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Archives de philosophie du droit; 21 : Genèse et déclin de l'Etat / Michel Villey
Titre : Archives de philosophie du droit; 21 : Genèse et déclin de l'Etat Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Villey, Auteur Editeur : PARIS : Sirey Année de publication : 1976 Importance : 320 p Format : 24 x 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-248-00694-5 Langues : Français (fre) Résumé : Élément clef du langage juridique contemporain, la notion moderne d’État s’oppose et doit être confrontée à celles latines de res publica ou grecques de polis. Mais à la manière nouvelle de penser l’État correspond aussi une manière nouvelle de penser le droit et ses sources. A partir de Hobbes, c’est l’État seul qui pourrait engendrer le droit, et les deux notions sont appelées à devenir consubstantielles. Mais face à ce «monstre froid » apparaissent des critiques qui mettent en avant les forces sociales comme soubassements réels de toute norme juridique. Le primat de l’ordre social l’emporterait sur celui de la souveraineté de l’État et marquerait le caractère transitoire de la notion d’État. Origines du mot, relations à une certaine philosophie du droit et de ses sources, symptômes du déclin, trois questions auxquelles les contributions réunies ont tenté d’apporter des éléments de réponse. Archives de philosophie du droit; 21 : Genèse et déclin de l'Etat [texte imprimé] / Michel Villey, Auteur . - PARIS : Sirey, 1976 . - 320 p ; 24 x 16 cm.
ISBN : 978-2-248-00694-5
Langues : Français (fre)
Résumé : Élément clef du langage juridique contemporain, la notion moderne d’État s’oppose et doit être confrontée à celles latines de res publica ou grecques de polis. Mais à la manière nouvelle de penser l’État correspond aussi une manière nouvelle de penser le droit et ses sources. A partir de Hobbes, c’est l’État seul qui pourrait engendrer le droit, et les deux notions sont appelées à devenir consubstantielles. Mais face à ce «monstre froid » apparaissent des critiques qui mettent en avant les forces sociales comme soubassements réels de toute norme juridique. Le primat de l’ordre social l’emporterait sur celui de la souveraineté de l’État et marquerait le caractère transitoire de la notion d’État. Origines du mot, relations à une certaine philosophie du droit et de ses sources, symptômes du déclin, trois questions auxquelles les contributions réunies ont tenté d’apporter des éléments de réponse. Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité dsp10216 3240-045.1 Ouvrage Faculté de Droit et des Sciences Politiques 300 - Sciences sociales Exclu du prêt Archives de philosophie du droit; tome 30 : La Jurisprudence / Michel Villey
Titre : Archives de philosophie du droit; tome 30 : La Jurisprudence Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Villey, Auteur Année de publication : 1985 Importance : 452 p Format : 24 x 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-248-00703-4 Langues : Français (fre) Résumé : Historien français du droit, et spécialiste du droit romain. Né à Caen, agrégé des Facultés de droit, Villey après un séjour à Saïgon, fut nommé en 1949 professeur titulaire à la Faculté de Droit de Strasbourg, puis en 1961 à l’Université de Paris. Avec Henri Batifol, il créa et dirigea le Centre de philosophie du droit ainsi que les Archives de philosophie du droit. Archives de philosophie du droit; tome 30 : La Jurisprudence [texte imprimé] / Michel Villey, Auteur . - 1985 . - 452 p ; 24 x 16 cm.
ISBN : 978-2-248-00703-4
Langues : Français (fre)
Résumé : Historien français du droit, et spécialiste du droit romain. Né à Caen, agrégé des Facultés de droit, Villey après un séjour à Saïgon, fut nommé en 1949 professeur titulaire à la Faculté de Droit de Strasbourg, puis en 1961 à l’Université de Paris. Avec Henri Batifol, il créa et dirigea le Centre de philosophie du droit ainsi que les Archives de philosophie du droit. Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité dsp10218 340-048.1 Ouvrage Faculté de Droit et des Sciences Politiques 300 - Sciences sociales Exclu du prêt Philosophie du droit / Michel Villey
Titre : Philosophie du droit Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Villey, Auteur Editeur : Paris : Dalloz Année de publication : 2000 ISBN/ISSN/EAN : 2-247-04128-0-0 Langues : Français (fre) Résumé : L'enjeu central de l'œuvre de Michel Villey est la redécouverte de la notion authentique de droit, que Villey appréhende à partir de la fonction du juge, qui est de « dire le droit ». Le droit s'occupe donc essentiellement d'effectuer des partages justes : il a pour objet d'attribuer des biens, des statuts, des fonctions, des charges, etc., c'est-à-dire d'énoncer à qui appartient ou revient telle ou telle chose. En cela, le travail du droit est essentiellement distinct du travail législatif, qui consiste à édicter des normes.
Villey étaye cette thèse philosophique sur la nature du droit en se faisant historien. La notion de droit qu'il défend est celle qui a été théorisée par Aristote dans l'Éthique à Nicomaque (livre V), où sont distinguées deux notions de justice :
Une justice générale, « somme de toutes les vertus », qui caractérise le bon citoyen en général : courageux, honnête, véridique, etc.
Une justice particulière, vertu à part entière, qui consiste à attribuer à chacun sa part.
C'est la justice particulière qui correspond au droit proprement dit. La justice générale, elle, se confond avec la morale, et elle est aussi, aux dires d'Aristote, ce qui est visé par une bonne législation.
Pour Villey, la notion aristotélicienne du droit a été pleinement recueillie dans le droit romain. La grande thèse historique de Villey est que, à l'ère chrétienne, la théologie a presque totalement absorbé le droit, en ramenant celui-ci dans la morale. Au « juste » aristotélicien, entendu comme partage, comme attribution, il oppose la « loi », au sens de la torah biblique, qui définit des règles de conduite. Le théologien qui a le plus influencé cette absorption du droit dans la loi est saint Augustin. Au seuil de l'époque moderne, il devait revenir à Suarez de transmettre cette conception à la modernité. Thomas d'Aquin, en revanche, avait parfaitement maintenu la distinction : dans la Somme de théologie, lorsqu'il traite de la loi, il n'expose pas une théorie du droit mais, dit Villey, « toute l'économie du salut, la manière dont Dieu dirige la "conduite" des hommes dans l'histoire, vers leurs fins dernières » (Critique de la pensée juridique moderne, p. 25). En revanche, l'esprit d'Aristote et du droit romain anime les questions consacrées au droit, au seuil du traité sur la justice (IIa-IIae, question 57).Philosophie du droit [texte imprimé] / Michel Villey, Auteur . - Paris : Dalloz, 2000.
ISSN : 2-247-04128-0-0
Langues : Français (fre)
Résumé : L'enjeu central de l'œuvre de Michel Villey est la redécouverte de la notion authentique de droit, que Villey appréhende à partir de la fonction du juge, qui est de « dire le droit ». Le droit s'occupe donc essentiellement d'effectuer des partages justes : il a pour objet d'attribuer des biens, des statuts, des fonctions, des charges, etc., c'est-à-dire d'énoncer à qui appartient ou revient telle ou telle chose. En cela, le travail du droit est essentiellement distinct du travail législatif, qui consiste à édicter des normes.
Villey étaye cette thèse philosophique sur la nature du droit en se faisant historien. La notion de droit qu'il défend est celle qui a été théorisée par Aristote dans l'Éthique à Nicomaque (livre V), où sont distinguées deux notions de justice :
Une justice générale, « somme de toutes les vertus », qui caractérise le bon citoyen en général : courageux, honnête, véridique, etc.
Une justice particulière, vertu à part entière, qui consiste à attribuer à chacun sa part.
C'est la justice particulière qui correspond au droit proprement dit. La justice générale, elle, se confond avec la morale, et elle est aussi, aux dires d'Aristote, ce qui est visé par une bonne législation.
Pour Villey, la notion aristotélicienne du droit a été pleinement recueillie dans le droit romain. La grande thèse historique de Villey est que, à l'ère chrétienne, la théologie a presque totalement absorbé le droit, en ramenant celui-ci dans la morale. Au « juste » aristotélicien, entendu comme partage, comme attribution, il oppose la « loi », au sens de la torah biblique, qui définit des règles de conduite. Le théologien qui a le plus influencé cette absorption du droit dans la loi est saint Augustin. Au seuil de l'époque moderne, il devait revenir à Suarez de transmettre cette conception à la modernité. Thomas d'Aquin, en revanche, avait parfaitement maintenu la distinction : dans la Somme de théologie, lorsqu'il traite de la loi, il n'expose pas une théorie du droit mais, dit Villey, « toute l'économie du salut, la manière dont Dieu dirige la "conduite" des hommes dans l'histoire, vers leurs fins dernières » (Critique de la pensée juridique moderne, p. 25). En revanche, l'esprit d'Aristote et du droit romain anime les questions consacrées au droit, au seuil du traité sur la justice (IIa-IIae, question 57).Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Philosophie du droit / Michel Villey
Titre : Philosophie du droit Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Villey, Auteur Editeur : Paris : Dalloz Année de publication : 2000 ISBN/ISSN/EAN : 2-247-04128-0-0 Langues : Français (fre) Résumé : L'enjeu central de l'œuvre de Michel Villey est la redécouverte de la notion authentique de droit, que Villey appréhende à partir de la fonction du juge, qui est de « dire le droit ». Le droit s'occupe donc essentiellement d'effectuer des partages justes : il a pour objet d'attribuer des biens, des statuts, des fonctions, des charges, etc., c'est-à-dire d'énoncer à qui appartient ou revient telle ou telle chose. En cela, le travail du droit est essentiellement distinct du travail législatif, qui consiste à édicter des normes.
Villey étaye cette thèse philosophique sur la nature du droit en se faisant historien. La notion de droit qu'il défend est celle qui a été théorisée par Aristote dans l'Éthique à Nicomaque (livre V), où sont distinguées deux notions de justice :
Une justice générale, « somme de toutes les vertus », qui caractérise le bon citoyen en général : courageux, honnête, véridique, etc.
Une justice particulière, vertu à part entière, qui consiste à attribuer à chacun sa part.
C'est la justice particulière qui correspond au droit proprement dit. La justice générale, elle, se confond avec la morale, et elle est aussi, aux dires d'Aristote, ce qui est visé par une bonne législation.
Pour Villey, la notion aristotélicienne du droit a été pleinement recueillie dans le droit romain. La grande thèse historique de Villey est que, à l'ère chrétienne, la théologie a presque totalement absorbé le droit, en ramenant celui-ci dans la morale. Au « juste » aristotélicien, entendu comme partage, comme attribution, il oppose la « loi », au sens de la torah biblique, qui définit des règles de conduite. Le théologien qui a le plus influencé cette absorption du droit dans la loi est saint Augustin. Au seuil de l'époque moderne, il devait revenir à Suarez de transmettre cette conception à la modernité. Thomas d'Aquin, en revanche, avait parfaitement maintenu la distinction : dans la Somme de théologie, lorsqu'il traite de la loi, il n'expose pas une théorie du droit mais, dit Villey, « toute l'économie du salut, la manière dont Dieu dirige la "conduite" des hommes dans l'histoire, vers leurs fins dernières » (Critique de la pensée juridique moderne, p. 25). En revanche, l'esprit d'Aristote et du droit romain anime les questions consacrées au droit, au seuil du traité sur la justice (IIa-IIae, question 57).Philosophie du droit [texte imprimé] / Michel Villey, Auteur . - Paris : Dalloz, 2000.
ISSN : 2-247-04128-0-0
Langues : Français (fre)
Résumé : L'enjeu central de l'œuvre de Michel Villey est la redécouverte de la notion authentique de droit, que Villey appréhende à partir de la fonction du juge, qui est de « dire le droit ». Le droit s'occupe donc essentiellement d'effectuer des partages justes : il a pour objet d'attribuer des biens, des statuts, des fonctions, des charges, etc., c'est-à-dire d'énoncer à qui appartient ou revient telle ou telle chose. En cela, le travail du droit est essentiellement distinct du travail législatif, qui consiste à édicter des normes.
Villey étaye cette thèse philosophique sur la nature du droit en se faisant historien. La notion de droit qu'il défend est celle qui a été théorisée par Aristote dans l'Éthique à Nicomaque (livre V), où sont distinguées deux notions de justice :
Une justice générale, « somme de toutes les vertus », qui caractérise le bon citoyen en général : courageux, honnête, véridique, etc.
Une justice particulière, vertu à part entière, qui consiste à attribuer à chacun sa part.
C'est la justice particulière qui correspond au droit proprement dit. La justice générale, elle, se confond avec la morale, et elle est aussi, aux dires d'Aristote, ce qui est visé par une bonne législation.
Pour Villey, la notion aristotélicienne du droit a été pleinement recueillie dans le droit romain. La grande thèse historique de Villey est que, à l'ère chrétienne, la théologie a presque totalement absorbé le droit, en ramenant celui-ci dans la morale. Au « juste » aristotélicien, entendu comme partage, comme attribution, il oppose la « loi », au sens de la torah biblique, qui définit des règles de conduite. Le théologien qui a le plus influencé cette absorption du droit dans la loi est saint Augustin. Au seuil de l'époque moderne, il devait revenir à Suarez de transmettre cette conception à la modernité. Thomas d'Aquin, en revanche, avait parfaitement maintenu la distinction : dans la Somme de théologie, lorsqu'il traite de la loi, il n'expose pas une théorie du droit mais, dit Villey, « toute l'économie du salut, la manière dont Dieu dirige la "conduite" des hommes dans l'histoire, vers leurs fins dernières » (Critique de la pensée juridique moderne, p. 25). En revanche, l'esprit d'Aristote et du droit romain anime les questions consacrées au droit, au seuil du traité sur la justice (IIa-IIae, question 57).Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Philosophie du droit / Michel Villey
Titre : Philosophie du droit Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Villey, Auteur Editeur : Dalloz Année de publication : 2000 ISBN/ISSN/EAN : 2-247-04128-0-0 Langues : Français (fre) Résumé : L'enjeu central de l'œuvre de Michel Villey est la redécouverte de la notion authentique de droit, que Villey appréhende à partir de la fonction du juge, qui est de « dire le droit ». Le droit s'occupe donc essentiellement d'effectuer des partages justes : il a pour objet d'attribuer des biens, des statuts, des fonctions, des charges, etc., c'est-à-dire d'énoncer à qui appartient ou revient telle ou telle chose. En cela, le travail du droit est essentiellement distinct du travail législatif, qui consiste à édicter des normes.
Villey étaye cette thèse philosophique sur la nature du droit en se faisant historien. La notion de droit qu'il défend est celle qui a été théorisée par Aristote dans l'Éthique à Nicomaque (livre V), où sont distinguées deux notions de justice :
Une justice générale, « somme de toutes les vertus », qui caractérise le bon citoyen en général : courageux, honnête, véridique, etc.
Une justice particulière, vertu à part entière, qui consiste à attribuer à chacun sa part.
C'est la justice particulière qui correspond au droit proprement dit. La justice générale, elle, se confond avec la morale, et elle est aussi, aux dires d'Aristote, ce qui est visé par une bonne législation.
Pour Villey, la notion aristotélicienne du droit a été pleinement recueillie dans le droit romain. La grande thèse historique de Villey est que, à l'ère chrétienne, la théologie a presque totalement absorbé le droit, en ramenant celui-ci dans la morale. Au « juste » aristotélicien, entendu comme partage, comme attribution, il oppose la « loi », au sens de la torah biblique, qui définit des règles de conduite. Le théologien qui a le plus influencé cette absorption du droit dans la loi est saint Augustin. Au seuil de l'époque moderne, il devait revenir à Suarez de transmettre cette conception à la modernité. Thomas d'Aquin, en revanche, avait parfaitement maintenu la distinction : dans la Somme de théologie, lorsqu'il traite de la loi, il n'expose pas une théorie du droit mais, dit Villey, « toute l'économie du salut, la manière dont Dieu dirige la "conduite" des hommes dans l'histoire, vers leurs fins dernières » (Critique de la pensée juridique moderne, p. 25). En revanche, l'esprit d'Aristote et du droit romain anime les questions consacrées au droit, au seuil du traité sur la justice (IIa-IIae, question 57).Philosophie du droit [texte imprimé] / Michel Villey, Auteur . - paris : Dalloz, 2000.
ISSN : 2-247-04128-0-0
Langues : Français (fre)
Résumé : L'enjeu central de l'œuvre de Michel Villey est la redécouverte de la notion authentique de droit, que Villey appréhende à partir de la fonction du juge, qui est de « dire le droit ». Le droit s'occupe donc essentiellement d'effectuer des partages justes : il a pour objet d'attribuer des biens, des statuts, des fonctions, des charges, etc., c'est-à-dire d'énoncer à qui appartient ou revient telle ou telle chose. En cela, le travail du droit est essentiellement distinct du travail législatif, qui consiste à édicter des normes.
Villey étaye cette thèse philosophique sur la nature du droit en se faisant historien. La notion de droit qu'il défend est celle qui a été théorisée par Aristote dans l'Éthique à Nicomaque (livre V), où sont distinguées deux notions de justice :
Une justice générale, « somme de toutes les vertus », qui caractérise le bon citoyen en général : courageux, honnête, véridique, etc.
Une justice particulière, vertu à part entière, qui consiste à attribuer à chacun sa part.
C'est la justice particulière qui correspond au droit proprement dit. La justice générale, elle, se confond avec la morale, et elle est aussi, aux dires d'Aristote, ce qui est visé par une bonne législation.
Pour Villey, la notion aristotélicienne du droit a été pleinement recueillie dans le droit romain. La grande thèse historique de Villey est que, à l'ère chrétienne, la théologie a presque totalement absorbé le droit, en ramenant celui-ci dans la morale. Au « juste » aristotélicien, entendu comme partage, comme attribution, il oppose la « loi », au sens de la torah biblique, qui définit des règles de conduite. Le théologien qui a le plus influencé cette absorption du droit dans la loi est saint Augustin. Au seuil de l'époque moderne, il devait revenir à Suarez de transmettre cette conception à la modernité. Thomas d'Aquin, en revanche, avait parfaitement maintenu la distinction : dans la Somme de théologie, lorsqu'il traite de la loi, il n'expose pas une théorie du droit mais, dit Villey, « toute l'économie du salut, la manière dont Dieu dirige la "conduite" des hommes dans l'histoire, vers leurs fins dernières » (Critique de la pensée juridique moderne, p. 25). En revanche, l'esprit d'Aristote et du droit romain anime les questions consacrées au droit, au seuil du traité sur la justice (IIa-IIae, question 57).Réservation
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