Titre : |
Ce que Proust savait du symptôme |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Charles Bouazis, Auteur |
Editeur : |
Paris : Méridiens Klinksieck |
Année de publication : |
1992 |
Collection : |
Sémiotique, ISSN 0764-9592 |
Importance : |
323 p. |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
22*15 cm. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-86563-277-0 |
Prix : |
160 F |
Note générale : |
Bibliogr. p. 319-320 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
la semblance du désir comme rencontre .l’inclinaison l’expérience du désir et sa loi,l’étude en termes de symptôme l'aube ancienne |
Index. décimale : |
150 |
Résumé : |
Il n'en va que des effets de la fonction du père, et plus encore peut-être, de cette suite que lui donne la méconnaissance. Celle surtout que produit le fils (l'enfant) quand il se prend à ne vouloir entendre cette fonction (qui n'est que de rappel de l'ordre du signifiant) que comme limite : il ne supporte pas que le père soit réduit à elle, ne soit rien en dehors de cette tâche. C'est alors qu'il se met à « délirer » sur sa personne, c'est-à-dire sur sa jouissance. C'est là que tout advient, car comment alors faire autre chose que justifier la jouissance du père ?
Le symptôme est le résultat de la ténacité du fils dans son intention de faire que le père existe au-delà de sa fonction, de le sauver de son nécessaire effacement devant sa fonction, de tenter de trouver au père un autre Réel, alors qu'il est le seul. Et comme il ne peut y parvenir, se noue alors en creux, en crevasse négative, une filière qui l'afflige mais lui dissimule que le père est nu. |
Ce que Proust savait du symptôme [texte imprimé] / Charles Bouazis, Auteur . - Paris : Méridiens Klinksieck, 1992 . - 323 p. : couv. ill. ; 22*15 cm.. - ( Sémiotique, ISSN 0764-9592) . ISBN : 978-2-86563-277-0 : 160 F Bibliogr. p. 319-320 Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
la semblance du désir comme rencontre .l’inclinaison l’expérience du désir et sa loi,l’étude en termes de symptôme l'aube ancienne |
Index. décimale : |
150 |
Résumé : |
Il n'en va que des effets de la fonction du père, et plus encore peut-être, de cette suite que lui donne la méconnaissance. Celle surtout que produit le fils (l'enfant) quand il se prend à ne vouloir entendre cette fonction (qui n'est que de rappel de l'ordre du signifiant) que comme limite : il ne supporte pas que le père soit réduit à elle, ne soit rien en dehors de cette tâche. C'est alors qu'il se met à « délirer » sur sa personne, c'est-à-dire sur sa jouissance. C'est là que tout advient, car comment alors faire autre chose que justifier la jouissance du père ?
Le symptôme est le résultat de la ténacité du fils dans son intention de faire que le père existe au-delà de sa fonction, de le sauver de son nécessaire effacement devant sa fonction, de tenter de trouver au père un autre Réel, alors qu'il est le seul. Et comme il ne peut y parvenir, se noue alors en creux, en crevasse négative, une filière qui l'afflige mais lui dissimule que le père est nu. |
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