Titre : |
Le faune de marbre ; Un rameau vert |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
William Faulkner, ; Alain Suied (1951-....), ; Ren©-No«l Raimbault (1882-1968), ; Michel Gresset (1938-2005), |
Editeur : |
[Paris] : Gallimard |
Année de publication : |
impr. 1992 |
Collection : |
Collection Po©sie (Paris. 1966), ISSN 0768-0368 num. 259. |
Importance : |
1 vol. (140 p.) |
Présentation : |
couv. ill |
Format : |
18 cm. |
ISBN/ISSN/EAN : |
2-07-032707-8 |
Prix : |
29 F |
Note générale : |
Trad. de : The Marble faun et de : A green bough. |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
Index. décimale : |
800. |
Résumé : |
"Qu'est-ce au fond qu'Un faune de marbre (malgré l'emprunt du titre à Hawthorne, aucune filiation ne peut être prouvée) ? Un cycle pastoral, très soigneusement structuré en dix-neuf poèmes dont un prologue et un épilogue. S'il est tout à fait conventionnel, par exemple, que la moitié des poèmes ait pour époque et pour cadre le printemps - la saison du renouveau, de l'énergie retrouvée avec les illusions -, il est plus révélateur que chacun soit centré sur un moment ou sur un caractère atmosphérique différent : la pluie, mai, le clair de lune, les bois au couchant, la nuit, etc. Le cycle est donc fait de variations d'ordre pictural (VI, VII) ou musical (XII, XVII). La tonalité générale est élégiaque, les sonorités longues, étouffées, et mouillées : la tristesse et, en effet (selon les voeux de l'auteur), la note dominante - et programmée. Le faune souffre d'être "en prison, voué aux rêves et aux soupirs", évoquant "des choses que je sais mais ne peux connaître" : le monde entier l'appelle, lui "que le marbre à jamais emprisonne". C'est donc en voyeur pétrifié (on trouve dix-sept fois dans le recueil le verbe to watch ou ses équivalents) qu'il assiste au déroulement des saisons, entend l'appel enjôleur de Pan, contemple la grâce bouleversante des peupliers frêles comme des filles, connaît le froid de la nuit, l'explosion du printemps, le vacarme des danses nocturnes et le silence des couchants - enfin, au retour du printemps, se retrouve "triste prisonnier" dont "le cour ne connaît que la neige de l'hiver". Toutes proportions gardées, Un faune de marbre évoque un drame à la manière de celui qui constitue l'argument de Igitur de Mallarmé." Michel Gresset. |
Le faune de marbre ; Un rameau vert [texte imprimé] / William Faulkner, ; Alain Suied (1951-....), ; Ren©-No«l Raimbault (1882-1968), ; Michel Gresset (1938-2005), . - [Paris] : Gallimard, impr. 1992 . - 1 vol. (140 p.) : couv. ill ; 18 cm.. - ( Collection Po©sie (Paris. 1966), ISSN 0768-0368; 259.) . ISBN : 2-07-032707-8 : 29 F Trad. de : The Marble faun et de : A green bough. Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng)
Index. décimale : |
800. |
Résumé : |
"Qu'est-ce au fond qu'Un faune de marbre (malgré l'emprunt du titre à Hawthorne, aucune filiation ne peut être prouvée) ? Un cycle pastoral, très soigneusement structuré en dix-neuf poèmes dont un prologue et un épilogue. S'il est tout à fait conventionnel, par exemple, que la moitié des poèmes ait pour époque et pour cadre le printemps - la saison du renouveau, de l'énergie retrouvée avec les illusions -, il est plus révélateur que chacun soit centré sur un moment ou sur un caractère atmosphérique différent : la pluie, mai, le clair de lune, les bois au couchant, la nuit, etc. Le cycle est donc fait de variations d'ordre pictural (VI, VII) ou musical (XII, XVII). La tonalité générale est élégiaque, les sonorités longues, étouffées, et mouillées : la tristesse et, en effet (selon les voeux de l'auteur), la note dominante - et programmée. Le faune souffre d'être "en prison, voué aux rêves et aux soupirs", évoquant "des choses que je sais mais ne peux connaître" : le monde entier l'appelle, lui "que le marbre à jamais emprisonne". C'est donc en voyeur pétrifié (on trouve dix-sept fois dans le recueil le verbe to watch ou ses équivalents) qu'il assiste au déroulement des saisons, entend l'appel enjôleur de Pan, contemple la grâce bouleversante des peupliers frêles comme des filles, connaît le froid de la nuit, l'explosion du printemps, le vacarme des danses nocturnes et le silence des couchants - enfin, au retour du printemps, se retrouve "triste prisonnier" dont "le cour ne connaît que la neige de l'hiver". Toutes proportions gardées, Un faune de marbre évoque un drame à la manière de celui qui constitue l'argument de Igitur de Mallarmé." Michel Gresset. |
| |