Titre : |
Le voyageur de minuit |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Sayd Bahodine Majrouh (1928-1988), Auteur ; Serge Sautreau (1943-2010), Traducteur |
Editeur : |
[Paris] : Éd. de l'Aube |
Année de publication : |
1997 |
Collection : |
L'Aube poche (La Tour d'Aigues), ISSN 1258-309X num. 42 |
Importance : |
204 p. |
Présentation : |
couv. ill. en coul. |
Format : |
17 cm |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Afghan (pus) |
Résumé : |
La forme du livre est celle d'un immense conte poétique, éclaté en cent paraboles : un peu à la manière de la Conférence des Oiseaux d'Attar, auquel Majrouh fait souvent songer. Mais par-delà l'enseignement douloureux délivré aux hommes bruit surtout, de page en page, une musique bouleversante : celle d'une poésie qui sent d'instinct qu'au fond de l'horreur d'être au monde gîte, inexplicablement, une présence qui déjoue nos calculs et nos misères. Et cette présence a un nom : la Beauté. Présence consolante et amère tout ensemble, dans la mesure même où ce qui est beau nous fait sentir d'autant plus cruellement l'ignominie du siècle et, au-delà, le défaut central qui loge au cur de l'homme. Frustration que l'Amour et l'Art ont pour mission d'apaiser mais ne sauraient combler, puisque à notre soif, nous rappelle le poète, " il faudrait des océans d'un vin plus ancien que le monde ". |
Le voyageur de minuit [texte imprimé] / Sayd Bahodine Majrouh (1928-1988), Auteur ; Serge Sautreau (1943-2010), Traducteur . - [Paris] : Éd. de l'Aube, 1997 . - 204 p. : couv. ill. en coul. ; 17 cm. - ( L'Aube poche (La Tour d'Aigues), ISSN 1258-309X; 42) . Langues : Français ( fre) Langues originales : Afghan ( pus)
Résumé : |
La forme du livre est celle d'un immense conte poétique, éclaté en cent paraboles : un peu à la manière de la Conférence des Oiseaux d'Attar, auquel Majrouh fait souvent songer. Mais par-delà l'enseignement douloureux délivré aux hommes bruit surtout, de page en page, une musique bouleversante : celle d'une poésie qui sent d'instinct qu'au fond de l'horreur d'être au monde gîte, inexplicablement, une présence qui déjoue nos calculs et nos misères. Et cette présence a un nom : la Beauté. Présence consolante et amère tout ensemble, dans la mesure même où ce qui est beau nous fait sentir d'autant plus cruellement l'ignominie du siècle et, au-delà, le défaut central qui loge au cur de l'homme. Frustration que l'Amour et l'Art ont pour mission d'apaiser mais ne sauraient combler, puisque à notre soif, nous rappelle le poète, " il faudrait des océans d'un vin plus ancien que le monde ". |
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