l’intérêt de la deuxième partie. La programmation fait appel dans ces conditions aux techniques traditionnelles matrices input-output Son originalité est plutôt clans son optimisme qui se traduit par la faiblesse des coefficients sectoriels de capital dont la justification est guère convaincante. Pierre DUHARCOURT
|
Note de contenu : |
SOMMAIRE :
Première Partie: L'INSUFFISANCE DES THÉORIES DE LA CROISSANCE ET DU DÉVELOPPEMENT
Deuxième Partie: LA CONSTRUCTION D'UN MODÈLE DE CROISSANCE
Troisième Partie: LA PROGRAMMATION DU DÉVELOPPEMENT
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
INDEX
|
Essai sur la théorie du développement [texte imprimé] / Philippe Aydalot (1939-1987), Auteur . - Paris : Éditions Cujas, DL 1971 . - 1 vol. (283 p.) : graph. ; 24 cm. Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
Mots-clés : |
développement économique théorie du développement théorie de la croissance programmation du développement économie tunisienne planification économique |
Index. décimale : |
3.313 Développement économique , développement durable التنمية الاقتصادية ، التنمية المستدامة |
Résumé : |
Cet ouvrage se présente comme un essai « économie fondamentale ». L’auteur considère qu’on ne doit pas parler « d’une différence de nature entre économies développées et sous-développées, seulement d’une différence de degré ». Ce postulat contestable que P A ne s’attarde d’ailleurs guère à justifier, guide sa démarche : critique simultanée des théories de la croissance aussi bien que du développement, élaboration d’un modèle de croissance susceptible de fonder une politique de développement. Celle-ci est alors testée - initiative dont on ne peut que se féliciter - sur le cas concret de l’économie tunisienne.
La première partie est donc une synthèse - concise mais exhaustive - des théories de la croissance et de leurs critiques. La présentation souvent élégante et claire débute par les modèles néo-classiques d’allocation optimale des ressources dans lesquels range un peu hâtivement les modèles postkeynésiens. La critique mêle les plans (c’est une conséquence de la démarche adoptée) de la problématique générale et de l’applicabilité aux économies développées ou sous-développées. Sont ensuite présentées les théories de la croissance déséquilibrée qui comme le montre auteur ont le mérite de prendre en considération les distorsions structurelles et les facteurs techniques de la croissance mais sont incapables de tenir compte des contraintes globales (emplois, financement) s’imposant à l’économie.
La deuxième partie se propose d’élaborer un modèle susceptible intégrer objectifs sectoriels et contraintes globales. Cet essai de synthèse entre les deux courants théoriques précédemment évoqués est passible de la plupart des objections que P.A. avait formulées dans sa partie critique (hétérogénéité des facteurs, difficultés de mesure du capital). L’intérêt du modèle est d’introduire en prolongement auteurs comme Arrow une fonction apprentissage précisant adaptation du travail aux techniques susceptibles de lui être proposées Le résultat classique de la constance du coefficient de capital instrument auquel est malgré sa critique conduit recourir est ainsi présenté comme conséquence de la recherche de la productivité maximale du travail.
La troisième partie présente un projet de planification de l’économie tunisienne. Le lecteur est déçu de n’y pas voir utilisée la fonction d’apprentissage qui faisait l’intérêt de la deuxième partie. La programmation fait appel dans ces conditions aux techniques traditionnelles matrices input-output Son originalité est plutôt clans son optimisme qui se traduit par la faiblesse des coefficients sectoriels de capital dont la justification est guère convaincante. Pierre DUHARCOURT
|
Note de contenu : |
SOMMAIRE :
Première Partie: L'INSUFFISANCE DES THÉORIES DE LA CROISSANCE ET DU DÉVELOPPEMENT
Deuxième Partie: LA CONSTRUCTION D'UN MODÈLE DE CROISSANCE
Troisième Partie: LA PROGRAMMATION DU DÉVELOPPEMENT
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
INDEX
|
|
Exemplaires (1)
|
313/8 | 3.313 | Ouvrage | Faculté des Sciences Économiques Commerciales et des Sciences de Gestion | 300 - Sciences sociales | Exclu du prêt |