الفهرس الالي للمكتبة المركزية بجامعة عبد الحميد بن باديس - مستغانم
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Titre : Le roi et le bouffon : étude sur le théâtre de Hugo de 1830 à 1839 Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne Ubersfeld, Auteur Mention d'édition : Éd. rev. Editeur : Paris : J. Corti Année de publication : 2001 Collection : Les Essais (Paris. 2000), ISSN 1627-3907 Importance : 851 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7143-0761-3 Note générale : Texte remanié d'une thèse de 3e cycle précédemment publié en 1974 chez le même éditeur
Bibliogr., 795-819. Notes bibliogr. IndexLangues : Français (fre) Index. décimale : 842.7 Résumé : Édité pour la première fois en 1974, cet essai sur le théâtre de Victor Hugo fit date. Plus de 25 années après, et avant le bicentenaire de l'une de nos gloires nationales, Anne Ubersfeld nous en propose une version revue. Même si, intellectuellement, Victor Hugo remporta la bataille d'Hernani, son théâtre fut un échec renouvelé - ce qu'étudie la première partie consacrée à la genèse des drames et à leur accueil par la critique et le public. Hugo, tout arriviste qu'il soit, refuse de flatter, tour à tour, l'élite et le grand public. Il s'efforcera de créer un nouveau public qui serait un et populaire, en donnant la même année une pièce à la Porte Saint-Martin et l'autre à la Comédie Française, déjà subventionnée. Les drames de Hugo ont été approuvés ou condamnés (surtout condamnés) en fonction d'une idéologie qui n'était pas la sienne ou, plus exactement, pas la leur. Ce que ses ennemis ne peuvent pas lui pardonner et ce que ses amis ne peuvent pas comprendre, c'est une subversion de plus en plus affirmée de l'écriture dramatique, c'est l'invention d'un code qui n'est ni celui de la tragédie, ni celui du drame bourgeois, ni celui du mélodrame : l'utilisation simultanée du sublime et du grotesque. Si le théâtre de Hugo ne fut pas de son temps, c'est pour quatre raisons essentielles : - Le poète se détache du je lyrique ; - Il fait parler le je grotesque ; - Ce je étant théoriquement inapte à la parole, la parole du grotesque-peuple finit par n'être plus parole de personne ; - Cette mise en question du sujet entraîne la destruction simultanée du je et de l'autre. Si notre temps l'accepte, c'est par l'inacceptable cruauté de Hugo, proclamant la légitimité de la revendication du monstre et l'anéantissement mutuel du bourreau et de la victime. En ligne : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3377187p Le roi et le bouffon : étude sur le théâtre de Hugo de 1830 à 1839 [texte imprimé] / Anne Ubersfeld, Auteur . - Éd. rev. . - Paris : J. Corti, 2001 . - 851 p. ; 22 cm. - (Les Essais (Paris. 2000), ISSN 1627-3907) .
ISBN : 978-2-7143-0761-3
Texte remanié d'une thèse de 3e cycle précédemment publié en 1974 chez le même éditeur
Bibliogr., 795-819. Notes bibliogr. Index
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 842.7 Résumé : Édité pour la première fois en 1974, cet essai sur le théâtre de Victor Hugo fit date. Plus de 25 années après, et avant le bicentenaire de l'une de nos gloires nationales, Anne Ubersfeld nous en propose une version revue. Même si, intellectuellement, Victor Hugo remporta la bataille d'Hernani, son théâtre fut un échec renouvelé - ce qu'étudie la première partie consacrée à la genèse des drames et à leur accueil par la critique et le public. Hugo, tout arriviste qu'il soit, refuse de flatter, tour à tour, l'élite et le grand public. Il s'efforcera de créer un nouveau public qui serait un et populaire, en donnant la même année une pièce à la Porte Saint-Martin et l'autre à la Comédie Française, déjà subventionnée. Les drames de Hugo ont été approuvés ou condamnés (surtout condamnés) en fonction d'une idéologie qui n'était pas la sienne ou, plus exactement, pas la leur. Ce que ses ennemis ne peuvent pas lui pardonner et ce que ses amis ne peuvent pas comprendre, c'est une subversion de plus en plus affirmée de l'écriture dramatique, c'est l'invention d'un code qui n'est ni celui de la tragédie, ni celui du drame bourgeois, ni celui du mélodrame : l'utilisation simultanée du sublime et du grotesque. Si le théâtre de Hugo ne fut pas de son temps, c'est pour quatre raisons essentielles : - Le poète se détache du je lyrique ; - Il fait parler le je grotesque ; - Ce je étant théoriquement inapte à la parole, la parole du grotesque-peuple finit par n'être plus parole de personne ; - Cette mise en question du sujet entraîne la destruction simultanée du je et de l'autre. Si notre temps l'accepte, c'est par l'inacceptable cruauté de Hugo, proclamant la légitimité de la revendication du monstre et l'anéantissement mutuel du bourreau et de la victime. En ligne : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3377187p Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité c1-003780 808-20.1 Ouvrage Bibliothèque Centrale 800 - Littérature (Belles-Lettres) et techniques d’écriture Exclu du prêt 019736 808-20.2 Ouvrage Bibliothèque Centrale 800 - Littérature (Belles-Lettres) et techniques d’écriture Disponible