الفهرس الالي للمكتبة المركزية بجامعة عبد الحميد بن باديس - مستغانم
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Auteur Victor Segalen (1878-1919) |
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Odes / Victor Segalen
Titre : Odes Type de document : texte imprimé Auteurs : Victor Segalen (1878-1919) ; Michael Taylor ; Henry Bouillier ; Victor Segalen (1878-1919) Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : 19861979 Importance : 122 p. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-07-032336-6 Note générale : Cover title: Odes, suivi de, Thibet. Langues : Français (fre) Résumé : "Ce sont des chants. Non point affichés sur des pierres ; - et la peinture même est trop lourde pour les illustrer. Ce sont des élans temporaires et périssables. Des gonflements impétueux qui d'abord, suffisant, ne s'expriment point. Le cour est ému et bat. La parole n'ose interrompre... et soudain, les mots d'eux-mêmes surgissent. C'est la Poésie. Un esprit juste s'y tient parfois, honorant le rythme sans excès. - Mais, que le vertige gagne, que l'ivresse s'aggrave, que la palpitation étouffe les pudeurs, - et, ni battements, ni tablatures, ni mètres officiels, ne contiennent l'indicible qui exige alors d'être dit : l'Ode naît. Mais, à peine. Elle est disparue, laissant un vide, une chute, une dérobée ; laissant dessous elle le cinglement d'un coup, - ce sillage épuisant. Il y a eu la montée et l'éclat, - le Mot. - Et puis soudain le silence, la torpeur, la nuit sans nouvel espoir, sans sommeil. Rien ne retient et ne fixe. Rien d'un accomplissement. L'Ode, qui fut ; s'est enfuie ; n'est plus. Son retour : il ne faut pas le susciter trop vite... [...]" Odes [texte imprimé] / Victor Segalen (1878-1919) ; Michael Taylor ; Henry Bouillier ; Victor Segalen (1878-1919) . - [Paris] : Gallimard, 19861979 . - 122 p. ; 18 cm.
ISBN : 2-07-032336-6
Cover title: Odes, suivi de, Thibet.
Langues : Français (fre)
Résumé : "Ce sont des chants. Non point affichés sur des pierres ; - et la peinture même est trop lourde pour les illustrer. Ce sont des élans temporaires et périssables. Des gonflements impétueux qui d'abord, suffisant, ne s'expriment point. Le cour est ému et bat. La parole n'ose interrompre... et soudain, les mots d'eux-mêmes surgissent. C'est la Poésie. Un esprit juste s'y tient parfois, honorant le rythme sans excès. - Mais, que le vertige gagne, que l'ivresse s'aggrave, que la palpitation étouffe les pudeurs, - et, ni battements, ni tablatures, ni mètres officiels, ne contiennent l'indicible qui exige alors d'être dit : l'Ode naît. Mais, à peine. Elle est disparue, laissant un vide, une chute, une dérobée ; laissant dessous elle le cinglement d'un coup, - ce sillage épuisant. Il y a eu la montée et l'éclat, - le Mot. - Et puis soudain le silence, la torpeur, la nuit sans nouvel espoir, sans sommeil. Rien ne retient et ne fixe. Rien d'un accomplissement. L'Ode, qui fut ; s'est enfuie ; n'est plus. Son retour : il ne faut pas le susciter trop vite... [...]" Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité C1-005017 841-31.1 Ouvrage Bibliothèque Centrale 800 - Littérature (Belles-Lettres) et techniques d’écriture Disponible Stèles / Victor Segalen
Titre : Stèles Type de document : texte imprimé Auteurs : Victor Segalen (1878-1919), ; Pierre-Jean R©my (1937-2010), ; Annie Joly-Segalen, Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : 1973 Collection : Collection Po©sie (Paris. 1966), ISSN 0768-0368 num. 97. Importance : 1 vol. (154 p.) Présentation : ill., couv. ill. Format : 18 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-032070-7 Prix : 19,50 FRF Langues : Français (fre) Index. décimale : 841.9 Résumé : "Lorsqu'en 1909 Victor Segalen a l'idée de Stèles, il "cherche délibérément en Chine non pas des idées, non pas des sujets, mais des formes qui sont peu connues, variées et hautaines". Il va ainsi se servir de ce qu'il trouve pour traduire ce qu'il sent, et ce qu'il trouve, c'est la forme de la Stèle. Forme : dans tous les sens du mot, la masse dressée et ce qu'elle porte. Un rectangle allongé qui s'élève dans la campagne, dans un temple, à l'entrée d'une ville, sur le bord d'un chemin -, et un dict lapidaire, une épigraphe tracée au burin dans la pierre, qui vante les victoires d'un général ou la beauté d'une favorite. Ce sont ces deux définitions de la forme de la stèle que Segalen utilisera. Elles sont à lui : elles sont en Chine, au milieu du monde. [...] Voilà pourquoi la Chine n'est finalement ici qu'un alibi, qu'un prête-nom : l'exil le plus total, donc, qui se puisse concevoir. Et les Stèles elles-mêmes... A son ami Henry Manceron, Segalen écrit précisément : "Un pas de plus et la 'Stèle' se dépouillerait entièrement pour moi de son origine chinoise pour représenter strictement : un genre littéraire nouveau, - comme le roman, jadis, issu ou non d'une certaine Princesse de Clèves, ou de plus haut, en est venu à Salammbô, puis à tout, puis à rien du tout. Il est possible que plus tard, dans très longtemps, je donne un nouveau recueil de 'stèles' et qu'elles n'aient de la Chine même pas le papier". Et les Stèles elles-mêmes sont la forme rigoureuse que s'est taillée Segalen dans son habit de Chine, simplement pour dire. L'habit de Chine demeure, coloré, apparent, mais ce qui compte en filigrane du poème et ce qui nous occupe ici, c'est moins l'habit que le "patron". Et le "patron", la découpe, c'est la langue même de Segalen, neuve s'il en est. " Pierre-Jean Remy. Stèles [texte imprimé] / Victor Segalen (1878-1919), ; Pierre-Jean R©my (1937-2010), ; Annie Joly-Segalen, . - [Paris] : Gallimard, 1973 . - 1 vol. (154 p.) : ill., couv. ill. ; 18 cm.. - (Collection Po©sie (Paris. 1966), ISSN 0768-0368; 97.) .
ISBN : 978-2-07-032070-7 : 19,50 FRF
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 841.9 Résumé : "Lorsqu'en 1909 Victor Segalen a l'idée de Stèles, il "cherche délibérément en Chine non pas des idées, non pas des sujets, mais des formes qui sont peu connues, variées et hautaines". Il va ainsi se servir de ce qu'il trouve pour traduire ce qu'il sent, et ce qu'il trouve, c'est la forme de la Stèle. Forme : dans tous les sens du mot, la masse dressée et ce qu'elle porte. Un rectangle allongé qui s'élève dans la campagne, dans un temple, à l'entrée d'une ville, sur le bord d'un chemin -, et un dict lapidaire, une épigraphe tracée au burin dans la pierre, qui vante les victoires d'un général ou la beauté d'une favorite. Ce sont ces deux définitions de la forme de la stèle que Segalen utilisera. Elles sont à lui : elles sont en Chine, au milieu du monde. [...] Voilà pourquoi la Chine n'est finalement ici qu'un alibi, qu'un prête-nom : l'exil le plus total, donc, qui se puisse concevoir. Et les Stèles elles-mêmes... A son ami Henry Manceron, Segalen écrit précisément : "Un pas de plus et la 'Stèle' se dépouillerait entièrement pour moi de son origine chinoise pour représenter strictement : un genre littéraire nouveau, - comme le roman, jadis, issu ou non d'une certaine Princesse de Clèves, ou de plus haut, en est venu à Salammbô, puis à tout, puis à rien du tout. Il est possible que plus tard, dans très longtemps, je donne un nouveau recueil de 'stèles' et qu'elles n'aient de la Chine même pas le papier". Et les Stèles elles-mêmes sont la forme rigoureuse que s'est taillée Segalen dans son habit de Chine, simplement pour dire. L'habit de Chine demeure, coloré, apparent, mais ce qui compte en filigrane du poème et ce qui nous occupe ici, c'est moins l'habit que le "patron". Et le "patron", la découpe, c'est la langue même de Segalen, neuve s'il en est. " Pierre-Jean Remy. Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité C1-005008 840-22.1 Ouvrage Bibliothèque Centrale 800 - Littérature (Belles-Lettres) et techniques d’écriture Disponible