الفهرس الالي للمكتبة المركزية بجامعة عبد الحميد بن باديس - مستغانم
Détail de l'auteur
Auteur Pierre-Emmanuel Dauzat (1958-....) |
Documents disponibles écrits par cet auteur
trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Titre croissant(e)) Affiner la recherche Interroger des sources externes
La dernière révolution de Mao / Roderick MacFarquhar
Titre : La dernière révolution de Mao : histoire de la Révolution culturelle, 1966-1976 Type de document : texte imprimé Auteurs : Roderick MacFarquhar (1930-2019), Auteur ; Michael Schoenhals (1953-....), Auteur ; Pierre-Emmanuel Dauzat (1958-....), Traducteur Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : impr. 2009 Collection : NRF essais, ISSN 0993-4685 Importance : 1 vol. (808 p.-[32] p. de pl.) Présentation : ill. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-078579-7 Prix : 35 EUR Note générale : Bibliogr. p. 587-637. Notes bibliogr. Index Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Index. décimale : 951.0 Résumé : On ne saurait comprendre la volonté aujourd'hui de la Chine communiste de devenir une superpuissance capitaliste sans en remonter à la source, traumatique : la Révolution culturelle. Lancée en 1966 par Mao Zedong, cette "guerre civile générale" visait à défaire "les éléments de la bourgeoisie infiltrés dans le Parti, le gouvernement, l'armée et la culture". Ceux-ci auraient travaillé à renverser la dictature du prolétariat, à l'instar de Khrouchtchev en URSS et de sa révision du stalinisme. Mao incite à la rébellion tout particulièrement les lycéens, transformés en Gardes rouges. Élevée dans la violence répétée des campagnes de "luttes de classe", délivrée des freins familiaux et institutionnels, livrée à elle-même ("plus vous tuez de gens, plus vous êtes révolutionnaire"), la jeunesse instaure une première terreur contre des responsables de l'État et du Parti de 1966 à 1968. Mais en juillet 1968, Mao décide froidement de briser les activités révolutionnaires de la Garde rouge et d'endiguer l'effondrement de l'économie ; il ordonne à l'armée de procéder au démantèlement expéditif des organisations, il contraint près de douze millions de jeunes à renoncer aux études pour travailler aux champs ou dans les usines. Le retour sanglant à l'ordre bureaucratique fit davantage de morts et de blessés que les agissements des Gardes rouges déchaînés en 1966-1967 ou les combats armés entre les "organisations de masse" rivales en 1967-1968. Il fut conduit par l'armée d'abord, puis par les nouvelles structures politiques qui remirent au pas les militaires grâce à la liquidation du maréchal Lin Biao en septembre 1971, quelques mois seulement après qu'il eut été proclamé le successeur de Mao. Cent millions de personnes ont été affectées par la révolution culturelle, incluant les survivants estropiés à vie comme les familles dont l'existence a été simplement perturbée par les événements ; le nombre de victimes directes, tuées, suicidées, voire dévorées puisque les cas de cannibalisme furent nombreux, serait d'un million. La dernière révolution lancée par Mao, afin de transformer les êtres, fut l'ultime tentative, par le refus de singer les étrangers (Occidentaux, puis Soviétiques), de perpétuer dans la modernité occidentale une essence proprement chinoise, rêvée depuis un siècle par les élites. La Révolution culturelle fut le baroud d'honneur du conservatisme chinois. La dernière révolution de Mao : histoire de la Révolution culturelle, 1966-1976 [texte imprimé] / Roderick MacFarquhar (1930-2019), Auteur ; Michael Schoenhals (1953-....), Auteur ; Pierre-Emmanuel Dauzat (1958-....), Traducteur . - [Paris] : Gallimard, impr. 2009 . - 1 vol. (808 p.-[32] p. de pl.) : ill. ; 23 cm. - (NRF essais, ISSN 0993-4685) .
ISBN : 978-2-07-078579-7 : 35 EUR
Bibliogr. p. 587-637. Notes bibliogr. Index
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Index. décimale : 951.0 Résumé : On ne saurait comprendre la volonté aujourd'hui de la Chine communiste de devenir une superpuissance capitaliste sans en remonter à la source, traumatique : la Révolution culturelle. Lancée en 1966 par Mao Zedong, cette "guerre civile générale" visait à défaire "les éléments de la bourgeoisie infiltrés dans le Parti, le gouvernement, l'armée et la culture". Ceux-ci auraient travaillé à renverser la dictature du prolétariat, à l'instar de Khrouchtchev en URSS et de sa révision du stalinisme. Mao incite à la rébellion tout particulièrement les lycéens, transformés en Gardes rouges. Élevée dans la violence répétée des campagnes de "luttes de classe", délivrée des freins familiaux et institutionnels, livrée à elle-même ("plus vous tuez de gens, plus vous êtes révolutionnaire"), la jeunesse instaure une première terreur contre des responsables de l'État et du Parti de 1966 à 1968. Mais en juillet 1968, Mao décide froidement de briser les activités révolutionnaires de la Garde rouge et d'endiguer l'effondrement de l'économie ; il ordonne à l'armée de procéder au démantèlement expéditif des organisations, il contraint près de douze millions de jeunes à renoncer aux études pour travailler aux champs ou dans les usines. Le retour sanglant à l'ordre bureaucratique fit davantage de morts et de blessés que les agissements des Gardes rouges déchaînés en 1966-1967 ou les combats armés entre les "organisations de masse" rivales en 1967-1968. Il fut conduit par l'armée d'abord, puis par les nouvelles structures politiques qui remirent au pas les militaires grâce à la liquidation du maréchal Lin Biao en septembre 1971, quelques mois seulement après qu'il eut été proclamé le successeur de Mao. Cent millions de personnes ont été affectées par la révolution culturelle, incluant les survivants estropiés à vie comme les familles dont l'existence a été simplement perturbée par les événements ; le nombre de victimes directes, tuées, suicidées, voire dévorées puisque les cas de cannibalisme furent nombreux, serait d'un million. La dernière révolution lancée par Mao, afin de transformer les êtres, fut l'ultime tentative, par le refus de singer les étrangers (Occidentaux, puis Soviétiques), de perpétuer dans la modernité occidentale une essence proprement chinoise, rêvée depuis un siècle par les élites. La Révolution culturelle fut le baroud d'honneur du conservatisme chinois. Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité C1-004926 841-71.1 Ouvrage Bibliothèque Centrale 800 - Littérature (Belles-Lettres) et techniques d’écriture Disponible Richesse et pauvreté / George Gilder
Titre : Richesse et pauvreté Type de document : texte imprimé Auteurs : George Gilder, Auteur ; Pierre-Emmanuel Dauzat (1958-....), Traducteur Editeur : Paris : A. Michel Année de publication : 1981 Importance : 333 p. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-226-01265-6 Prix : 52,62 F Note générale : Bibliogr. p. 317-325. Index Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Mots-clés : les origines de la richesse la productivité des services l'économie cinétique Index. décimale : 333 Richesse et pauvreté [texte imprimé] / George Gilder, Auteur ; Pierre-Emmanuel Dauzat (1958-....), Traducteur . - Paris : A. Michel, 1981 . - 333 p. ; 24 cm.
ISBN : 2-226-01265-6 : 52,62 F
Bibliogr. p. 317-325. Index
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Mots-clés : les origines de la richesse la productivité des services l'économie cinétique Index. décimale : 333 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité CF2-001767 333-02.1 Ouvrage Bibliothèque Centrale 300 - Sciences sociales Exclu du prêt